Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

.......................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
.........................................................................................

Affichage des articles dont le libellé est Bernard Coulon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Bernard Coulon. Afficher tous les articles

dimanche 20 septembre 2009

BERNARD COULON A MAASTRICHT (2)

MANIFESTAMAASTRICHT



« Il n’est de beau poème qu’un poème imposé à l’auteur par une puissance intime », disait Robert Desnos, et il me semble que, dans le domaine plastique, cette remarque s’applique parfaitement au travail de Bernard Coulon, aux fragments de l’énigme qui nous réunit en ces lieux.
Née de la destruction à la hache, en un geste fondateur particulièrement signifiant, des toiles de ses débuts, cette œuvre singulière s’impose par-delà la disparition de son créateur, comme aussi fascinante qu’exceptionnelle, tant dans ce qu’elle fait voir à celui qui regarde que dans ce qu’elle dévoile de la personnalité de l’artiste. Exceptionnelle par sa richesse et la profondeur du questionnement qu’elle recèle, cette œuvre est également fascinante à plusieurs niveaux : au niveau esthétique, d’abord, par la beauté des structures qui la composent, quelle que soit la période considérée, au niveau intellectuel ensuite, par ce qu’elle suppose de rigueur dans la démarche, rigueur qui transparaît dans la qualité des croquis préparatoires comme dans la minutie de la réalisation, au niveau spirituel enfin par sa dynamique interne et le mystère qui l’habite.
Particulièrement inclassable, elle relève de la peinture, de la sculpture, du dessin, de l’architecture et même dans les derniers temps de l’art du maître-verrier. Bernard Coulon a toujours eu recours au verre, peut-être pour protéger ses œuvres, surtout pour créer une médiation, voire une distance entre elles et le spectateur. En effet, elles ne se donnent jamais, mais sont à conquérir, à apprivoiser. Le verre, qui isole le travail du monde extérieur, ménage un espace plus ou moins marqué où résonne sur fond de quête du sens et sous forme d’un rythme dans l’harmonie ce qui est sans doute la seule véritable préoccupation de cet amateur de musique : le rapport de l’être à l’art. Travail sur l’opacité, la translucidité, la transparence, chaque œuvre se compose d’une ou plusieurs plaques de verre, superposées, parfois peintes, marquées de signes, gravées ou dépolies par endroits, ce qui explique la multiplicité des tons, à moins qu’elle ne soit constituée de fragments de carton, de papier, adoptant parfois des formes proches de celles que l’on peut voir dans certaines des dernières œuvres de Tanguy. Les couches de verre, jusqu’à trois dans certains cas, arrêtent le regard, le filtrent dans les œuvres murales, tandis que les stèles, que traverse la lumière, relèvent d’une certaine forme de mysticisme, celui, un peu désespéré, d’un homme qui écrivait peu de temps avant sa disparition : « Je peins pour tuer ma mort ».
Cette œuvre, qui est d’abord un cheminement de la pensée dans la matière, un piège à temps, aussi, nous interroge sur l’essentiel, sur ce qu’il faut bien considérer comme le sacré, faute de terme plus adéquat, du fait de sa nature clairement métaphysique, en une quête dans l’abstraction des causes premières et des fins dernières, « peut-être une prière, au sens religieux », disait l’artiste. Des reliefs peints aux partitions et aux alphabets de ces signes perdus dont la quête le hantait, mais dans un perpétuel balancement entre le voilé et le dévoilé, le lisible et le suggéré, le montré et le celé, qui interroge à un autre niveau que celui simplement de l’esthétique, le travail trouble par son austérité que trahit la méfiance à l’égard de la couleur.
Il faut en effet attendre les dernières créations pour voir vraiment celle-ci réapparaître, avec une force, il faut bien le dire, qui n’est pas sans faire songer à ces hommes de foi qui, au temps du gothique, donnèrent l’éclat de leur âme au chœur des cathédrales. Il n’est pas indifférent qu’un grand nombre des dernières œuvres de Bernard Coulon soient des stèles, dont la verticalité symbolise une certaine forme d’élévation, à la manière de ces monuments mégalithiques de nos contrées ou de ceux que nous dressons pour honorer nos disparus et établir un lien entre la terre qui les abrite et la voûte étoilée qui scintille sereinement sur nos têtes.
Bernard Coulon, à propos de ce qu’il faisait, avait écrit : « Mon travail n’est pas plus que celui de l’homme préhistorique qui laisse un signe, une trace dans l’espace et le temps. De simples signes, et non une écriture, à moins que l’écriture ne soit que des signes qui se tordent, qui dansent, qui questionnent le vide ». Ce sont ces traces que je vous invite à suivre maintenant, en cherchant votre propre voie, d’alphabet en partition, entre les Veilleurs du Temps et ceux du Silence, impassibles…

Patrick Lepetit, septembre 2009.



Merci à Marie pour ces deux photos .....


vendredi 11 septembre 2009

BERNARD COULON A MAASTRICHT

MANIFESTAMAASTRICHT





Jakomijn Y. Kersten et
Arielle Noyère-Coulon ont
le plaisir de vous inviter à
l’exposition des oeuvres
de Bernard Coulon.

Bernard Coulon nous a quittés
récemment. Il nous laisse une
trace intense à travers ses
“signes perdus”.

Une confrontation avec le temps, enchâssée
en fragments... Ses «espaces-surfaces»,
ses alphabets, ses reliefs et ses stèles sont
comme des partitions, des poèmes matérialisés
en signes énigmatiques, les traces
silencieuses de l’infini.
Bernard Coulon écrivait: Je travaille
sur le vide, sur l’insupportable
mémoire.”

Il a réussi à trouver sa vibration entre temps et
espace, transparence et lumière. Son oeuvre
ne cesse de nous renvoyer son questionnement
sur notre être au monde.

VERNISSAGE 12 SEPTEMBRE 2009 À 17 HManifestamaastricht tiendra sa porte
ouverte du 13 jusqu’au 27 septembre
de 11 h à 19 heures.
Jusqu’au
25 octobre: rendez-vous par téléphone.
Manifestamaastricht
Brusselsestraat 30
6211 PE Maastricht
Tel: +31 433264184/5
Tel: +31 653787305
jakomijnykersten@artlover.com
http://www.manifestamaastricht.com/

.....et des photos, dés que possible, de cette exposition ......

Bernard était notre ami .
Nous aimons tout particulièrement son travail .
Je suis heureuse qu'Arielle ait eu la force de continuer la présentation de ses oeuvres .....
Des oeuvres à découvrir ABSOLUMENT .....
Que vos pas vous portent vers Maastricht en ce début d'automne .....


UN LIEN 

UN AUTRE

(cliquer)


dimanche 12 octobre 2008

BERNARD COULON : " JE PEINS POUR TUER MA MORT ".

BERNARD COULON EST MORT CE VENDREDI 10 OCTOBRE 2008....

Quelques heures plus tôt je parlais avec Marie, ma belle-soeur, son amie de cette exposition dont je rêve sur REIMS: les stèles magnifiques présentées au cryptoportique .

Je suis triste pour sa femme Arielle et pour Thomas son fils .

Je suis triste pour ses oeuvres en devenir.









Pour toi BERNARD ce tableau de GOYA que tu aimais tant ....



Ce SATURNE DÉVORANT UN DE SES ENFANTS (Saturno devorando a un hijo) qui me fascine et me terrifie autant que lorsque j'étais enfant...




.....et ce texte de Patrick Lepetit, son ami :

"Evidemment, parler de Bernard Coulon, c’est parler de son travail, de ce cheminement de la pensée dans la matière qui a absorbé jusqu’à la fin l’essentiel de son énergie et lui confère une place parfaitement singulière parmi ses pairs. Dans son petit livre Marelle sur les Parvis, Gabriel Bounoure, de la Nouvelle Revue Française, écrivait : « Si variés, si follement sensibles, si noirs, si désespérés, si pleins de rumeurs d’univers, si emportés par un temps inconnu ou immobilisés dans l’instant de félicité, tous les grands poèmes d’aujourd’hui témoignent de l’aptitude de l’homme à parler à l’homme au dessus de l’abîme, - comme si le poète jugeait possible de se faire créateur de l’homme avec son souffle, l’espace d’une seconde, comme s’il jugeait possible de faire de sa particularité compliquée et misérable la manifestation de cette simplicité absolue – qu’on ne peut sans doute refuser d’appeler l’Etre ».

Avec ses mains, avec son âme, de manière très exactement métaphysique, mais par delà toute référence à une transcendance identifiable, il me semble bien que c’est là précisément ce que Bernard Coulon a toute sa vie entrepris de faire, à travers ses espaces-surfaces et ses talismans, ses partitions et ses alphabets, ses reliefs et ses stèles, tous ces poèmes matérialisés qu’il nous laisse en héritage, lui qui écrivait en décembre dernier « je peins pour tuer ma mort ».
Il s’agit bien là d’un parcours d’ordre métaphysique, donc, en ce sens qu’il est quête dans l’abstraction, « peut-être une prière au sens religieux », disait-il, des causes premières et des premiers principes, à travers les jeux de la lumière, de l’espace et du temps, les questionnements sans fin sur le vide et la mémoire. Ne confiait-il pas en effet travailler « sur le vide, sur l’insupportable mémoire »…

[A l’orée des années 1970, après avoir renoncé à la figuration, à laquelle il devait revenir plus tard par le truchement de dessins qui forment une facette aussi splendide que mal connue de son œuvre, Bernard Coulon entreprenait la construction de ces premiers reliefs peints enchâssés dans des boites fermées par une vitre que l’on appellera ensuite espaces-surfaces. Le verre déjà y faisait son apparition comme frontière entre l’espace intérieur de l’artiste et le regard du spectateur, devant dépasser son propre reflet, se dépasser dans une démarche volontaire, pour y atteindre. Puis progressivement, les boites, « aux apparences de stèles ou de reliquaires», dit Michel Voiturier, se firent de moins en moins profondes, les noirs, les blancs et toutes les nuances de gris supplantèrent les couleurs qui avaient jusqu’alors habité l’œuvre. Le verre, enfin, de plus en plus présent dans sa matérialité blessée, griffée ou peinte, polie et dépolie, s’affirmait non plus comme interface entre deux réalités mais comme acteur de plein exercice de l’œuvre, ouvrant celle-ci à une approche moins conflictuelle – « Finis les buissons agressifs d’autrefois », notait ainsi Yves Daïdé en 1996 -, dévoilant parfois des arrière-pays qui me faisaient, à moi, songer parfois à certaines œuvres de Claude Gelée, le Lorrain.]

Le travail actuel sur le verre commença au début des années 1990. « Le verre m’a toujours questionné », écrira plus tard Bernard, « sa surface pratiquement invisible (être ou ne pas être) et son espace à la fois limité et illimité de par sa transparence ». Dès lors, Bernard joua sur la profondeur de la lumière, qu’il creusait, piégeait, canalisait, explorait de toutes les manières par le moyen, notamment ces dernières années, des couleurs enfin retrouvées mais rarement chaudes, d’alphabets de signes perdus qui renvoient à un mystère dont la lisière du verre cèle les arcanes. Aboutissement d’une longue démarche offrant les clés d’une traversée, moins évidente qu’on ne le supposerait, des apparences, cette œuvre se mit en résonance avec le réel, tout en conservant une part de son secret qui est aussi celui de l’artiste qui se livrait ainsi tout en se protégeant. En résonance, ai-je dit, car, comme l’indiquent certains titres, une vibration, d’ordre musical, parcourt les travaux, établissant une relation au monde dont on ne peut que constater qu’elle n’est pas sans lien avec ce qu’il faut bien appeler le sacré, en ce qu’il est volonté de conjurer ou d’habiter la mort, mais un sacré qui prend la forme d’un élan « vers l’espace, le temps, la lumière », d’une attente, au moins d’une interrogation sur la présence, au sens où l’entend Yves Bonnefoy, de présence au monde.

Miroitements et transparences font alors vibrer les stèles, toujours au bord d’un mystère qui refuse de dire son nom, d’un vertige qui nous emporte avec l’artiste dans la lumière hiératique d’un temps qui vibre, d’un espace où la beauté, ce caprice du hasard dans l’œil de celui qui regarde, nous entraîne au-delà de ces miroirs où le poète René Char déjà avait inscrit : « Nous n’avons qu’une ressource avec la mort : faire de l’art avant elle ». Car ici, on piège le temps, on dialogue – mais avec qui ? - sur le silence du temps, on veille sur le silence et la durée, on transmue par une alchimie à nulle autre pareille la lumière en temps, un temps qui au-delà des hommes, par delà la mort, devient celui de l’œuvre, cette œuvre qui, comme toutes les œuvres de quelque importance, transcende l’humaine condition en l’éclairant.

En ces temps de néons blafards, crus, faits pour éblouir vainement, voire aveugler, dans la bonne logique du spectacle, ce travail, fruit d’une « démarche exigeante qui se déroule à l’abri du goût du jour », disait déjà le docteur Demol, très proche de lui, en 1990, cette création inclassable mais d’une grande rigueur dans sa cohérence comme dans son inventivité qui tutoie en permanence l’ineffable ne pouvait, à notre grand dam, que rester discrète. Retrouvant depuis peu, sans doute intuitivement, le souffle des hommes de foi qui donnèrent aux édifices du moyen âge leur si précieuse et si pure lumière intérieure, Bernard Coulon écrivait pour sa part : « Mon travail n’est pas plus que celui de l’homme préhistorique qui laisse un signe, une trace dans l’espace et le temps. De simples signes, et non une écriture, à moins que l’écriture ne soit que des signes qui se tordent, qui dansent, qui questionnent le vide ». Ailleurs, il précisait : « Les signes sont des traces, comme les cendres. Ce qui n’est plus là, sous forme de fragments ».

« Etre au monde est une belle oeuvre d’art qui plonge ses artisans dans la nuit » affirmait René Char. Bernard est donc désormais lumière, cette lumière qu’il poursuivait. Son corps, devenu cendres, « entre héritage du temps et incinération purificatrice du Phénix » dirait son ami Jacky Legge, ces cendres qui donnent aujourd’hui un sens singulier à certains des derniers travaux, va être rendu à la poussière, mais il reste quant à lui bien présent parmi nous à travers ces œuvres qui ne cesseront jamais de nous interpeller, car, comme disait Char, encore, « Vivre, c’est s’obstiner à achever un souvenir ? Mourir, c’est devenir, mais nulle part, vivant ? » et puis, « La grandeur réside dans le départ qui oblige. Les êtres exemplaires sont de vapeur et de vent ».

Et le temps est venu pour nous de laisser ses Veilleurs du Temps le veiller.

Patrick Lepetit
In Memoriam Bernard Coulon

vendredi 30 mai 2008

AUTOPORTRAITS

DERNIER WEEK END pour découvrir les stèles de BERNARD COULON ......






Nous on aime inconditionnellement......

Merci à Umberto Bertozzi et à sa Lettre d'art ...à découvrir si vous habitez en Champagne-Ardennes :


LETTRE D'ART 

(cliquer)


samedi 17 mai 2008

BERNARD COULON A AUMENANCOURT

Aujourd'hui c'est le grand jour !




Vernissage à 18h30 au Centre d'Art et de Culture d'Auménancourt !!!











Merci à Véronique Valette (regardez ses sites Textures et Cantabile , elle y parle de Bernard
et ses photos sont magnifiques).

Merci à Apolline , Arielle, Léonora et Marie pour leurs photos





Voici le texte écrit par Patrick Lepetit pour son ami Bernard :


"Dans son petit livre Marelle sur les Parvis, Gabriel Bounoure, de la Nouvelle Revue Française écrivait : « Si variés, si follement sensibles, si noirs, si désespérés, si pleins de rumeurs d’univers, si emportés par un temps inconnu ou immobilisés dans l’instant de félicité, tous les grands poèmes d’aujourd’hui témoignent de l’aptitude de l’homme à parler à l’homme au dessus de l’abîme, - comme si le poète jugeait possible de se faire créateur de l’homme avec son souffle, l’espace d’une seconde, comme s’il jugeait possible de faire de sa particularité compliquée et misérable la manifestation de cette simplicité absolue – qu’on ne peut sans doute refuser d’appeler l’Etre ».

Avec ses mains, avec son âme mais sans que cela fasse référence d’aucune manière à une
quelconque foi, nonobstant le lieu où se tient cette exposition, il me semble bien que c’est précisément là ce qu’entreprend Bernard Coulon à travers ses stèles et ses talismans, tous ces poèmes matérialisés, que vous découvrez aujourd’hui.

Comme le met en évidence la disposition des pièces dans l’espace, Coulon joue sur la profondeur de la lumière, qu’il creuse, piège, canalise, explore de toutes les manières par le moyen de couleurs qui ne sont que rarement chaudes, d’alphabets de signes perdus qui renvoient à un mystère qu’il nous laisse le soin de percer une fois franchie la lisière de verre qui en cèle les arcanes. Aboutissement d’une longue démarche qui offre les clés d’une traversée, moins évidente qu’il n’y paraît, des apparences, cette oeuvre se met en résonance avec le réel, par la médiation du verre, tout en conservant une part de son secret qui est aussi celui de l’artiste, qui se livre ainsi tout en se protégeant. En résonance, ai-je dit, car, comme l’indiquent certains titres, une vibration parcourt ces travaux, établissant une relation au monde dont on ne peut que constater qu’elle n’est pas sans liens avec ce qu’il faut bien appeler le sacré, en ce qu’il est volonté de conjurer la mort, dont les cendres rappellent le caractère inéluctable, mais un sacré qui prend la forme de l’attente, au moins d’un questionnement sur la présence, au sens où l’entend Yves Bonnefoy, de présence au monde.

Car ici, on piège le temps, on dialogue – mais avec qui ? – sur le silence du temps, on veille dans le silence et la durée, on transmue par une alchimie à nulle autre pareille la lumière en temps, un temps qui au-delà des hommes, devient celui de l’œuvre, qui comme toutes les œuvres de quelque importance, transcende l’humaine condition en l’éclairant.

Avant, cependant, de vous laisser jouir de nourritures toutes terrestres en déambulant à la recherche de votre voie parmi les signes, stèles et symboles de l’artiste, qu’il me soit permis de remercier François Schmidt, ce créateur qui sait prêter l’œil au travail de ses pairs, Sophie Lepetit dont le dévouement a permis que tout ceci ne soit pas qu’un songe ainsi que Dominique Arestier et l’Association La Pierre Longe.

« Être au monde est une belle œuvre d’art qui plonge ses artisans dans la nuit », disait René Char. Bernard Coulon, lui, nous plonge dans la lumière hiératique d’un temps qui vibre, où la beauté, ce caprice du hasard dans l’œil de celui qui regarde, vient nous prendre la main pour nous conduire au-delà des miroirs. Mais c’est à vous, désormais, d’en juger. "

P.Lepetit
Mai 2008



jeudi 8 mai 2008

EXPOSITION DE BERNARD COULON

Bernard Coulon "arpenteur d'alphabets perdus" , un artiste à découvrir absolument...






Quand on aime un artiste on rêve de le faire connaître au monde entier...



Je connais Bernard depuis des années et je suis heureuse de sa venue en Champagne -Ardenne.

Grâce à François Schmidt (artiste rémois ) , grâce à Dominique Arestier (responsable de l'Association Culturelle "La Pierre Longe") une superbe exposition sera proposée dans le centre d'Art et de Culture d' Auménancourt (10 km au nord de Reims ) du 17 mai au 1er juin 2008.

C'est une ancienne église (l'Eglise de Pontgivart) ,un lieu qui se prête à la magie des stèles de Bernard.



le dimanche 18 mai
le vendredi 23 mai
le samedi 24 mai
le dimanche 25 mai
le vendredi 30 mai
le samedi 31 mai
le dimanche 1er juin

De 14 h 30 à 18h30


Si vous voulez en savoir plus sur Bernard et regarder une vidéo où il explique son travail :


ICI

Un autre lien sur une précédente exposition (en Belgique)




ICI 






"Il y a dans l'oeuvre de Bernard de belles ouvertures sur l'invisible "
Patrick Lepetit




"Le parti pris de Bernard Coulon est de travailler sur des signes dont le code nous échappe et qui par voie de conséquence se chargent de sens multiples.

Les alphabets auxquels il se réfère ne sont pas les nôtres .Ils ressemblent à des écritures diverses : runique ,grecque, hébraïque...."






Si vous voulez venir au vernissage le samedi 17 mai à 18h30 ,donnez moi votre adresse en envoyant un mail sur "lesgrigrisdesophie@free.fr et vous recevrez une invitation!!!