Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
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vendredi 9 mai 2014

HUBERT BASTOUIL ET SON ZOO A SAINT MARTIN LALANDE


















Voici une interview très documentée  réalisée par Isabelle BARÈGES dans " Couleur Lauragais"

Hubert Bastouil : bricoleur de l'imaginaire


" A Saint-Martin Lalande, il est un jardin inconnu où nous avons tous laissé une part d’enfance et de rêves. A sa tête : Hubert Bastouil, un personnage facétieux à la fois gardien de zoo, directeur de cirque et dresseur de dauphins. Sa propriété est gardée par d’énormes lions, pas méchants pour deux sous et accueille des animaux venus des quatre coins du monde. Pingouins, crocodiles, girafes, rhinocéros, panthères sont autant d’invités pour le moins inhabituels en terre lauragaise. L’endroit est tout simplement inclassable, à l’image des créations de ciment qui le peuplent, dont certaines mesurent jusqu’à 6 mètres de hauteur. Artisan doué ou génial inventeur, Hubert Bastouil nous ouvre les portes de son jardin extraordinaire et, dans le même temps, celles de notre imaginaire…

Une enfance saint-martinoise
Hubert Bastouil est né dans les années 30 dans une ferme de Saint-Martin Lalande. A 14 ans, il commence à travailler avec ses parents et reprend l’exploitation qui vit de polyculture. Sur ses quelques terres, il cultive des céréales, des haricots ou encore des betteraves mais la ferme ne lui fournit pas suffisamment de revenus pour vivre, c’est alors qu’il décide de prendre un travail à l’extérieur. A 27 ans, il fait ses débuts chez un menuisier d’abord comme chauffeur-livreur.
La passion des machines...
Après une courte période, il est affecté « aux machines » qui nécessitent des bras toujours plus nombreux. Entouré de ses collègues, il procède à la fabrication de portes-fenêtres. Pendant ses pauses, Hubert s’adonne à sa nouvelle marotte : améliorer la productivité des machines. Il conçoit, optimise, adapte ses outils de travail pour permettre un meilleur rendement. Sans formation initiale, de manière totalement instinctive, l’ouvrier développe une intelligence manuelle peu commune.

"Pour le ferrage des portes, il nous fallait plus de 15 minutes pour réaliser trois entailles, en modifiant notre outil de travail, j’ai réussi à réduire cette durée à 24 secondes, pas une de plus !" se rappelle- t-il. Dans ces conditions, on comprend bien pourquoi Hubert devient rapidement indispensable à son patron qui décide de lui accorder le statut d’ouvrier “hautement qualifié”.

...et de la ferronnerie
Les demandes affluent et bientôt Hubert va y voir l’opportunité de s’installer à son compte en tant qu’ouvrier indépendant. Il investit son garage qu’il convertit en atelier. C’est là qu’à partir de 40 ans, il va passer au minimum 15 heures par jour à tel point qu’il décide d’abandonner le travail de la terre et de mettre ses parcelles en fermage pour se consacrer à son activité de métallier. Toujours spécialisé dans les fenêtres, il fabrique des pentures et des espagnolettes. Il utilise près de 10 tonnes de fer par mois. Il transforme une ma-chine qui lui permet de fabriquer 600 pentures à l’heure, en une seule opération ce qui lui vaut l’admiration de certains fabricants qui commercialisent quant à eux des équipements nécessitant deux séries d’opérations et donc plus de temps. Ferronnier jusqu’au bout des ongles, Hubert va s’attaquer à tous les types d’ouvrages : grilles de balcon, porte blindée... et continuer à vivre cette passion selon le rythme effréné que connaissent bien tous les artisans. Un problème de santé va cependant le contraindre à arrêter son activité plus tôt que prévu mais l’atelier reste en mouvement : c’est son épouse Georgette qui va le remplacer jusqu’à l’âge de la retraite. Meulage, soudage, perçage, fraisage, Georgette va assurer tous les postes de fabrication et pour le soudage, Hubert l’affirme : “Elle n’a pas sa pareille !”.

De ferronnier à gardien de zoo - On aura vite compris qu’Hubert Bastouil est un homme d’action que l’idée de profiter de la retraite en profitant d’un repos qu’il a bien mérité ne le fait pas rêver. Au-delà de ce besoin d’activité, il est animé par un impérieux besoin de création dont il ne semble pas forcément être conscient. Comme c’est souvent le cas dans ce genre de parcours, c’est un heureux hasard qui va lui donner l’opportunité de se réaliser à travers son étrange production et c’est une femme qui en est à l’origine : la sienne ! Un jour, son épouse lui demande de trouver une grosse pierre pour ornementer le jardin. Hubert part à sa recherche mais n’en trouve aucune dont les dimensions satisfassent son épouse. Vaille que vaille, puis-qu’elle n’existe pas dans la campagne lauragaise, pourquoi donc ne pas la lui fabriquer ? Hubert reprend le chemin de l’atelier et se lance dans un projet d’ouvrage en ciment. Au plan technique, les dé-buts sont difficiles, il tâtonne sans jamais trouver la méthode qui pourrait donner à l’objet sa stabilité. Il faudra qu’il quitte son pays pour trouver un début de solution. Lors d’un voyage à Paris, son groupe fait halte au bois de Vincennes. Au gré d’une promenade, Hubert trouve un rocher abîmé qui va lui livrer tous les secrets de la fabrication des ouvrages en ciment. Il utilisera désormais un grillage qui donnera la forme à son modèle. Dans sa lancée, il s’engage dans la fabrication d’un second rocher, encore plus grand, puis, soucieux de ne pas transformer son parc en carrière, il décide d’aller trouver son inspiration ailleurs. Serait-ce le souvenir du Zoo de Vincennes ? Hubert parcourt “La vie privée des animaux”, un livre oublié par ses enfants ou petits-enfants et qui va bientôt trouver une seconde jeunesse entre les mains du retraité. Impressionné par les fauves et leur imposante stature, il peuple son parc, mois après mois, année après année, d’animaux plus vrais que natures.

Les étapes de fabrication

Etape n°1 : Trouver le bon modèle
En dépit de ses nombreuses réalisations, Hubert continue de croire que certains animaux peuvent lui résister. Ainsi, il opte pour des modèles qu’il juge réalisables, de préférence pour de gros animaux afin de ne pas trop compliquer sa tâche de modelage.

Etape n°2 : Modeler l’animal
Après avoir balayé le sol de l’atelier, il y dessine le modèle à la craie, le met en position debout puis affine certains détails. Avec le grillage, il donne le volume à l’ouvrage et prend garde à ce qu’il soit le plus tendu possible pour que la forme ne bouge pas.

Etape n°3 : Appliquer le ciment
Pour plus de stabilité, il mélange le ciment à de la fibre à béton. La difficulté est de bien doser le mélange afin qu’il ne soit ni trop liquide, ni trop dense. Il convient ensuite d’étaler le ciment sur le grillage par fine couche de quelques millimètres seulement. L’opération est très délicate et demande beaucoup d’adresse et de patience.

Etape n°4 : Laisser sécher et procéder aux finitions
Le ciment sèche relativement vite. Pour parfaire l’ouvrage, Hubert ajoute une nouvelle couche de ciment à la main pour dessiner un muscle par exemple. Il donne son regard à l’animal à l’aide de gros boulards d’enfants.

Etape n°5 : Peindre l’ouvrage
Pour donner sa « forme animale » à la statue, il ne reste plus qu’à lui conférer sa couleur naturelle. Là-dessus, Hubert est très pointilleux et tient à rester le plus fidèle possible à son modèle.

Etape n°6 : Mettre en place la statue
Pour replacer l’animal dans son environnement naturel, soit il crée des fondations qui vont permettre de sceller l’ouvrage au sol, soit il anticipe en cours de fabrication et déjà transporte l’animal à son emplacement définitif. C’est le cas des animaux les plus lourds qui peuvent peser jusqu’à 800 kg. 



 Crédit photos : I. Barèges

 Crédit photos : I. Barèges


L’artisanat en questions


Pour vous l’artisanat est-il un métier noble ?
H.Bastouil : « Oui, au même titre que l’agriculture c’est indéniablement un métier d’une grande noblesse. Pour ma part, j’ai préféré ma vie de ferronnier à celle d’agriculteur, j’y ai pris plus de plaisir, j’avais certainement plus de prédispositions pour cela. Et puis, être artisan, c’est créer quelque chose. Il faut que cela soit forcément au goût du client, il y a une obligation de résultat, on ne peut pas décevoir. »
En quoi les méthodes ont-elles changé ?
H.Bastouil : « Nous sommes passés à l’ère technologique, les professionnels sont aujourd’hui plus équipés que nous ne l’étions. Il faut être toujours plus rapide, toujours plus performant même si c’était déjà un impératif il y a 40 ans, les choses évoluent aujourd’hui beaucoup plus vite. Et puis dans le domaine qui était le mien, on travaille aujourd’hui avec de nouveaux matériaux tels que le PVC ou l’aluminium. C’est indispensable de garder un œil sur les dernières innovations et une réelle curiosité pour son métier. »
C’est quoi pour vous un bon artisan ?
H.Bastouil : « C’est celui qui va réussir à satisfaire son client en lui offrant les meilleures garanties en termes de solidité et de sécurité. Il faut aussi qu’il ait l’amour de son métier, ça c’est la base. »



Bassens : une prouesse technique pour faire revivre un lieu saint 

Le sanctuaire champêtre de Notre-Dame de Bassens est situé à 2 kilomètres au nord de St Martin Lalande et à 5 kilomètres de Castelnaudary. Il date du 12ème siècle et était un important lieu de pèlerinage dans le Lauragais. En 2001, l’abbé Olivier Escaffit de Saint-Martin Lalande rend visite à Hubert Bastouil et s’enquiert de la provenance de l’imposant rocher qui orne son parc. Hubert lui indique qu’il s’agit d’une « fabrication maison » et constate que cela rend l’abbé songeur. Il indique à Hubert que ce serait formidable de pouvoir créer une réplique de la Grotte de Lourdes à l’endroit du sanctuaire. Avec quelques amis, Hubert se met à l’ouvrage et utilise sa technique habituelle à base de grillage et de ciment. En 3 ans, grâce à l’implication d’une équipe de 10 bénévoles et à la générosité des donateurs, la grotte est reconstituée à l’identique. Chaque année, le Lundi de Pentecôte, près de 500 pèlerins se rendent à nouveau sur le lieu saint.






Chiffres-clés
Pour réaliser ses animaux extraordinaires,
Hubert Bastouil utilise en moyenne :

10 sacs de ciment
5 à 10 mètres de rondins de 10 mm
2 rouleaux de grillage de 50 mètres
Il a réalisé à ce jour plus de 50 monuments.

 Visiter le parc d’Hubert Bastouil
Hubert Bastouil et son épouse ouvrent volontiers le parc de leur propriété aux visiteurs et aux curieux. Il n’est pas rare que les élèves d’écoles primaires alentours se lancent dans la découverte de cet endroit un peu à part. Les aînés aussi aiment à s’y promener, il semblerait donc que la magie opère de 7 à 77 ans. Pour demander des informations ou visiter le parc de M et Mme Bastouil, merci de les contacter au 04 68 94 90 09, une visite sera organisée selon leurs disponibilités.


 A l’image du Facteur Cheval, Hubert Bastouil nous invite à partager son univers à travers un espace de création incongru et unique. Peut-être sera-t-il, tout comme le créateur du Palais Idéal, un jour reconnu en tant qu’artiste ? En attendant, il est bon de trouver au détour d’une petite route de la campagne Lauragaise des endroits hors du temps qui, modestement et sans le vouloir, donnent un peu de poésie à notre époque."



* LE TEXTE DANS COULEUR LAURAGAIS N° 123 JUIN 2010



Hubert Bastouil a peint différents tableaux que l'on peut voir dans sa maison ..




HUBERT BASTOUIL ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

(cliquer sur le lien)


mercredi 30 avril 2014

HUBERT BASTOUIL VU PAR APOLLINE LEPETIT














Chez Hubert Bastouil à St-Martin-Lalande

" Une girafe sous les arbres, un lion à l'entrée de la maison, un crocodile au bord de la piscine... Hubert Bastouil a la passion des animaux. Des animaux de béton grandeur nature qui peuplent son jardin.
Et le crocodile ? Il est où le crocodile ? «Il est là, il ne part pas.» Non, il ne risque pas de partir le crocodile, il a beau être de taille respectable, la geule ouverte, prêt à mordre, il est tout de même en béton. Demandez à Hubert Bastouil, c'est lui qui l'a construit : «quelques rondins de maçon recouverts de grillage, puis de mortier».
Facétieux Hubert Bastouil ! Il se promène dans son jardin, dans sa maison de Saint Martin-Lalande, comme un maître en son domaine. Le maître des animaux.
L'agriculteur à la retraite compte, mais n'est pas sûr du total. Une douzaine de cygnes, une quinzaine d'animaux, tous grandeur nature : une girafe sous les arbres, une panthère accrochée à un tronc factice, prête à bondir, un crocodile au bord de la piscine, des flamants roses, deux lions qui vous accueillent à l'entrée de la propriété.
La piscine aux dauphins
Il y a même une petite grotte qui forme l'entrée d'une grande tonnelle : «on y mange l'été».
L'endroit est effectivement agréable, bien ombragé.
«J'avais d'abord essayé de faire un petit rocher et je ne m'en sortais pas», explique le bricoleur qui a découvert ensuite la fibre de béton. Il y a trois ou quatre ans que la passion l'a pris. Lors d'un voyage à Paris, Hubert a visité le Jardin des plantes : il a observé un faux rocher dont il a deviné la structure. «C'est ce qui m'a donné l'idée.» Depuis, il s'inspire de livres d'enfants où il recopie ses modèles d'animaux.
Hubert, bricoleur de talent.
Non seulement il agrémente son jardin d'animaux mais il a construit une remarquable piscine carrelée, aux motifs de dauphins. Une cascade y descend des rochers. Dans sa cuisine d'été, il actionne la grille du barbecue à l'aide d'un monte glace de voiture.
«Il m'a carrelé tout ça pour aller à l'étendoir», se réjouit Georgette, sa femme. Et les animaux font le bonheur des petits enfants quand ils viennent.
«Moi j'agrémente avec des fleurs», explique Georgette, qui est capable de donner un coup de main, de souder, de percer...
Chez les Bastouil, on vit heureux, dans ce jardin-zoo, mélange de nature et de béton.
Et puis, autour de la piscine, le crocodile veille."


 LE TEXTE

 D'AUTRES PHOTOS

HUBERT BASTOUIL ET LES GRIGRIS DE SOPHIE


(cliquer sur les liens) 


jeudi 17 avril 2014

HUBERT BASTOUIL ET SON ETONNANT JARDIN A SAINT MARTIN LALANDE















" Quand on arrive à la ferme de Georgette et Hubert Bastouil, on est accueilli par deux énormes lions posés sur des piliers. Un chemin bordé d'arbres mène à la propriété. Des girafes de presque 6 mètres broutent les plus hautes branches et un bédouin sur son chameau, grandeur nature, reçoit le visiteur.

Hubert Bastouil est né dans les années 30, dans cette ferme à Saint Martin Lalande, près de Castelnaudary. A 14 ans, il travaille avec ses parents sur l'exploitation familiale. Il l'a reprendra plus tard à son compte. Mais l'agriculture ne rapportant pas suffisamment de revenus, il travaillera comme menuisier plusieurs années, avant de créer son entreprise de ferronnerie à l'âge de 40 ans. Hubert travaille d'arrache pied, plus de 15 heures par jour, mais des soucis de santé l'oblige à interrompre son activité. Pas de problème, Georgette son épouse prend la relève. Le meulage, le fraisage et le soudage n'ayant de secret pour elle, elle gère l'entreprise jusqu'à leur retraite.
C'est au cours d'un voyage à Paris, au zoo de Vincennes, qu'Hubert voit pour la première fois d'énormes rochers en ciment et découvre leur secret de fabrication. De retour chez lui, il en crée aussitôt un pour décorer son jardin. Puis pour animer un peu ce minéral artificiel, et à l'aide d'un livre " La vie privée des animaux" oublié par ses petits enfants, il commence à créer des animaux sauvages grandeur nature, faits de grillage et de ciment. Le tout premier, un genre d'isard, est plutôt lourdaud sur ses pattes. Mais la technique s'améliore rapidement, et avec l'aide de Georgette, qui n'hésite pas à mettre la main à la pâte, les animaux sont de en plus réalistes, de plus en plus grands et de plus en plus nombreux.

Girafes, chameaux, éléphants, chevaux, etc ...etc...prennent place petit à petit dans le parc. Un mur minéral consacré aux ours blancs et aux pingouins ferme un côté de la propriété. A côté, un énorme rocher dans lequel un couloir mène à une grotte. A l'intérieur de celle-ci, Hubert a reconstitué, n'hésitant pas à télescoper les époques de manière quelque peu anachronique, une scène du début du siècle dernier, avec des peintures rupestres, vaguement inspirées de Lascaux. Les personnages sont grandeur nature. Certains s'animent, grâce à des cellules photo-électriques, au passage du visiteur. A gauche, un escalier métallique, mène au sommet du rocher. Un cobra s'y prélasse sur un arbre en ciment. Plus loin un homme debout en métal. Ses bras devraient tourner dans tous les sens avec le vent, mais Hubert n'est pas très content du résultat, les bras tournent difficilement. A côté un homme assit sur avion d'époque, articulé lui aussi (le premier Airbus, selon Hubert) le satisfait visiblement plus.
On pénètre, enfin, dans l'enceinte de la propriété défendue par une panthère noire farouche et un tigre bondissant. Et là, on découvre la piscine. Un petit chef-d'oeuvre d'art kitsch. Un grand bassin, au centre duquel une île avec un banc, est accessible par une passerelle en fer
Au milieu de l'île, une tour végétale supporte quatre grandes femmes nues,comme dessinées en fer forgé, qui tournent à l'approche du visiteur. Des dauphins bondissants autour de la piscine, se mettent, eux, à cracher de l'eau. Une cascade dans les rochers, s'écoule dans le bassin. Dans un coin, un crocodile de belle facture et des flamands roses         décolorés, barbotent dans une mare. D'autres animaux en fer ou en ciment et des statues plus ou moins hellénistiques, de fabrication industrielle, disséminés tout autour, donnent àl'ensemble un aspect vraiment insolite, pour ne pas dire improbable. Plus loin, encore des girafes, des éléphants, des lions, des bouquetins accrochés à un rocher et deux oeufs énormes, réalisés après la visite de la maison Dali à Cadaques.
Le jardin de Georgette et Hubert à des airs de parc d'attraction. D'ailleurs, des groupes d'enfants s'y rendent régulièrement. Ils peuvent monter sur le dos de certains animaux, grâce à des marches aménagées dans leur flan.Les nouveaux mariés de la région, y viennent souvent, immortaliser "le plus beau jour de leur vie". Quand on demande à Hubert, s'il se considère comme un artiste, il répond qu'il se considère un homme à la retraite qui s'occupe en s'amusant.

Le jardin de Georgette et Hubert a fait l'objet d'articles dans :
"Couleur lauragais" et dans "La Dépêche du midi" en 1999
Une page lui est consacrée dans le site : "Outsiders Environments Europe"  et dans le site : "Art-insolite"- les environnements et autres anarchitectures singulières.

Georgette et Hubert aime faire visiter leur "jardin extraordinaire", il suffit pour ça... de prendre rendez-vous au : 04 68 94 90 09
Adresse: Route ancienne 113 - 11400 Saint Martin Lalande "


 LE LIEN VERS LE TEXTE



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