Quel choc en entrant hier dans l'église d'Auménancourt !
Quel choc magnifique !
Deux artistes puissants JACOB DIBOUM ET K-BÔ se mêlent dans ce lieu que j'aime tant : l'église d'Auménancourt .
Des oeuvres joyeuses et colorées, des toiles sombres et splendides.
"Diboum atteint le seuil fascinant où mystique et peinture s’épaulent et s’abîment. Il s’ouvre à ce qui le dépasse", quant à K-Bô ses sculptures peuvent évoquer l’art africain ou l’art premier océanien, l'artiste n’a cependant jamais travaillé ni même mis les pieds sur le continent noir. "Son art repose sur une singularité identitaire qui puise dans le mélange, s’ouvre sur l’autre et dialogue avec lui."
En fond sonore pour accompagner cette exposition la musique de JACOB DIBOUM !
OUI ART À AUMÉNANCOURT
"Deux artistes aubois pour une grande exposition d'art contemporain à Auménancourt. Les peintures de Jacob Diboum côtoieront les sculptures de K-Bô. L'exposition dévoile un large panorama du travail de deux amis artistes et permet de découvrir toute la diversité de l'art et de la magie, d'une rencontre entre l'Afrique, les Caraîbes et les techniques nouvelles...
Cet art fera voyager les visiteurs entre rituels sacrés, modernité et traditions ancestrales. On trouve dans leurs créations originales, la puissance des formes, la force magique, le mystère et la beauté qui se dégage."
JACOB DIBOUM
SES ÊTRES D’IMMENSITÉ
"Par vive et picturale
possession, Jacob Diboum impose une trame élémentaire, dépouillée et
avide, puis il jette la clef des codes. Surgies du souterrain, ses
formes acérées, fantasmées et possédées, font disparaître tout inutile
apparat. Il n’y a plus que la profondeur d’un espace habité, et dans
cette mémoire d’outre-mémoire, le passé le plus lointain a pris notre
passé. Ses formes vives sont installées comme sur un piédestal. Elles
brûlent l’espace. Jacob Diboum ose priver l’étendue de ses multiples
couleurs, il en resserre la gamme comme dans un étau mental. Ne reste
que la peau fragile de l’essentiel… Et le pouvoir magique de
l’incantation.
Ses dures apparitions
sont des fulgurances, et la fièvre des profondeurs habite ces grands
surgissants, ces chromatiques parfois étouffées. Formidable terrien,
Jacob Diboum impose un art barbare et lumineux, exultant de sauvage
santé, au poids immense de vie dévorante et de magma à peine apprivoisé.
Il réinvente la figure
mythique des grands ancêtres, ceux de toutes les cultures du monde, et
la face imposante de ses créatures toutes puissantes, implacables et
bienveillantes, veille sur nos destins.
Ses grands formats sont
autant de miroirs d’humanité, où se déploient nos corps d’origine. Ils
sont faits d’éclats, de masses infinies, de cicatrices secrètes, et
d’offrandes sublimes... Le fond de l’œuvre, écrasé sous les pas du jour,
est espace sans fond. Diboum atteint le seuil fascinant où mystique et
peinture s’épaulent et s’abîment. Il s’ouvre à ce qui le dépasse.
Jacob Diboum ne cesse de
remettre de l’intensité là où il faut, c’est-à-dire partout où il y a
des faux-semblants. Ses couleurs rares parlent le langage nu de la terre
la plus ancienne. Elles envoûtent. Elles étreignent le monde charnel.
On voit des êtres
totémiques, vêtus de pure peinture, des corps d’immensité, qui règnent
sur l’opacité. Parfois, la tête penche, traversée de mélancolie, vers
les êtres ordinaires et trop humains qui pataugent tout en bas… Parfois,
sur le corps-espace, de petites taches, ou de fines empreintes,
étoilent l’étendue de la peau, comme des traversées d’âme, ou d’infimes
lieux de passages.
Jacob Diboum cultive les
contrastes chromatiques qui font naître les plus vives énergies. Ses
apparitions sacrales, superbes et enciellées, jaillissent comme des
geysers. Il ne craint pas l’outrance qui sidère, il ne fuit pas la plus
saisissante frontalité. Au contraire, il l’accule jusqu’à la plus forte
tension. Ainsi les entités créées subliment l’espace, et protègent
l’humanité.
Jacob Diboum, par son
art de partage et de magie, est un merveilleux passeur. Il incante
l’étendue. Autrefois tout s’imbriquait, les visages hétérogènes et les
corps pluriels étaient travaillés par une métamorphose innombrable.
Maintenant le corps prend l’univers à son compte, et l’univers a pris le
corps pour demeure.
“J’ai commencé avec le corps de ma mère“ m’a-t-il dit."
Christian Noorbergen
Christian Noorbergen
Deux biographies ...
JACOB DIBOUM
Né au Cameroun, il vit et travaille à Troyes.Peintre et sculpteur autodidacte.
Au fil de mes
rencontres, de mes expériences personnelles et de mon parcours va naître
une envie d’exprimer plastiquement mes sensations en mêlant les arts
traditionnels africains et les techniques nouvelles.
La peinture est pour moi un espace de liberté lié à ma démarche autodidacte qui me permet d’explorer différents techniques.
La peinture est pour moi un espace de liberté lié à ma démarche autodidacte qui me permet d’explorer différents techniques.
K-KÔ
Jean-Claude est peintre et sculpteur. Il vit et travaille à Paris.
Il expose régulièrement en France et en Europe.
K-BÔ proclame à travers ses œuvres, son besoin de "mythes et de regards neufs" et plaide pour une
"reconquête de la vision à travers la matière". "Ma production est une histoire vivante".
Elle est comme celle des
individus, une aventure faite de hasards, de rencontres, de trouvailles,
de passions, de replis et de désillusions. "En fait, c'est le
matériau qui guide ma démarche de peintre et de sculpteur. A chaque
nouveau matériau, c'est un extraordinaire moyen de faire avancer mon
expression. Il est très important pour moi de remonter le fleuve vers la
source".
LE SITE DE K-BO
JACOB DIBOUM a aussi publié un livre pour enfants:
Jusqu' au 29 mai 2016
Sur rendez-vous la semaine :
03 26 97 55 12
03 26 97 53 73
Samedi et dimanche de 14H30 à 18h30
Rue Armand Guéry
51110 Auménancourt
ET LE 29 MAI A 16H30 UN CONCERT " DIBOUM AFRO RATATA"
Jacob flirte avec le jazz, le reggae et les mélopées africaines ...
A NE PAS MANQUER !
Pour Françoise !
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