Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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mardi 17 octobre 2023

DES NOUVELLES DU PETIT PARIS A SAINT DIZIER

 

Passage à Saint-Dizier et nouvel arrêt pour prendre des photos du Petit Paris !

 

 

 








 

Un texte de Henri-Pierre Jeudy pour accompagner mes photos :


Magasin de lingerie et de bonneterie, le Petit Paris a été transformé par Marcel Dhièvre en ce qu’il est convenu d’appeler un lieu « d’art insolite ». Pour des raisons de taille, l’espace choisi par des habitants paysagistes est rarement dans une ville, il se trouve plutôt à l’écart des milieux urbains. Choisir son propre magasin en ville est une manière de capter quotidiennement le regard des citadins dans l’espace public.

En ne se retranchant pas sur un territoire plus ou moins caché que les gens viennent découvrir, tel un secret dévoilé, Marcel Dhièvre offre la possibilité d’une visibilité immédiate des multiples expressions métaphoriques de sa féérie. Les façades qui ne sont pourtant pas grandes, présentent sa légende en « pleine ville », provoquant des effets d’étrangeté malgré la vue familière qu’impose son implantation rendue plus monumentale depuis sa restauration. Le Petit Paris manifeste sa souveraineté urbaine grâce à la passion de cet homme inventif qui a créé en son lieu une véritable constellation de symboles connus de tous. C’est un livre « à ciel ouvert ».

Dans sa voyotte, Marcel Dhièvre travaillant chaque jour l’édifice lilliputien de son Petit Paris, conviait les voisins et les passants à confectionner les façades de leurs habitations, aussi exigües fussent-elles, en paysages imaginaires. Aurait-il souhaité que dans toutes les voyottes les fruits de l’imagination de chacun créent une nouvelle esthétique urbaine ? Le terme de voyotte serait alors devenu l’expression d’un
mythe. Une nouvelle utopie urbaine aurait été mise en scène avec une reconquête de l’espace public par le travail quotidien de créations pour le moins singulières.

Ce que Marcel Dhièvre, tout au long de sa vie et du temps consacré à son œuvre, révèle au regard des passants et des voisins, c’est le paradoxe d’une « intimité publique ». Comme dans un rêve éveillé, il dévoile l’intimité de son imagination en la figurant dans le grand récit de ses deux façades du Petit Paris. Il recrée publiquement une énigme familière qui soutient la lecture pour tout un chacun de ce récit devenu légende du monde tout en puisant son inspiration dans les signes tangibles de la réalité telle qu’elle nous est présentée conventionnellement.

Marcel Dhièvre tire de la convention (la Tour Eiffel représentant Paris) ce qui fait la puissance de son imaginaire. Il intériorise le dehors en jouant avec les signes les plus stéréotypés de notre culture. Telle est son originalité de citadin paysagiste.



LE PETIT PARIS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

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Juin 2023



vendredi 3 septembre 2021

DES NOUVELLES DU PETIT PARIS A SAINT DIZIER

 

C’est en 1923 que Marcel Dhièvre ouvre son magasin de lingerie et de bonneterie « Le Petit Paris ». Au cours des années 1950, il commence à décorer les murs de sa boutique, utilisant essentiellement des morceaux d’assiettes cassées. Mais c’est surtout à la retraite qu’il consacra à son travail décoratif tout son temps, «Pour moi l’essentiel est de faire sourire les gens quand ils passent et d’égayer la rue, j’ajoute juste un peu de couleur dans la grisaille des jours » disait l’artiste. Il a donc réalisé sur la façade la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe, revisité la fable du corbeau et du renard et peint  sur le mur de la voyotte (petite ruelle qui desservait autrefois les vignes) attenante des fleurs, des oiseaux, des papillons, des abeilles.

Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1984, Le Petit Paris a été récemment restauré de manière remarquable.

Le Petit Paris  a rouvert en septembre 2019 sous le concept d’un bar culturel. L’initiative portée par l’association « Au Petit Paris » répond au souhait de la Ville de Saint-Dizier de valoriser et d’animer ce cadre pittoresque. Concrètement, l’association a pour vocation de créer du lien social autour de produits locaux et d’activités culturelles ouvertes à tous.

Le bar propose des boissons produites localement, et des planches de charcuteries et de fromages locaux. Au Petit Paris invite les habitants à des soirées jeux, concerts, café-philo ou conférences organisées en partenariat avec des associations locales. Le Petit Paris est également ouvert de manière occasionnelle et lors de rendez-vous incontournables : Saint-Patrick, Beaujolais nouveau, Fête de la musique, Festival Eclectik rock…

La Mairie de Saint-Dizier  continue à faire des projets autour de cet environnement  et il semblerait qu’un Centre d’Art Brut soit à l’étude  avec des expositions temporaires et des résidences d’artistes.

 











 

LE PETIT PARIS ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

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Juin 2021 


samedi 5 mai 2018

LE PETIT PARIS DE SAINT DIZIER

De passage à Saint-Dizier ... nouvelle visite AU PETIT PARIS !












Et quelques jours après un article d'Emmanuelle Schmitt, attachée de presse pour la Ville de Saint-Dizier :

Petit Paris à Saint-Dizier : renouveau pour la maison d'art brut

"Fin février, le projet d'extension et de rénovation du Petit Paris, maison d'Art brut située à Saint-Dizier (52), a débuté par la démolition de la maison attenante. Inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, le Petit Paris va être reconverti en bar culturel.
La Ville de Saint-Dizier souhaite animer et faire vivre Le Petit Paris, maison d'Art brut, située au 478 avenue de la République en plein coeur du quartier de La Noue, et inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Ainsi, après avoir entrepris en 2011-2012 sa rénovation complète, à l'identique de ce qu'elle était à l'époque de son créateur Marcel Dhièvre, la municipalité va mener les travaux nécessaires pour créer un établissement recevant du public.
Les travaux vont débuter, très prochainement, par la démolition de la maison attenante. La transformation du Petit Paris en bar culturel se déroulera ensuite d'avril à septembre-octobre 2018. Il s'agit d'aménager un bar et un espace sanitaire et de créer un accès supplémentaire par la voyotte, en face de l'extension créée. L'ensemble des travaux devrait être achevé en octobre 2018 pour une ouverture du bar culturel pour la fin d'année. Le coût total du projet est estimé à 350 000 euros ttc. À ce titre, des subventions ont été sollicitées auprès de plusieurs partenaires, notamment institutionnels comme la Région Grand Est et la DRAC.

« La forme du projet est contrainte par l'emprise laissée par la démolition de la maison attenante ainsi que par le gabarit du Petit Paris. La ligne de toiture reprend l'écriture des shed, trace des ateliers existants dans ces voyottes au début du XXe siècle. La toiture en zinc est percée par une grande verrière en structure acier et un shed vitré sur la friche, permettant d'apporter la lumière au coeur de l'extension. A l'intérieur de l'espace, une déclinaison de teintes entre les différents espaces - salle, salon, bar, mezzanine et scène - sera proposée. Le jeu entre bardage et les ouvertures offrira une variété d'ombres sur les différentes surfaces au fil de la journée » décrit Charlotte Lurat, architecte-urbaniste à l'agence Le PréTexte Urbain.
Le Petit Paris est à l'origine l'enseigne au charme désuet d'un modeste magasin de confection des années 50 tenu par Marcel Dhièvre au coeur du vieux quartier de La Noue. Pendant 30 ans, le commerçant a décoré les façades et l'intérieur de sa maison avec les débris de faïence, des motifs en ciment et des frises peintes rendant l'édifice unique. Le café culturel sera animé par de multiples évènements tels que des conférences, des concerts ou des spectacles. Le pari de la Ville de Saint-Dizier est d'accompagner, par ce projet, la revalorisation du quartier et de contribuer à l'attractivité du territoire, tout en préservant un patrimoine original et réputé dans le milieu de l'Art brut français."


L'ARTICLE 


LES GRIGRIS DE SOPHIE ET LE PETIT PARIS

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Mars 2018

MERCI Michel Leroux pour l'envoi de cet article

vendredi 15 février 2013

GAZOGENE PRESENTE ANDRE ESCARD L'EXPLORATEUR DE L'ART BRUT



C'est Michel Leroux qui le premier m'a parlé d’ANDRE ESCARD .
Tout ce qu'il pouvait me dire me fascinait totalement et j'avoue que j'ai été séduite par cet homme
chaleureux, enthousiaste, capable de passer des heures et des heures à rédiger des  fiches, à coller des photos, des articles, des informations nombreuses et variées et surtout, surtout à rencontrer des artistes et à visiter des sites d'Art Brut, singulier, insolite ou populaire .

En mai 2012 est parue la première partie que la revue GAZOGÈNE a décidé de consacrer à cet homme étonnant " L'explorateur de l'art brut. André Escard, archives et documents" .




 Dans cet ouvrage de 78 pages, une introduction  de Jean-François Maurice, ami d'André Escard et créateur de la revue, des photos couleurs (plus de 150  !)


Jean-François Maurice et André Escard dans son burau des Crapottes en 1992- photoMichel Leroux)

 ... et différentes parties consacrées à :

 - Gabriel Albert 
- Pierre Avezard
- Georges Bergerat 
- Octave Berthelot
- Martial Besse
- Charles Billy 
- Yves Bourgeois
- Marcello Cammi
- Cardo
- Albert Chasseray 
- Fernand Chatelain 
- Chomo

  (André Escard chez Chomo en 1985 -photo Michel Leroux )

 - Madame Devidal
- Marcel Dhièvre 
- Raymond Dreux
- Roland Dutel
- René Escaffre
- Lucien Favreau
- Gaston Gastineau
- René-François Grégogna
- Raymond Guittet 

Et pour terminer cet ouvrage, car plus qu'une revue, c'est vraiment à un livre que l'on a affaire ici, une conclusion de Jean-Claude Caire " Les pérégrinations d'André Escard" .

Pour moi cette revue est un vrai bonheur à lire et à regarder, le plaisir de retrouver les lieux visités ( Gabriel Albert, Marcel Dhièvre, Fernand Chatelain, Lucien Favreau...)  et la tristesse aussi de voir des  photos inédites de lieux disparus ( Martial Besse, Marcello Cammi...).

Cet été j'ai eu la chance, grâce à Michel Leroux de rencontrer Jean-François Maurice et de découvrir les Archives Escard.

 (Les bacs et les fiches des archives Escard - photo Michel Leroux)


Un moment magique, unique  ! Des heures à regarder le travail de cet homme ! Beaucoup d'émotion, de rires, de joies .... et de photos !
Mon rêve serait de partir à la recherche des cerfs d'Andrè Escard et de regarder ses fiches une à une .


Aujourd'hui j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer, j'ai reçu un mail de Valérie :





" Le périple  entamé en 2012 avec André Escard au fil des pages de Gazogène n’est pas terminé puisque la seconde partie est sous presse et devrait sortir courant février 2013.
 “André Escard, explorateur de l’Art Brut” et  la suite de ses pérégrinations sont donc à retrouver dans le prochain numéro (34) de la revue.
Nous en étions restés au jardin de sculptures de Raymond Guitet, le nouvel opus reprend le parcours à partir du site (aujourd’hui disparu) d’André Hardy.
80 pages (dont 55 en couleur) de photos inédites prises dans les années 80 et 90 pour un voyage auprès de ces créateurs hors-normes qui poétisent leur environnement.
Précieux témoignages en images où l’on retrouvera tour à tour Marcel Landreau, Pierre Rapeau, Picassiette, Raymond Reynaud et beaucoup d’autres.
Textes de J. F. Maurice et Michel Leroux.
Conception graphique Jean-Michel Chesné."



Pour commander la revue :
Librairie Ancienne V. Rapaud 
1, Place de la Libération 
46000 Cahors 
Tél. 05 65 35 71 30

20 euros port compris.
Chèque à l’ordre des Amis de Gazogène.
Possibilité de se procurer la première partie ( n° 33) : 20 euros à la même adresse.

ou pour les parisiens et les visiteurs de La Halle Saint Pierre directement à la Boutique !

La HALLE SAINT PIERRE 
2 rue Ronsard 
à Paris


N'hésitez pas et partez explorer l'ART BRUT 
avec ANDRE ESCARD !



(Andrè Escard et son fameux agenda -photo Michel Leroux)

A propos de la photo d’André avec son ‘agenda’ : En fait, il s’agit de son carnet d' adresses. 
Lui seul pouvait s’y retrouver m'écrit Michel Leroux  ! 

vendredi 19 octobre 2012

LE MYCELIUM D'OCTOBRE EST ARRIVE !







Vous y trouverez les quatre vidéos passionnantes de Laurent Danchin " Refonder l'école : oui mais comment" , le Petit Paris de Marcel Dhièvre, les tableaux de coquillages d'Yves Durand, les autoportraits humides de Jean-Luc Giraud l'homme qui fait parler les images, un texte de Laurent Danchin sur Davor Vrankic  et le nouvel ami de Mycelium Henk Van Es et son blog
" Outsider Environments Europe" et bien sûr la croisade pour sauver les Rochers de Rothéneuf !


Promenez-vous ! Régalez-vous !

LE SITE DE MYCELIUM vrai richesse dans la grisaille de ces jours d'automne !


*** Il est encore temps de s'associer à la défense des Rochers ... sur les Grigris

(cliquer sur les liens en rouge ! )

mercredi 19 septembre 2012

LE PETIT PARIS ET LES JOURNEES DU PATRIMOINE 2012



« Bien connu des amateurs d’architectures singulières, le Petit Paris de Marcel Dhièvre faisait partie de ces lieux que l’on disait depuis longtemps en voie de disparition. Aussi est-ce avec surprise et émerveillement que l’on assiste aujourd’hui à la résurrection de ce joyau de l’art naïf, proche de l’art brut par l’accumulation décorative. Et même si les puristes, amoureux de la poésie des ruines, y trouvent à redire, il faut saluer ici l’intelligence des responsables qui ont senti combien un lieu aussi charismatique pouvait contribuer à réenchanter un tissu social en pleine mutation. Et applaudir le talent artistique du restaurateur passionné qui a su, avec modestie, s’effacer derrière l’œuvre d’un autre pour en faire profiter les générations futures. » ce texte a été écrit par Laurent Danchin, écrivain et  critique d’art , pour LES JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE de Saint Dizier.

Ce week end, en effet, LE PETIT PARIS et son restaurateur RENAUD DRUBIGNY ont été à l'honneur !
Plus de 700 personnes se sont déplacées pour visiter ce " petit bijou" et rencontrer celui qui a su rendre vie au lieu mais aussi aux sculptures de MARCEL DIEVRE .
Une belle réussite pour la ville de Saint-Dizier !














Merci à Stéphane Lahierre pour son accueil chaleureux et sa disponibilité .



(Laurent Danchin, Renaud Drubigny et Stéphane Lahierre devant le Petit Paris- 15/09/12)

 





 (qui propose un texte de Laurent Danchin traduit en anglais)


(cliquer sur les liens)


Et bientôt sur LES GRIGRIS les cerfs de Marcel Dhièvre !