Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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Affichage des articles dont le libellé est Raymond Guitet. Afficher tous les articles
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vendredi 6 octobre 2017

DES NOUVELLES DU JARDIN DE RAYMOND GUITET A SAUVETERRE-DE-GUYENNE

 Nous nous étions promenées dans le jardin de RAYMOND GUITET en 2011

ICI

 Tristesse cette année d'un lieu en perdition ...









"Créé dans son jardin privé par Raymond Guitet, ce "jardin" de sculptures naïves en ciment peint est une œuvre d’Art Brut née d’une puissante force créatrice dans les années 1950.
Homologue du facteur Cheval, en plus modeste sans doute, Raymond Guitet est cantonnier de profession, et artiste à ses heures libres. Dans son jardin, il crée un univers complexe, peuplé de sculptures en ciment peint autrefois de couleurs très vives.

Les multiples figures représentent des animaux - singe, serpent, poule, cochon d’Inde, dindon, renard - mais aussi des personnages historiques grandeur nature - de Lattre, Leclerc, Jeanne d’Arc - ainsi que des scènes diverses. Certaines saynètes sont accompagnées de pensées et légendes. L’ensemble, appelé "jardin zoologique", est inauguré en 1950, six ans avant la mort de Guitet.
Un tronc, en ciment comme il se doit, est fixé contre la clôture du jardin et porte l’inscription : "N’oubliez pas le créateur"." 

 
Photo Jacques Verroust (années 70)




 LE TEXTE

LE LIEN VERS GAZOGÈNE


LES CAHIERS DE L'ENTRE DEUX MERS

(cliquer sur les liens)

Raymond Guitet 
Le Jardin Zoologique
33450 Sauveterre-de-Guyenne

jeudi 14 mai 2015

LE JARDIN DE RAYMOND GUITET A SAUVETERRE DE GUYENNE


ÉTÉ 2011 ...

Que reste t'il du jardin de RAYMOND GUITTET ? 
Tristesse d'un site à l'agonie où les vols ont eu raison de l'éclat  d'antan ....



 
Photo Jacques Verroust (années 70),



Raymond Guitet (1876-1956)

La curieuse zoologie de Raymond Guitet

" Le Jardin zoologique de Raymond Guitet mérite de figurer parmi les humbles créations populaires qui, bien que ne pouvant rivaliser avec le Palais Idéal du Facteur Cheval, n’en sont pas moins des pieds de nez au bon goût et aux valeurs établies. C’est en 1950, la date est inscrite dans le ciment, que Raymond Guitet inaugure son Jardin zoologique. Son dernier métier était celui de cantonnier. Il meurt à un peu plus de 80 ans, en 1956. À cette date, le jardin est parfaitement entretenu, sans une mauvaise herbe, sans aucune sorte de plante du reste et les statues de ciment éclatent de couleurs vives. Au milieu, un bassin en ciment dans lequel « nagent » de fiers marins surmontés par un gros chapon ! Bien entendu on y voit de nombreux animaux : un singe, un serpent, un lapin, une chienne, un renard, un cochon d’Inde… Il y a surtout une multitude d’oiseaux domestiques : poule, dindon, oie etc… et plus ou moins exotiques. Mais cela dit, ce qui frappe le plus, ce que l’on voit immédiatement, ce sont des personnages historiques : Jeanne d’Arc, Leclerc, De Lattre de Tassigny. Quoi, nos héros nationaux seraient-ils ravalés au rang d’animaux ?! Allons-nous trop loin dans l’interprétation ? Je ne le pense pas si j’en crois d’autres saynètes dont celle-ci : un couple de soldats, Poilus de 14-18, l’un semble un infirmier, l’autre, alors, un blessé (?). Gravée dans le ciment, cette légende : « T’en fais pas, la poste marche si mal ». (*) Assis sur un banc, trois personnages représentent « Les conseils des sages : il faut tout voir, tout entendre, ne rien dire ». Sous de curieux parasols qui ressemblent aux champignons d’Alice au pays des merveilles, d’autres scènes sont encore visibles – même si elles sont peu lisibles – qui semblent énoncer la sagesse des nations dans des phrases comme : « Crédit est mort, les mauvais payeurs l’ont tué ». Ajoutons que, comme Gilis près Bonaguil, l’auteur du lieu s’est représenté coiffé d’une vaste casquette, aussi grand que les gloires nationales, mais devant elles ! Aujourd’hui Raymond Guitet a les honneurs du dépliant du Syndicat d’initiative mais imaginons l’impact de ce jardin pétant de couleurs vives dans ce gros bourg viticole dans les années cinquante ! Un petit tronc en ciment, contre le grillage, porte encore cette inscription : « N’oubliez pas le créateur ». Non, n’oublions pas Raymond Guitet, cantonnier, et son Jardin zoologique."
Jean-François Maurice

















" Créé dans son jardin privé par Raymond Guitet, ce "jardin" de sculptures naïves en ciment peint est une œuvre d’Art Brut née d’une puissante force créatrice dans les années 1950.
Homologue du facteur Cheval, en plus modeste sans doute, Raymond Guitet est cantonnier de profession, et artiste à ses heures libres. Dans son jardin, il crée un univers complexe, peuplé de sculptures en ciment peint autrefois de couleurs très vives.
Les multiples figures représentent des animaux - singe, serpent, poule, cochon d’Inde, dindon, renard - mais aussi des personnages historiques grandeur nature - de Lattre, Leclerc, Jeanne d’Arc - ainsi que des scènes diverses. Certaines saynètes sont accompagnées de pensées et légendes. L’ensemble, appelé "jardin zoologique", est inauguré en 1950, six ans avant la mort de Guitet.
Un tronc, en ciment comme il se doit, est fixé contre la clôture du jardin et porte l’inscription : "N’oubliez pas le créateur"."





 LE TEXTE

LE LIEN VERS GAZOGÈNE


LES CAHIERS DE L'ENTRE DEUX MERS

(cliquer sur les liens)

Raymond Guitet 
Le Jardin Zoologique
33450 Sauveterre-de-Guyenne



vendredi 15 février 2013

GAZOGENE PRESENTE ANDRE ESCARD L'EXPLORATEUR DE L'ART BRUT



C'est Michel Leroux qui le premier m'a parlé d’ANDRE ESCARD .
Tout ce qu'il pouvait me dire me fascinait totalement et j'avoue que j'ai été séduite par cet homme
chaleureux, enthousiaste, capable de passer des heures et des heures à rédiger des  fiches, à coller des photos, des articles, des informations nombreuses et variées et surtout, surtout à rencontrer des artistes et à visiter des sites d'Art Brut, singulier, insolite ou populaire .

En mai 2012 est parue la première partie que la revue GAZOGÈNE a décidé de consacrer à cet homme étonnant " L'explorateur de l'art brut. André Escard, archives et documents" .




 Dans cet ouvrage de 78 pages, une introduction  de Jean-François Maurice, ami d'André Escard et créateur de la revue, des photos couleurs (plus de 150  !)


Jean-François Maurice et André Escard dans son burau des Crapottes en 1992- photoMichel Leroux)

 ... et différentes parties consacrées à :

 - Gabriel Albert 
- Pierre Avezard
- Georges Bergerat 
- Octave Berthelot
- Martial Besse
- Charles Billy 
- Yves Bourgeois
- Marcello Cammi
- Cardo
- Albert Chasseray 
- Fernand Chatelain 
- Chomo

  (André Escard chez Chomo en 1985 -photo Michel Leroux )

 - Madame Devidal
- Marcel Dhièvre 
- Raymond Dreux
- Roland Dutel
- René Escaffre
- Lucien Favreau
- Gaston Gastineau
- René-François Grégogna
- Raymond Guittet 

Et pour terminer cet ouvrage, car plus qu'une revue, c'est vraiment à un livre que l'on a affaire ici, une conclusion de Jean-Claude Caire " Les pérégrinations d'André Escard" .

Pour moi cette revue est un vrai bonheur à lire et à regarder, le plaisir de retrouver les lieux visités ( Gabriel Albert, Marcel Dhièvre, Fernand Chatelain, Lucien Favreau...)  et la tristesse aussi de voir des  photos inédites de lieux disparus ( Martial Besse, Marcello Cammi...).

Cet été j'ai eu la chance, grâce à Michel Leroux de rencontrer Jean-François Maurice et de découvrir les Archives Escard.

 (Les bacs et les fiches des archives Escard - photo Michel Leroux)


Un moment magique, unique  ! Des heures à regarder le travail de cet homme ! Beaucoup d'émotion, de rires, de joies .... et de photos !
Mon rêve serait de partir à la recherche des cerfs d'Andrè Escard et de regarder ses fiches une à une .


Aujourd'hui j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer, j'ai reçu un mail de Valérie :





" Le périple  entamé en 2012 avec André Escard au fil des pages de Gazogène n’est pas terminé puisque la seconde partie est sous presse et devrait sortir courant février 2013.
 “André Escard, explorateur de l’Art Brut” et  la suite de ses pérégrinations sont donc à retrouver dans le prochain numéro (34) de la revue.
Nous en étions restés au jardin de sculptures de Raymond Guitet, le nouvel opus reprend le parcours à partir du site (aujourd’hui disparu) d’André Hardy.
80 pages (dont 55 en couleur) de photos inédites prises dans les années 80 et 90 pour un voyage auprès de ces créateurs hors-normes qui poétisent leur environnement.
Précieux témoignages en images où l’on retrouvera tour à tour Marcel Landreau, Pierre Rapeau, Picassiette, Raymond Reynaud et beaucoup d’autres.
Textes de J. F. Maurice et Michel Leroux.
Conception graphique Jean-Michel Chesné."



Pour commander la revue :
Librairie Ancienne V. Rapaud 
1, Place de la Libération 
46000 Cahors 
Tél. 05 65 35 71 30

20 euros port compris.
Chèque à l’ordre des Amis de Gazogène.
Possibilité de se procurer la première partie ( n° 33) : 20 euros à la même adresse.

ou pour les parisiens et les visiteurs de La Halle Saint Pierre directement à la Boutique !

La HALLE SAINT PIERRE 
2 rue Ronsard 
à Paris


N'hésitez pas et partez explorer l'ART BRUT 
avec ANDRE ESCARD !



(Andrè Escard et son fameux agenda -photo Michel Leroux)

A propos de la photo d’André avec son ‘agenda’ : En fait, il s’agit de son carnet d' adresses. 
Lui seul pouvait s’y retrouver m'écrit Michel Leroux  !