Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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jeudi 19 novembre 2020

LA DANSE MACABRE DE CAMILLE SAINT-SAËNS

L'envoi d'Isabelle Pulby d'un article de Musiktips faisant écho à mes différentes publications sur les danses macabres me donne envie à mon tour d'un partage  ...

 "Les squelettes blancs vont à travers l’ombre, courant et sautant sous leurs grands linceuls." 

 Henri Cazalis

 

Janvier 1875, Paris. Tous les spectateurs sont installés, le concert peut commencer. Ils sont venus écouter la dernière création du compositeur Camille Saint-Saëns. Mais c’est la stupeur ! Car ce dernier n’hésite pas à bousculer les habitudes

 L’œuvre est un "poème symphonique", une musique pour orchestre inspirée d’un texte littéraire. Or, l’écrit sur lequel s’appuie Saint-Saëns parle d’une danse macabre.

Ces danses, qui datent du Moyen Âge, miment la Mort qui entraîne les humains dans une grande farandole. Le sujet a de quoi faire froid dans le dos !

 


 

 Et Saint-Saëns ne fait pas les choses à moitié. Comme souvent avec lui, tous les instruments ont un rôle. Les douze coups de minuit sont joués à la harpe. Les notes grinçantes du violon évoquent la Mort en personne. Tout est là pour créer un climat macabre, mais bizarrement joyeux.

Puis la mélodie annonce l’arrivée des squelettes, et là, coup de théâtre ! Saint-Saëns a choisi de les personnifier grâce à un instrument très original : le xylophone. En frappant à l’aide de baguettes des lattes de bois, on obtient des notes sèches, courtes, qui rappellent le cliquetis des os…

 


 C’est la surprise générale : cet instrument à percussion n’avait encore jamais fait partie d’un orchestre symphonique ! Ce choix est alors si peu conventionnel que Saint-Saëns préfère préciser sur la partition, à l’intention des futurs interprètes, l’adresse du magasin pour s’en procurer.

 Et cette audace fait son petit effet : on réclame un bis ! L’œuvre devient un succès, immédiatement adaptée par d’autres compositeurs.

Quant à Saint-Saëns, il n’hésitera pas à se parodier lui-même. Il réutilise l’air du xylophone dans une autre de ses célèbres compositions, Le Carnaval des animaux, dans la mélodie évoquant les vieux fossiles…



 SUR CAMILLE SAINT-SAENS

SUR LA DANSE MACABRE

 SUR LE THÈME DE LA DANSE MACABRE

 LE SITE DE MUSIKTIPS 

LES DANSES MACABRES ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

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lundi 2 décembre 2019

LA DANSE MACABRE DE KIENTZHEIM


 Difficile à trouver car bien cachée derrière l'église voici aujourd'hui sur les Grigris LA DANSE MACABRE DE KIENTZHEIM ...










 






"En 1517, Holbein a créé une fresque de 31 tableaux représentant une allégorie de la mort. Les tableaux ont disparu avec le temps. Quelques fresques restaurées en 1977 figurent encore sur le mur nord de l’Église.

Sur la droite, un grand tableau évoque les trois morts et les trois vifs faisant allusion à une légende bien connue du Moyen-Age.
Trois personnages, un prince, un doc et un comte croisent sur leur route les cadavres de trois ecclésiastiques les exhortant à la repentance par ces mots :
Tel je fus comme tu es, et tel que je suis, tu seras.
Richesse, honneur et pouvoir sont dépourvus de valeur au moment du trépas."



 Et ailleurs dans le village ....







 Des ex-voto dans l'église 






UN LIEN


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samedi 24 août 2019

LA DANSE MACABRE DE LA CHAISE-DIEU




O créature raisonnable
qui désire vie éternelle,
tu as ici doctrine notable
pour bien finir vie mortelle.
La danse macabre rappelle
que chacun à danser apprend
à homme et femme est naturelle,
la mort n’épargne ni petit ni grand.
















 

"La mort était particulièrement présente au XVe. Les pestes et les guerres (guerre de Cent Ans) décimaient la population qui allait, en Europe, être réduite de moitié entre 1350 et 1450. L’Église faisait de la préparation à la mort un sujet de réflexion très important. L’art de cette époque en porte la marque, qu’il s’agisse des poèmes (François Villon), des jeux scéniques dans les églises, des peintures et sculptures.
Le thème de la danse macabre, illustré pour la première fois au cimetière des Saints-Innocents à Paris au début du XVe, vise à montrer l’égalité de tous devant la mort et son inexorabilité. Il est illustré par des personnages squelettiques entraînant vers la mort des vivants, puissants de ce monde ou hommes du peuple, religieux ou laïcs.
A La Chaise-Dieu, les morts ne sont pas des squelettes, mais plutôt des transis avec la peau sur les os ; les morts dansent et se livrent à de nombreuses facéties. Les vivants, au nombre de 24 sont répartis en 3 panneaux, les puissants, les bourgeois et le peuple. Entre eux, peints sur des piliers, se retrouvent des personnages expliquant le thème : Adam et Ève sur le premier, un prédicateur sur le premier et le dernier. En-dessous un espace était réservé à un texte, message catéchétique ou poème."


Ailleurs dans l'Abbatiale ...

 







La  tombe de Renaud de Montclar, abbé de La Chaise-Dieu 









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Septembre 2018