Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

.......................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
.........................................................................................

mercredi 31 août 2011

" L'AMOUR EST UNE ILE" DE CLAUDIE GALLAY

Pour Victor ....


"Elle le rejoint . Il a pris des figues dans une coupe, il les partage en deux avec un couteau à fine lame .
Elle s'assoit à la table .Il a les gestes lents de ceux qui vivent sur les bateaux .
Il met du beurre à fondre dans une poêle et dépose les fruits dans le beurre chaud .Dans une autre poêle, il fait chauffer du miel et du citron, et, par-dessus, les figues.
Quelques minutes suffisent.
Deux boules de glace à la vanille , une par assiette."


CLAUDIE GALLAY "L'amour est une île"

mardi 30 août 2011

MELITTA CSORJAN





"Son nom, déjà, n'est pas commun.
Je ne suis pas vraiment en droit de cataloguer son art dans quelque tendance
que ce soit; si on me demandait pourtant de définir le style de sa peinture au
regard de ses oeuvres, je le rapprocherais des mouvements expressionnistes
et surréalistes, mais de toute façon je dirais que c'est du Melitta Csorján.
Au delà de son véritable talent, Melitta a eu la chance d'étudier à l'Académie
des Beaux Arts de Kolozsvár qui, à cette époque a totalement rompu avec
la traditionnelle tendance réaliste du passé, permettant ainsi aux jeunes
talents de créer dans une grande liberté d'expression artistique. Enfin, après
ces premières années d'études, les mois que Melitta a eu l'occasion de passer
à l'Académie des Beaux Arts de Budapest en tant que boursière lui ont donnée
l'occasion de réaffirmer plus encore son art.
Selon moi, être un artiste c'est devoir posséder un réel talent artistique et une force d'expression créative. Dans le monde artistique actuel, ces deux éléments ne sont pas toujours la clé de la réussite mais Melitta Csorján possèdent ces deux qualités.
C'est tout d'abord depuis le giron familial en héritant des dons de son père artiste autodidacte et capable de s'exprimer dans tous les genres artistiques, puis ensuite grâce aux années d'études passées à Kolozsvár qui lui ont donnée la sûreté technique nécessaire à sa Peinture, que Melitta se réalise aujourd'hui, en créant une oeuvre qui présente ses rêves souvent bizarres, surréalistes, tout en ayant préservé un univers enfantin de contes et de marionnettes.
C'est le bon chemin, le résultat parfait, tant du point de vue technique que du
talent, la réalisation d'un monde intérieur original, la promesse pour notre société d'un art pur et productif, pour lesquels je souhaite dans sa continuité tout le succès possible."

Découvrez ces derniéres toiles en cliquant sur ce lien :



 MELITTA et LES GRIGRIS DE SOPHIE :

dimanche 28 août 2011

LES AMOURS INSOLENTES (17 VARIATIONS SUR LE COUPLE) DE LOUSTAL & BENACQUISTA

Emprunté (pour son titre !) à la bibliothèque ....et dévoré !
La plus terrible "Le tiroir" peut être ....
A DÉCOUVRIR !






" Jacques de Loustal est un nom atypique dans le monde de la bande dessinée. D’ailleurs, cet architecte de formation est avant tout un artiste qui ne dédaigne aucune forme d’expression graphique et narrative. Dessiner, peindre, raconter… voilà sa vie ! Ses incursions dans le monde et l’univers de la bande dessinée en compagnie de Philippe Paringaux ont donné le sentiment aux lecteurs d’être en présence d’un grand auteur. Son dernier récit graphique, Coronado, s’appuyait sur un roman de Denis Lehane. Cette fois, c’est avec Tonino Benacquista qu’il a décidé de travailler et sur un thème qui lui est cher, comme à beaucoup, le couple et l’amour.
En 17 petites nouvelles illustrées – il ne s’agit pas, à proprement parler, de bédé – nous voici projetés dans l’histoire de l’humanité à travers de cet amour, de ce couple, de cette relation délicate entre les êtres humains qui tentent de s’aimer pour le meilleur et le pire, pour un jour et pour toujours.
Je crois que chacune d’elles nous révèle un aspect de nos vies car, finalement, si le grand amour parfait n’est peut-être pas de ce monde, nos vies ne sont pas si ternes et nous devons trouver cette petite étincelle qui transfigure tout comme elle existe, à sa façon, dans chacun de ces couples présentés par nos deux auteurs…
Pour ce qui est de ces êtres humains amoureux, baignant parfois dans le bonheur ou submergés par la souffrance, je vous laisserai le soin de découvrir ceux qui sont le plus proche de vos vies. Certains vous toucheront plus que d’autres comme j’ai été plus ouvert aux destins de Diego et Marisol, Sarah, Sylvie et Jimmy ou celui de Joey et Lily…
Que ce soit le texte de Benacquista ou les cases dessinées de Loustal, tout fait de cet ouvrage une ouverture à la vie de couple. A ce titre, il est donc incontournable de l’ouvrir ! Certains pourraient avoir un doute. Les couples homosexuels seraient-ils absents de cet ouvrage ? Pourtant, ce sont bien des couples comme les autres, non ? Rassurez-vous, ils sont présents dans cette grande fresque des amours humaines…
Enfin, à tous ceux qui aiment les traits et les couleurs de Jacques de Loustal, je garantis une satisfaction certaine. En effet, je trouve que son graphisme, sa narration graphique et ses personnages deviennent de plus en plus beaux, vivants et « racontants » au fur et à mesure des ouvrages ! C’est un véritable plaisir des yeux… alors, bonne lecture !"


http://www.loustal.nl/museum1301.htm

http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/24813

samedi 27 août 2011

LA TOURNEE MONDIALE DE MONA LISA ET EL PAPOU





Un blog  que je visite régulièrement ...et le bonheur d'y retrouver ma quimpéroise !

http://mona-est-toujours-dans-le-show-bises.over-blog.com/

mardi 23 août 2011

UNE PHOTO DE VERONIQUE





" Les cabinets de curiosités désignent au XVIe et XVIIe siècles des lieux dans lesquels on collectionne et présente une multitude d'objet rares ou étranges représentant les trois règnes: le monde animal, végétal et minéral, en plus de réalisations humaines...."


http://textures.over-blog.com/

lundi 22 août 2011

LA NYMPHE DE FONTAINEBLEAU DE CELLINI


Isabelle pense à ma collection de cerfs !







" L'entrée royale revue par l'italien Cellini.
Dans son autobiographie, Vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même, Cellini relate sa vie d'artiste auprès des grands princes de son temps et de François Ier en particulier qui deviendra l'un de ses commanditaires. À Fontainebleau, où les deux hommes se rencontrent en 1540, Cellini remodèle la porte Dorée, entrée royale sous le règne de François Ier.
On avait affaire à une de ces grandes portes basses, dans le mauvais goût français. L’ouverture presque carrée était surmontée d’un arc en anse de panier. Dans la lunette, le roi désirait une figure représentant la Nymphe de Fontainebleau. Je corrigeai l’ouverture en lui donnant des proportions superbes et plaçai au-dessus un demi cercle parfait. Sur les côtés, j’introduisis d’élégants ressauts posés sur des socles avec, en haut, des corniches correspondantes. Je remplaçai par deux satyres en haut relief les deux colonnes que semblait réclamer cette disposition. […] Dans la lunette une femme allongée dans une belle attitude posait son bras gauche sur le cou d’un cerf, un des emblèmes du roi. D’un côté, j’avais modelé un demi-relief des faons, des sangliers et d’autres animaux sauvages en relief réduit ; de l’autre côté, des braques et des lévriers de différentes races. […] J’avais ramassé toute cette composition dans un cadre oblong ; dans les écoinçons deux Victoires en bas relief tenaient des torches pareilles à celles de l’usage antique. Au-dessus, j’avais placé une salamandre, emblème personnel du roi, avec une profusion d’ornements appropriés à l’architecture ionique de l’ensemble de l’ouvrage. La vue du modèle le remplit de joie […].
Cellini, Vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même."



dimanche 21 août 2011

UNE BOUTIQUE A SAINT EMILION .....



Saint Emilion est un très charmant village ...
Nous sommes rentrées dans une étonnante " boucherie" attirées par un extraordinaire fauteuil Marie-Antoinette rose fuchsia .... petite pause le temps d'une photo !

samedi 20 août 2011

BERNARD ROUX A DOUE LA FONTAINE

BERNARD ROUX est né en 1930 à Anger, il a longtemps habité Saumur et , un jour, qu’il livrait des  journaux dans un bureau de tabac , il a rencontré sa femme.


C’était il y a plus de 60 ans !

Ils sont venus habiter à Doué la Fontaine dans une habitation troglodytique  et c’est là que tout a commencé.

BERNARD ROUX a comblé un grand vide, il a fait le choix de la couleur et de la gaieté au quotidien.

De cet habitat troglodytique sombre et enterré il ne reste plus grand-chose (qu’une photo dans la salle à manger !) . Chaque cm2 est maintenant recouvert, utilisé.

« Ailleurs je n’aurais pas fait cela » pense BERNARD ROUX mais sans doute aurait il fait quelque chose, autre chose de ses mains car lorsqu’il raconte le début de cette histoire il utilise les mots « il fallait bien aménager la cour » comme un besoin, comme une obligation, une une envie irrépressible de changer les choses, de changer son monde .

Il y a des rêves inassouvis chez cet homme « j’aurais bien aimé faire comme le Facteur Cheval », « j’aurais aimé faire la basilique de Russie », il avait commencé sur de grands cartons mais il a renoncé.

Il a renoncé aussi au bateau de son enfance.

Lorsqu’il était petit,  son beau-père lui achetait le journal de Mickey, c’est ainsi qu’il a connu le monde de Walt Disney, il a découvert un jour dans cette revue un bateau avec 100 personnages, mais celui-ci est resté à l’état de projet, un rêve inachevé.

BERNARD ROUX, en famille et avec sa caravane a visité différents lieux d’Art Brut : Le Palais du Facteur Cheval , La Maison Picassiette et bien d’autres « pas pour copier bien sûr, mais pour voir », pour savoir ce qui se fait ailleurs ….

On peut parler ici d’une activité à deux, d’une passion partagée.

Au mur les fresques de BERNARD ROUX : le château de Chaumont, l’église de Chenillé, une maison alsacienne qui se trouve à Anger , tout un panneau d’outils assez sobres que BERNARD ROUX a hésité à peindre, une femme tahitienne, un dinosaure, des personnages de Walt Disney.

Il part de son vécu ou de reproductions, de photos, de diapositives ou d’articles de journaux.

Ainsi la tahitienne est inspirée d’un tableau acheté sur une brocante.

Il y a aussi la rampe d’accès avec une réalisation assez récente comportant deux cerfs (pour ma collection !).

Au milieu de tout cela une profusion de fleurs, de petits personnages, d'animaux en céramique ou en porcelaine.

Et c’est là qu’intervient sa femme ainsi que dans la maison qui regorge de bibelots. Des poupées à crinoline envahissent le canapé, des cuivres recouvrent les murs.

Ce qui est frappant chez M. et Mme Roux c’est que contrairement à beaucoup de lieux visités où les enfants non seulement ne partagent pas la passion de leurs parents mais vont parfois jusqu’au rejet, la fille et la petite fille de BERNARD sont visiblement fières de ce lieu. C’est son petit-fils qui vient de repeindre les fresques.

Ici la gentillesse est de rigueur. Malgré l’hospitalisation de sa femme et des problèmes de santé récents BERNARD ROUX nous a reçu avec une grande courtoisie et a répondu à mes questions.

Il se dit timide mais il parle volontiers de son travail et de sa vie.

Il a fait un peu tous les métiers, charcutier, pâtissier, charpentier et maçon, dans une entreprise puis pour la ville de Doué. C’est de là que lui viennent bien sûr « quelques idées pratiques » indispensables.

Sa passion est lointaine, elle a commencé peu de temps après son mariage, contrairement à beaucoup d’artistes qui se mettent à créer à l’âge de la retraite.

Au mur bien sûr impossible de changer les décors mais au sol l’actuel papillon était autrefois une étoile.

BERNARD ROUX a commencé récemment un vaste panneau représentant une rue en Alsace mais impossible de trouver la place de l’installer.

Il évoque aussi les voyages qu’il a pu faire à la retraite en Espagne, en Italie, en Thaïlande, en Chine, en URSS.

Les idées lui viennent souvent la nuit ( il dort très peu )et le lendemain il passe à l’action. A l’époque où il était en activité il lui arrivait de consacrer deux à trois heures  par jour en rentrant du travail à cette passion.



BERNARD ROUX n’a pas été au bout de ses rêves mais ce qu’il nous donne à voir aujourd’hui est le travail de toute une vie, c’est son histoire et celle de son couple .






















Bernard Roux
rue des Perrières
49700 Doué la Fontaine

Il est possible d'admirer le lieu du haut d'un petit belvédère !

vendredi 19 août 2011

MICHEL WOHLFART A SAINT EMILION

Le bonheur de retrouver les oeuvres de Michel Wohlfart dans le Cloître de la Collégiale à Saint-Emilion .....









 


"Des objets qui parlent" jusqu'au 28 août , tous les jours de 9h30 à 18h30



MICHEL WOHLFAHRT sera également au chateau de BONAGUIL jusqu'au 23 octobre
 
http://www.michel-wohlfahrt.com/blog/?p=158

jeudi 18 août 2011

ART BRUT A MAURIAC : L'EXPOSITION OUTSIDERS

Pour la deuxième année consécutive dans la chapelle déconsacrée  du lycée Marmontel, Ghyslaine et Sylvain Staëlens et l'association Au dessous des Volcans organisent à Mauriac (Cantal) l'exposition OUTSIDERS, qui regroupe 15 artistes, cette année sous l'égide de Chomo.






Découvrez  l'exposition dans ce reportage de France 3 




Découvrez Chomo, tête d'affiche de l'art brut à Mauriac sur Culturebox !





On y retouve les oeuvres de Ghyslaine et de Sylvain Staëlens, d'Ody Saban, de Catherine Ursin, de Jean-Michel Chesné  .....et dire que j'ai manqué ça !


C'est jusqu'au 24 août !

A NE PAS MANQUER !

mercredi 17 août 2011

LE MUSEE DE LA CREATION FRANCHE DE BEGLES

" L’idée de créer un tel musée est venu de Gérard Sendrey qui en 1988, était alors le Secrétaire Général de la ville de Bègles. Il était également artiste amateur et se consacrait à la peinture à ses heures perdues. Il a décidé que lui aussi avait droit à son heure de gloire, ainsi que les centaines d’artistes anonymes méconnus, c’est ainsi qu’est née l’idée du Musée de la création franche. Gérard Sendrey fut appuyé à l’époque par Noël Mamère, Maire de la région. Aujourd’hui le musée compte plus de 12 000 œuvres, tableaux, sculptures, objets insolites, bref tout ce qui peut servir de support à la création artistique. Grâce à ce musée, de nombreux artistes sont sortis de l’ombre. Le Musée de la création franche, dit également musée de l’art brut de Bègles donne également la chance aux personnes handicapées, mentales et physiques, aux enfants, et aux artistes de tout bord et de tout sexe. On y trouve également de nombreux chefs d’œuvres d’artistes contemporains : Benjamin Bonjour, Abée Coutant, Willem Van Genk, Patrick Galliano, Louis Pons, Martha Grünenwaldt..."

En ce moment et jusqu'au 4 septembre on trouve deux expositions temporaires, la première présente les oeuvres d ' Alexis Lippstreu , la deuxième celles d' Ody Saban.
 
On retrouve aussi des oeuvres de Fillaudeau  , de Jaber, d'Albasser, de Lorand , de Simone Le Carré-Gallimard,   de Montpied et de bien d'autres !
... et une fabuleuse collection d'enveloppes peintes par R. Reynaud, Sanfourche, J.M. Chesné , Lacoste ..... 




















http://www.musee-creationfranche.com/francais/regard.html

http://www.musee-creationfranche.com/francais/createurs.php?lettre=A#taquet


Ouverture : tous les jours de 15h00 à 19h00.
 Entrée libre et gratuite.
 05 56 85 81 73

58, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
 33130 Bègles

* Le Musée de La Création Franche quittera hélas Bégles pour Bordeaux dans les mois qui viennent .
Bien sûr les oeuvres sortiront ainsi des réserves mais je regretterai ce petit musée à taille humaine aux parquets qui grincent et à l'accueil si chaleureux !
Puisse la gratuité être préservée !