Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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jeudi 31 octobre 2024

LUISA ALBERTINI A LA VILLA CARLOTTA EN ITALIE

 

"La Villa Carlotta rend hommage à Luisa Albertini, artiste aux multiples facettes et protagoniste importante du panorama culturel de Côme. Au cours de sa longue activité, elle a expérimenté différentes techniques, toutes bien représentées par la sélection d'œuvres choisies pour « Luisa Albertini, Giorno per giorno . Segni Forme Colori »

 

 

 

"L'exposition rassemble une sélection de tapisseries et de bijoux conçus et créés par l'artiste comasque Luisa Albertini entre les années 1960 et 1980.

Luisa Albertini (1918-2018) a développé son propre parcours créatif entre les années 40 et le début du nouveau millénaire. En se comparant aux expériences artistiques contemporaines, son travail a évolué dans différentes directions, rencontrant des techniques, interprétant des matériaux, développant des suggestions formelles dans un engagement quotidien qui a donné naissance à des produits d'une grande originalité."

 

 








 



















 

 

"Au centre de l'exposition, organisée par Elena Di Raddo, Darko Pandakovic et Maria Angela Previtera, se trouvent les tapisseries et les bijoux conçus et créés par l'artiste de Côme entre les années 1960 et 1980, aux côtés de quelques exemples d'émaux sur cuivre, de bois peint, d'acrylique sur toile.

Plus d'une cinquantaine d'œuvres au total auxquelles s'ajoutent une soixantaine de dessins et croquis préparatoires.

Chacun des neuf espaces, répartis dans la Galerie Villa Carlotta, accueille des œuvres similaires en termes de formes, de couleurs, d'expressivité dominante, suggérant une séquence, un ton dans lequel le visiteur peut trouver des connexions, une recherche de sens, un niveau de concentration et émotion. L'idée s'exprime à différentes échelles graphiques : quelques petits dessins, telle une graine, contiennent le développement de la grande tapisserie exposée.

 Des formes et des couleurs irrépressibles, qui naissent de la fascination de Luisa Albertini pour le monde symbolique, les civilisations primitives originelles et anciennes. Les sujets des œuvres révèlent des suggestions tirées de ses nombreux intérêts, tant pour l'histoire de l'art que pour l'artisanat et la culture populaire. L'imagination et les rêves, les forces obscures et mystérieuses de la réalité sont pour elle des domaines extrêmement importants, à interpréter dans l'art mais à étudier également à travers les lectures de Carl Gustav Jung, Claude Lévi-Strauss, Georges Poulet, Erich Fromm. Les « tapisseries », comme les définit elle-même l'artiste, ne sont pas en réalité des œuvres à base de chaîne et de trame, mais des incrustations, donc des assemblages de matières textiles (chanvre, lin, jute, coton ou tissu).

L'aspect volontairement brut, notamment dans les premières œuvres, implique l'utilisation de morceaux de tissu assemblés de manière à laisser les coutures bien visibles, confiant l'harmonie de l'ensemble aux formes curvilignes et surtout aux couleurs vives, mais dans un ton parfaitement équilibré.

 Dans ses sujets, outre l'Afrique, Albertini se tourne vers les peuples d'Amérique latine, certes vers les Aztèques, mais plus généralement vers les anciennes civilisations indigènes d'Amérique du Sud, du Pérou à l'Amazonie, qui dans leurs tissus vestimentaires (tejidos et ponchos) ) ont retravaillé les motifs originaux tirés de la tradition, encore visibles sur les découvertes archéologiques, dans des variations zoomorphes, anthropomorphes ou abstraites. Les symboles apotropaïques, les formes simplifiées d'animaux et de plantes, même dans des tapisseries apparemment solaires, symbolisent les peurs et la force éclatante de la nature, qui se mêlent syncrétiquement, comme le faisait Paul Gauguin, aux symboles religieux et culturels occidentaux.

 Le protagoniste absolu de son imagerie est cependant la créature humaine, homme et femme, dessinée avec une ligne plate et résumée dans les têtes, frontales et le plus souvent de profil, d'où partent directement les bras et les mains, comme dans l'œuvre métamorphique de Pablo Picasso. Ces mêmes motifs sont également interprétés dans les bijoux, réalisés dans des matériaux pauvres, mais savamment travaillés à la main pour mettre en valeur la texture et la couleur : cuivre émaillé, argent, maillechort, laiton argenté. Le monde des archétypes jungiens, la magie des symboles astraux, l'astrologie et les idoles, les masques et les fétiches primitifs sont sans doute celui dans lequel baignent les « créatures », les figures qui peuplent les tapisseries, les bijoux et plus tard les peintures de Luisa Albertini. 

Luisa Albertini est née à Côme en 1918. Sa longue activité artistique, entre les années 1930 et le début des années 2000, traverse de nombreuses techniques. Les premières œuvres sont des études – portraits et dessins d’après nature – et des œuvres graphiques. En 1951, elle présente des terres cuites vernissées à la IXe Triennale. En 1955, Mario Radice commente de manière flatteuse une série de ses aquarelles exposées à Côme. En 1959, à la galerie Barbaroux de Milan, elle expose des œuvres d'émail sur cuivre et bronze, technique qu'elle utilise également pour réaliser des objets domestiques. Le moment central de sa vie artistique se situe entre les années 70 et 90 : elle crée des tapisseries, du bois peint, des sculptures en métal et des bijoux. Elle a de nombreuses expositions personnelles : aux galeries La Colonna, Libera Parini, Atrio à Côme, à Mosaico à Chiasso, à Il Gabbiano à La Spezia et Ferrari à Brescia. Elle a également exécuté une série de gravures et d'aquatintes. Dans la dernière phase de son activité, elle se consacre à la peinture sur toile et sur bois, thème de son exposition personnelle à Côme en 2003. En 2016, ses œuvres ont été exposées à la Triennale de Milan dans le cadre de l'exposition W. Les femmes dans le design italien et en 2022, à Côme, dans Abstrait. Femmes et abstraction en Italie 1930-2000. Elle a disparu à Côme en 2018.

Carlo Franza

 


 LE BLOG DE CARLO FRANZA

 LE LIEN VERS L'EXPOSITION

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 JUSQU'AU 8 DÉCEMBRE 


mercredi 30 octobre 2024

LES CISEAUX DU KORRIGAN ....

 

En 2020 complétement par hasard j'ai découvert ce petit trésor caché sur un mur de mon jardin ...

Parfois les souvenirs Facebook remontent et génèrent de beaux commentaires. 

Voici celui de Claude-Alain Siegler :

Le Korrigan découpeur de côtes bretonnes en fines dentelles décrit il y a quatre ans ne l'a visiblement toujours pas récupéré...
 

 


J'espère que cette paire de ciseaux restera longtemps blottie sur les pierres de granit illuminée par le soleil couchant ....


LA BRETAGNE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

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mardi 29 octobre 2024

"EHIOPIE, LA VALLÉE DES STÈLES" AU MUSÉE FENAILLE A RODEZ


"Depuis près d'un siècle, plusieurs générations de chercheurs tentent de percer les secrets de plusieurs milliers de stèles dressées dans le sud de l’Éthiopie et récemment inscrites au patrimoine mondial de l’humanité. Pour la première fois en France, le musée Fenaille présente une synthèse de ces recherches autour d’une sélection unique de sculptures conservées au Weltkulturen museum de Francfort. Cette sélection sera complétée par des documents, dessins et objets dont un ensemble significatif de pièces prêtées par le musée du quai Branly – Jacques Chirac. "




 





















 

 

Ethiopie,
la vallée des stèles

Le mégalithisme de la Corne de l’Afrique est l’un des plus riches et exceptionnels du continent africain. Dans le sud de l’Éthiopie, sur les contreforts orientaux de la grande vallée du Rift, près de cent trente sites identifiés à ce jour rassemblent plusieurs milliers de stèles phalliques ou anthropomorphes. La densité des découvertes, répartie entre les zones Gedeo, Oromo Guji et Sidaama, est unique à l’échelle du continent africain et en fait un ensemble d’intérêt mondial. Le paysage mégalithique du pays Gedeo vient d’être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO lors de la 45e session, en septembre 2023. 

 

De mystérieux mégalithes

Depuis près d’un siècle, plusieurs générations de chercheurs tentent de percer les secrets de ces mystérieux mégalithes. A la faveur d’une nouvelle mission archéologique française dans la région, le musée Fenaille présente pour la première fois une synthèse de ces travaux autour d’une sélection unique de stèles provenant du site de Tuto Fela.


Cet héritage historique reste encore largement méconnu. Les recherches archéologiques récentes montrent le plein épanouissement de ces sociétés à mégalithes entre le VIIIe et le XVe siècle de notre ère. Aucune source écrite ne mentionne leur existence mais l’ampleur des vestiges conservés appelle à renouveler la place de ces sociétés dans l’histoire du pays et ses relations avec le royaume chrétien d’Éthiopie.

 

Un ensemble unique de stèles éthiopiennes

Cette exposition s’appuie sur un ensemble unique de stèles éthiopiennes conservées dans les collections du Weltkulturen museum de Francfort suite aux missions de l’ethnologue Adolf E. Jensen. Près d’une dizaine de monolithes provenant du site de Tuto Fela sont présentés pour la première fois en France, en association avec des dessins et aquarelles réalisées sur le terrain par l’artiste Alf Bayrle. Cette sélection est complétée par un large choix de sculptures, objets, photographies et archives de fouilles provenant de collections publiques françaises et allemandes (musée du Quai Branly -Jacques Chirac, Paris ; Frobenius-Institut, Francfort …).

Objets collectés sur le terrain, vidéos et entretiens réalisés lors des deux dernières missions (2022-2023) complètent le dispositif pour donner à voir et à entendre les habitants vivant à proximité de ces sites, sources de récits renouvelés.

Cette exposition sera déclinée dans un deuxième temps en Éthiopie en s’appuyant sur les collections et la documentation conservée dans les différentes institutions, en collaboration avec le musée national d’Addis-Abeba et l’ARCCH (Ethiopian Authority for Research and Conservation of Cultural Heritage). Un important programme de sensibilisation et de formation des communautés locales accompagne ce projet en pays.

 

 LE MUSÉE FENAILLE

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Musée Fenaille
14 Place Eugène-Raynaldy
12000 Rodez

 

 

 JUSQU'AU 3 NOVEMBRE

 

 

lundi 28 octobre 2024

COMMENT NE PAS AIMER LOGOVARDA ?

 

 J'ai découvert LOGOVARDA en 2021 chez Didier Simon. 

Depuis cet artiste enchante mon quotidien et retrouver de nouvelles œuvres en ce mois d’aout 2024 fut une joie véritable !


 










 

"Le monde de Logovarda est en lutte contre le monde extérieur, où prédomine le Mal, pour lequel il n'éprouve que répulsion et qui le révolte: "La normalité du monde, c'est ce qui nous fait admettre, au jour le jour, que des humains poussent d'autres humains menottés, qu'ils les fouettent, les jugent, les supplicient." "

 








 

"Comme certains écrivains écrivent le même livre tout au long de leur vie, sous couvertures de titres qui, indirectement, se répondent, Logovarda peint indéfiniment le même tableau, expression de l'univers singulier qui le hante, composé des mêmes figures (des à-plats de couleur "rouge d'enfer" ou "noir de pétrole" surtout), inlassablement."

 




LOGOVARDA


Impossible de parler des œuvres de LOGOVARDA sans l’avoir rencontré et sans connaître sa bienveillance et sa simplicité de cœur.
Indispensable pour comprendre  combien ses œuvres sont empreintes d’ondes positives.
Il faut beaucoup grandir et aller à l’essentiel pour transformer la force en puissance.
La matière est souvent épaisse, brute
La couleur profonde à dominance noire
Les personnages tranchés nous ramènent aux croyances fondamentales des civilisations premières.
Regarder une œuvre de LOGOVARDA est une immersion dans des courants profonds c’est comme plonger dans un bain  d’énergie heureuse !


LA GALERIE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

LE SITE DE LA GALERIE

LE SITE DE L'ARTISTE

 LE BLOG DE FRANCIS RICHARD

 LOGOVARDA ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

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Didier SIMON
LE CHAMP CLINEUF
22150 HENON
06 07 27 88 07