Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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lundi 20 janvier 2025

CAROLINE DAHYOT VUE PAR HELENE VATIN

 

 Parce qu’il y a des rencontres, des hasards de vie étonnants ....

 

 


 
"Identité multiple, résolument humaine
Artiste avant tout, un peu sorcière peut-être
Elle porte son regard innocent et lucide sur le monde,
Avec candeur, sans naïveté.

Puissance fragile que l’on ne peut faire taire,
Dont la vulnérabilité est la force, dont le coeur est l’âme,
En dedans, au dehors,
Sur le fil et au fil des liens,
À contresens sans se contredire.

À la rencontre d’une création sincère et singulière…"
 
 








CAROLINE DAHYOT VUE PAR APOLLINE LEPETIT


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Fin novembre 2024



vendredi 8 janvier 2021

CAROLINE DAHYOT VUE PAR APOLLINE LEPETIT





CAROLINE DAHYOT


Femme. Enfant. Mère.

Identité multiple, résolument humaine
Artiste avant tout, un peu sorcière peut-être
Elle porte son regard innocent et lucide sur le monde,
Avec candeur, sans naïveté.

Puissance fragile que l’on ne peut faire taire,
Dont la vulnérabilité est la force, dont le coeur est l’âme,
En dedans, au dehors,
Sur le fil et au fil des liens,
À contresens sans se contredire.

À la rencontre d’une création sincère et singulière…


HABITÉE

Caroline Dahyot sait faire jaillir son art sur tous les supports possibles : sur le papier, les murs, sur le plancher, au plafond, dans chaque poupée, sur chaque drap, chaque morceau de tissu…

L’endroit où elle habite est habité.

La présence rassurante et enveloppante de ses créations forme un cocon où l’on peut se sentir à l’abri du monde. La constante de son travail est la représentation du vivant : on y trouve toujours un visage, un corps, un humain ou un animal, des motifs floraux et végétaux, des couleurs vibrantes… Certains motifs évoquent également le confort de la maison, comme les objets du quotidien ou la figure récurrente du chat.

Par sa création, Caroline Dahyot s’approprie les lieux, c’est ainsi qu’elle se sent chez elle.
Par cette omniprésence du vivant, elle n’est plus jamais seule, elle se protège de l’abandon…


HANTÉE

L’idée de l’abandon la hante depuis l’enfance.
Depuis toujours, la maternité l’obsède, la famille lui apparaissait comme une parade à cette profonde  angoisse de la solitude, un idéal de complétude.
Les figures humaines qu’elle représente dans ses œuvres ne sont d’ailleurs pas des inconnus, ce sont souvent des personnes bien réelles : des autoportraits pour commémorer ses souvenirs en compagnie de ses proches, des portraits de ses enfants, de ses amours…

L’humain n’est pas un spectre anonyme dans son œuvre, elle y parle avant tout de relations, des liens qui unissent à ceux que l’on aime, des liens qui étouffent dans les relations toxiques, des liens qui brisent et qui réparent.

Sa création puise pleinement dans cette expérience : sa première poupée, elle la réalise, lors d’une séparation forcée avec sa fille. C’est la rupture avec le père de ses enfants qui la pousse dans une création compulsive, elle voit alors dans ses réalisations des « actes magiques » lui permettant de se protéger, de se garantir de bonnes faveurs.
Contre toute attente, cela a bel et bien pour elle un effet magique, mais pas celui qu’elle attendait : elle s’affranchit de la solitude, de son besoin d’être sauvée par un amoureux, elle se libère et s’accomplit par sa création.


CHANTER

L’identité et la création de Caroline Dahyot sont multiples, elle chante cette liberté.

Dessinatrice, peintre, sculptrice, artiste textile, mosaïste, chanteuse, elle excelle dans toutes sortes de techniques sans jamais se départir de son style si reconnaissable.
L’œuvre de Caroline Dahyot peut paraître naïve et douce au premier abord, mais elle a su en vérité y exprimer une part d’enfance qui s’accroche, l’enfance dans ce qu’elle a de plus intensément coloré mais aussi de plus sombre, avec ses craintes et ses bulles d’air, avec son imagination débordante qui nourrit des images foisonnantes et ne s’embarrasse pas de cadres et de limites…
Ses couleurs débordent et envahissent, transforment les espaces vierges en espaces d’expression; le papier ne suffit plus, elle peint et dessine désormais, entre autre, sur des draps de lit, de grands draps blancs qu’elle étend sur le sol pour mieux s’en approprier tous les recoins.

Dans cette œuvre textile elle inscrit des messages, d’une grande sagesse, d’une étonnante simplicité, d’une grande bienveillance, comme autant de portes qui s’ouvrent vers de nouvelles réflexions, les signes d’une maturité qui ne s’embarrasse pas d’un trop grand sérieux…
Elle y exprime son autonomie, comme dans l’œuvre  sur drap intitulée « ne faites pas de moi ce que vous voulez pour vous », hymne à la désobéissance et à sa liberté.
Dans « combien serons nous à survivre face au monde », elle s’interroge sur le bonheur et sur sa propre sensualité : « Je ne connais pas mon désir, mais je le ressens. », peut-on y lire.
L’approche artistique et humaine de Caroline Dahyot est celle d’une exploration constante, d’une réelle curiosité de l’autre, un regard résolument optimiste, lucide sans jamais devenir cynique.
« Il y a tant de raisons de vivre », comme on peut le lire sur son drap « Le Rêve ».











jeudi 30 avril 2020

COMMENT VIVRE SANS CAROLINE DAHYOT ?















 (Photos glanées sur Facebook)

JE MARCHE A FLEUR DE PEAU


Et si je marche à fleur de peau, ma peau devient une fleur qui grandit.
Dans le désert je marche à fleur de peau,
ma peau devient une fleur que l’on touche, et qui répond joyeusement,
une mélodie, même dans les villes abruptes,
même si je marche dans les foules  hostiles,
je deviens une fleur à fleur de peau,
qui dès qu’on la touche, devient un hymne d’amour.
Je marche à fleur de peau, dans les pires déserts,
dans les foules hostiles et haineuses.
Mais moi, je reste à fleur d’amour, et je grandis malgré tout,
je chante un hymne à l’amour,
et je vois les villes se transformer en champs de fleurs,
je marche à fleur de peau, et ma peau devient une fleur,
qui pousse même dans les pires déserts, et dans les villes les plus abruptes.
Ma fleur est heureuse, même seule ou mal accompagnée, ma fleur se réjouit d’être en vie.
Je marche à fleur de peau, sur le cours de l’eau,
qui annonce la tempête, mais je vais rester encore et encore à chanter l’amour,
à fleur de peau.
On ne pourra plus m'égratigner, me blesser.
Je n’ai pas d’armure mais j’aime profondément ces villes abruptes et ces déserts,
car ils sont la vie devant moi.
Je marche à fleur de peau et j’aime profondément, la vie qui s’offre à moi,
quelle qu’elle soit, et je l’accepte comme ça.
Je marche à fleur de peau dans la ville.
Il fait noir ce soir, cela ressemble à un coupe-gorge mais je n’ai pas peur.
Je chante l’amour dans la ville.
La foule se retourne, ne comprend pas de suite , elle se met à chanter à son tour.
On marche à fleur de peau, les fleurs poussent sans une goutte d’eau,
elles grandissent et dépassent les gratte-ciels.
Et nous chantons en chœur un hymne à la vie,
et nous chantons en chœur l’amour.
Nous acceptons la vie car elle est belle,
la ville s’illumine et le désert fleurit de jour en jour.
On marche à fleur de peau, et on chante l’amour,
et on chante l’amour.





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CAROLINE CHANTE

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CAROLINE VUE PAR AUDREY DESROSIERS

CHEZ JEANINE RIVAIS

(cliquer)


Caroline Dahyot
Villa Verveine
21 rue Saint Valéry
80460 Ault, Picardie

vendredi 3 avril 2020

CAROLINE DAHYOT FOREVER



 
Autoportrait de 2015


 Photo Jacques Yves Gucia de la Villa Verveine, pour la revue Artension, numéro 159 





 













"Je ne me souviens plus de mon premier abandon. Je n'ai que la sensation de ce vide angoissant pour une enfant. Je l'ai comblé par l'idée de ma future famille. J'étais obsédée par la maternité. Ma première poupée a été conçue lors d'une séparation forcée d'avec ma fille. En 2006 quand le père de mes enfants et moi nous séparons, je commence de façon obsessionnelle à coudre et dessiner pour parer à cet abandon et réparer la chute d'un idéal. Depuis les abandons se sont succédés me menant à chaque fois vers des petits drames. Et je multipliais les actes magiques pour ne pas perdre l'amour de l'amoureux suivant, pour ne pas mourir, pour avoir l'argent suffisant ; jusqu'à aujourd'hui. Un matin je me suis levée sans avoir peur de la solitude, sans avoir besoin d'un amoureux pour me sauver. Mes actes magiques n'ont pas eu l'effet souhaité mais ils m'ont accompagné dans ce chemin pour la libération."


 


samedi 13 juillet 2019

CAROLINE DAHYOT MOI J'AIME !




























Du travail de Caroline Dahyot on pourrait dire, sans conteste, qu’il s’agit bien d’art : du plus surprenant et du plus authentique qui soit. Mais, à s’en tenir là – et, j’ajouterai, ainsi rassuré – on passerait évidemment à côté de l’essentiel.

Car il est clair que toutes les productions de Caroline (oserais-je écrire : les sécrétions tant ces choses semblent être une partie d’elle-même et témoignent des secrets qui concourent à leur fabrication ainsi que de l’usage qui peut en être fait)  – poupées, dessins, tapisseries, broderies…et jusqu’au lieu où elle demeure, tout à la fois: cocon protecteur, antre chimérique, réceptacle des imaginaires en souffrance -– ont évidemment bien d’autres fins que d’aller, pour notre plaisir, entamer la taie de nos regards.

Au-delà du qualificatif d’art dont prudemment on les recouvre (pour mieux en déminer l’inquiétante étrangeté ?), il s’agit bien en fait d’objets hautement investis de puissances complexes, objets de rites obscurs, d’exorcisme et de magies roses ; porteurs de sortilèges bénéfiques, diffuseurs de filtres d’amour. Objets de conjuration et de réparation des dysfonctionnements de la quotidienneté rêvée : le sort qui nous est contraire, la santé qui défaille, l’amour qui s’effrite, le chagrin qui nous chavire…

Apotropaïques, disaient les grecs : Qui détournent le danger, qui protègent…

Alain Bouillet(Art et Déchirure 2010) extrait du texte paru dans la revue du musée de la Création Franche numéro33






QUELQUES DRAPS DE CAROLINE DAHYOT SERONT PRÉSENTÉS  A  LA COLLÉGIALE DE LOUDUN  DU 6 SEPTEMBRE AU 20 OCTOBRE 2019 DANS L'EXPOSITION : "QUAND L'ART S'EMBALLE ! ART BRUT ET APPARENTÉS "(EXPOSITION COLLECTIVE).