J'avais évoqué son travail en 2021 ...
Voici de nouveau sur les Grigris le magnifique talent de LOU LE CABELLEC.
Lou a eu la gentillesse d'écrire en 2021 un texte pour les Grigris :
Le dessin,
un Art singulier.
UN
LANGAGE QUI M’HABITE, ET qui oscille, par une savante alchimie, entre «
ce-que je-ne-sais-pas » et « ce-que-je suis ». En autre lieu, en autre
temps, en autre terme, sans fin. Un NôTRE.
Le dessin c’est le langage du silence.
« Quelque chose est dit mais sans parole quelque chose se tait mais sans silence »
Des contrées… lointaines… et du pays bleu de l’enfance… des origines, et des mondes enfouis au plus près de SOI.
« Un créateur c’est pas un être qui travaille pour le plaisir un créateur ne fait que ce dont il a absolument besoin » Deleuze
Le langage du moment, de l’engagement.
du dedans pourvu qu’il résonne… d’un cri sourd, et d’un seul jet.
du gris du soir, AU grès de la nuit, DU grain du jour,
à Renaître…
le dessin c’est ça et c’est surtout de la Résistance.
plus qu’un besoin.
de l’inutile essentiel, du sentir, du désir originel, de l’écoute et du rêve… Une autre façon de dire ou de ne pas dire.
Pour ainsi dire, un voyage aux confins du réel. Un voyage dans les forêts profondes de l’En-Soi !
Un jardin imaginaire… celui des Hespérides… ou bien des délices…
« l’inquiétante étrangeté »
« Das Unheimliche »
là où il a de l’ININTERPRETABLE, de l’innommable, de l’Indéfini…
qui ne se laisse pas identifier, ni cerner.
qui
peut paraître énigmatique monstrueux, et qui, cependant, fait ressurgir
toutes ces créatures vivantes et tutélaires, anciennes, des paysages
intérieurs.
PolymorpheS ET DICHOTOMIQUES, tout ce
qui nous frappe nous happe nous hante nous échappe nous dépasse
peut-être est ce en ces lieux infixes, LÀ, OÙ se situe le poète,
enchâssé dans les zones de nos doutes,
en friche, de toi et de moi, de nos émois et issues de nos blessures, les sources MYSTÉRIEUSES.
ramifier des territoires improbables, quelque chose qui refuse de se laisser ENCLORE, RÉDUIRE.
LE DESSIN, Création orpheline, singulière, intime…!
Azimuthé, le message EST LÀ, le passage c’est le médium par lequel se déploie le champ de la pensée
où les ANÉMONES ésotériques FLEURISSENT à foison, dans la solitude âpre parfois, voire à mer, o et les fleurs de moisissure acidulées, alors !
et spumescentes. aux fragrances capiteuses et enivrantes.
petites
scènes intimes, entre le Bas et le haut, l’ombre et la lumière, le vide
est le plein, le lourd et le léger, le dur et le tendre, LE vert qui
tendre, ET L’azur abyssal…
tout coexiste ! tout EST POSSIBLE visible ET INVISIBLE, mouvant, émouvant. DE L’énigme.
L’esprit change. le ton mute. change en fonction d’un mode d’expression, d’une technique, d’un outil, même
dans cet entrelacs de formes, et de sens un lien secret
trouver SA rELATION, une corollaire, conversENT en vers et contrepieds, en équivoques résonances, en ricochets.
Formes, nées du manque, de l’absence ou de l’oubli c’est CE QUE JE SUIS
et rien d’autre, OU PRESQUE, en matière d’aimant, de DÉLIT, en matière de tâches, d’accidents, de coupure,
de débris et d’éclat.
LUMIÈRE… Pénétrante, et subtile des fonds. FEUTRÉE dans le presque obscur,
l’Esprit, le Cœur et la Tendresse!!!! Scintillent AU DIAPASON
À Vous de Voir.
LOU LE CABELLEC ET LES GRIGRIS
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