Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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samedi 9 octobre 2021

DE SAINT BREVIN A CHÂTEAU D'OLONNE .... ARTISTES, SCULPTURES ET CERAMISTE

Voici aujourd'hui sur les Grigris quelques étapes de notre Périple 2021 ....


 ***SERPENT D’OCÉAN A SAINT BREVIN SUR MER (44)

Serpent d'océan est une œuvre de l'artiste Huang Yong Ping. Représentant un long squelette de serpent de mer, elle est installée sur l'estran à Saint-Brevin-les-Pins


 







Oeuvre d'art en plein air de l'exposition contemporaine Estuaire, le Serpent d'Océan réalisé par l'artiste chinois Huang Yong Ping, apparaît au rythme des marées.
Au nord de Saint-Brevin sur la plage du Nez de Chien, à "la limite transversale de la mer" (frontière entre espace fluvial et maritime), surgit l'immense Serpent de Mer de l'artiste chinois Huang Yong Ping dont le squelette apparaît comme issu d'une fouille archéologique.
Son mouvement le rend vivant : on devine qu'il a traversé les mers pour venir échouer sa gueule démesurée sur cette plage.
La ligne de ses vertèbres joue avec la courbe du pont de Saint-Nazaire, et la manière dont il se pose rappelle l'architecture des carrelets, ces pêcheries typiques de la côte atlantique. Positionné sur l'estran, le squelette apparaît au rythme de la marée, et accueillera, peu à peu, faune et flore marines. 
L'artiste Huang Yong Ping, créateur de notre Serpent d’Océan et citoyen d’honneur de notre ville, nous a quitté le 21 octobre 2019.

 Comme l’indique la galerie Kamel Mennour qui le représentait « L’oeuvre de Huang Yong Ping, toujours profonde et percutante, comme sa personne joyeuse, brillante et pleine de sagesse, s’attachaient à vivifier le rôle de l’art, non pas comme une matière morte et des objets esthétiques, mais comme une essence de vie débordante ».

Portrait d’un artiste libre et avant-gardiste, devenu citoyen d’honneur de la Ville de Saint-Brevin, en 2014.
Français depuis 20 ans 
Né en Chine, le 18 février 1954, à Xiamen dans la province du Fujian, l’artiste est décédé accidentellement dans son atelier d’Ivry-sur-Seine, le 19 octobre dernier, à seulement 65 ans.
Connu et reconnu pour ses œuvres démesurées et engagées, il vivait en France depuis 30 ans et avait été naturalisé en 1999.
Figure majeure de l’art d’avant-garde chinois des années 1980, inspiré par le mouvement pluridisciplinaire Dada, qui remet en cause les conventions et les contraintes idéologiques, esthétiques et politiques, il crée le groupe Xiamen Dada qui renvoie à la révolte culturelle.
Ses œuvres sont la réinterprétation libre des philosophies et mythes occidentaux, mettant au jour leurs non-dits et côtés sombres.

Œuvres censurées
Au début des années 1980, la première exposition de Xiamen Dada, à Fujian, est censurée par les autorités, et c’est en brûlant leurs toiles que le collectif répond, les remplaçant par des déchets et des objets ramassés dans les environs.
Lorsqu'en 1999, éclatent les événements dramatiques de la place Tian’anmen, Huang Yong Ping se trouve en France, pour l’exposition « Les Magiciens de la Terre ». Dès lors, il décide d’y rester pour y vivre.

De nombreuses expositions
Il participa à de nombreuses expositions, notamment au Musée national des arts d’Afrique et d’Océanie et à la Biennale de Venise.
Chacune de ses œuvres s’inspire du contexte historique, politique, sociétal et architectural de son lieu d’exposition.

En 2012, dans le cadre de la biennale d’art contemporain, Estuaire, du Voyage à Nantes, Huang Yong Ping crée et imagine le Serpent d’océan (figure emblématique de la mythologie chinoise).
Situé sur l’estran, à la pointe du Nez-de-Chien, le squelette du serpent aux 135 vertèbres, de 130 mètres de long, apparaît au rythme des marées.
Il fait aujourd’hui le bonheur de nombreux passants et touristes qui aiment le prendre en photo et s’inventer des histoires.
Huang Yong Ping réalisa un nouveau serpent, encore plus grand, dans la nef du Grand Palais, lors de l’exposition « Monumenta », en 2016.

 

 LE LIEN

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*** LES SCULPTURES DE CHAMPIN A CORSEPT  (44)

 










 

"Époque de surproduction, culture du consommable, le monde moderne est générateur de déchet. La tendance est au recyclage et mon expression concentrée sur les métaux de récupération.
Issus de l'agriculture, de l'automobile ou de l'industrie, cassés, rouillés, tordus, usés, les déchets ont un passé, un message. Sortis de leur contexte, assemblés entre eux par soudure, détournés de leur utilité sans expression, ils deviennent inutiles mais vivants.
Mon travail est orienté sur le mouvement, sur l'harmonie des formes et l'enchaînement des courbes. D'un style figuratif, de taille et de thème très variables, chaque pièce est originale et unique".


LE SITE DE L'ARTISTE

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*** LA MAISON DE DOMINIQUE LEROY A PAIMBOEUF (44)








Dominique travaille déjà à sa nouvelle façade ! 

Rendez-vous dans un an pour de nouvelles photos !


DOMINIQUE LEROY ET LES GRIGRIS DE SOPHIE 

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*** ANDRÉ PAILLOUX A BREM-SUR-MER

 












ANDRÉ PAILLOUX ET LES GRIGRIS

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 *** CHRISTIAN BOURCEREAU - POTIER CÉRAMISTE D'ART (HAMEAU DE LA CORDE (85)

"Un peu à l’écart du centre-ville, sur la route de l’Ile d’Olonne, cet atelier-expo-vente présente aux visiteurs des œuvres, fruits du mariage entre la terre et le feu. Vous découvrirez des créations originales d'œuvres en grès, porcelaine, raku, des céramiques d’art originales et des poteries. Les époux Bourcereau vous feront partager leur passion de la céramique d’art et vous expliqueront les secrets du métier de potier-céramiste."

 




"Autrefois architecte, Christian Bourcereau décide d'interrompre sa carrière à l'âge de 35 ans pour se consacrer entièrement à la céramique. « Je crois que j'ai toujours été quelqu'un qui aimait travailler en solitaire », sourit-il. Fini les rapports hiérarchiques, terminé les contraintes du boulot, Christian Bourcereau travaille la céramique dans son atelier, niché dans un lieu-dit où seules deux familles vivent à l'année. Une tranquillité inébranlable qui lui permet de laisser libre cours à sa créativité."

 

 *** LES SCULPTURES DE CHRISTIAN LAPIE A CHÂTEAU D'OLONNE (85)



SUR LE SITE DE CHRISTIAN LAPIE

CHRISTIAN LAPIE ET LES GRIGRIS

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dimanche 23 juillet 2017

LA MAISON DE DOMINIQUE LEROY A PAIMBOEUF


J'avais découvert son travail au HANG ART de Saffré, j'avais bien sûr vu des photos des différentes façades de sa maison de Paimboeuf .

Voici aujourd'hui sur les Grigris la dernière façade !

 

"Bienvenue quai Boulay Paty à Paimboeuf, devant la maison de Dominique Leroy. Une maison pas tout à fait comme les autres, “habillée comme un fond de scène” au gré des envies de son occupant. Depuis plus d’un an, elle porte un décor en bois, constitué d’objets hétéroclites qui font d’elle, une demeure unique dans la région.

Art de l’éphémère

Petites lunettes rouges sur le nez, Dominique Leroy est entouré de peintures, sculptures, objets rigolos. Mystère et poésie se dégagent de cet atelier. Ces éléments en bois accolés à la façade de la maison sont le fruit d’un second défi que l’artiste s’est lancé à lui-même. Pour le premier, Dominique Leroy avait recouvert la façade de morceaux de tissus colorés… “Avant je trouvais le terme d’artiste ringard mais aujourd’hui j’assume”, souligne le Paimblotin. Ce qui plaît à l’artiste c’est l’art éphémère. “C’est drôle de chercher dans toutes les directions et d’essayer de suivre ses envies”. Le bois c’est donc ça, une envie de détourner des objets de l’intérieur pour les mettre à l’extérieur. Car c’est son créneau à Dominique d’habiller les façades en dehors des matières traditionnelles. “J’imagine toute une ville, ce serait drôle” plaisante-t-il. D’ailleurs, le dernier chantier en cours est un hôtel­/restaurant La marmite que Dominique termine bientôt sur Nantes

“Pas n’importe comment”

Artiste touche à tout accompli, Dominique a de la technique et son travail est réfléchi, pensé. Ce diplômé de l’école des Beaux-arts et ancien professeur d’arts plastiques de collège aime les formes géométriques, les lignes. Comme il le précise “rien n’est laissé au hasard” les pans de tissus suivaient des lignes horizontales et verticales. Les objets en bois actuellement sont positionnés d’une manière logique. “Je n’accumule pas n’importe comment, je trouve une structure c’est ce qui est le plus long”. En ce moment c’est à la peinture que Dominique consacre son temps avec en ligne de fond une histoire de visages puisque le monsieur peint des têtes… “Mais promis bientôt je crée une nouvelle façade, j’ai encore plein d’idées. Reste à en sélectionner une”.

Du changement pour bientôt

Nul doute que la nouvelle façade fera preuve d’originalité et de pittoresque. Pourquoi pas un brin poétique ? “Je veux faire marrer les gens, j’aime qu’ils s’arrêtent devant chez moi”, souligne Dominique Leroy. Alors n’hésitez pas si vous voulez voir les derniers jours du bois… Bientôt la maison deviendra un nouveau fond de scène."
















 DOMINIQUE LEROY
 Né en 1948, vit et travaille à Paimboeuf (44)

    Dès ses plus jeunes années, la pratique artistique se révèle une évidence. Peu scolaire dans l’âme, il fait une sortie de route précoce et quitte le cursus classique pour une formation technique. Ne trouvant pas là de quoi nourrir son appétit de connaître et de représenter le monde, il s’inscrit aux Beaux-Arts de Nantes. Manifestement doué, il enchaîne la totalité du cursus avec succès.

    Son chemin est celui d’une recherche permanente qui a pour principal terrain la peinture, même s’il s’aventure également du côté de la scénographie, de la sculpture et plus récemment de la gravure et de la lithographie. Tout est matière à inventer aux yeux de l’artiste dont le langage ne cesse d’évoluer.

    Installé depuis quelques années à Paimboeuf face à la Loire, il y jouit de la lumière et des ciels changeants de ce paysage. Depuis deux ans, il a fait de la façade de sa maison un projet artistique. En 2012, elle était recouverte d’un patchwork géant de tissus colorés et en 2014 d’une composition subtile de pièces de bois diverses : vieux sabots, instruments de musique, chaises, caisses de vin…

    Ces dix dernières années, sa peinture,  jamais tout à fait figurative, s’est attachée au thème du visage. Son travail explore le monumental comme les petites formes.










Les peintures et les sculptures de Dominique Leroy  questionnent la représentation du vivant et de son absence. Le visage ne servirait que de support à un regard, témoin d’âme … Cet artiste s’est d’ailleurs affranchi de toute volonté de ressemblance. La peinture se fait esquisse, les lignes du visage s’égarent et les traits se transforment ou se dissolvent dans une hybridation de matière. Leurs grandes tailles nous invitent à y entrer, presque physiquement, comme on pénétrerait dans un paysage. Paysage offrant une alternance de territoires flous, évaporés et de zones dont le réalisme devient l’expression d’une présence. Il se fait enveloppe dont on peut s’abstraire. Ainsi la toile devient lieu d’apparition et de disparition, lieu de vie et de mort, habitée par la prégnance d’un regard. Yeux aussi doux que las dont la fonction ne serait plus de voir mais juste de dire ; dire son ultime présence au monde ou celle gravée dans les mémoires. C’est de cette indicible présence, de sa perception, en delà de l’espace et du temps, dont il est question dans les œuvres de Dominique Leroy. Et celles-ci ne semblent être que l’expression d’une quête ; celui de révéler l’insaisissable de l’être.

Gaëlle de Sagazan  2013


LE TEXTE SUR LE HANG ART

 UN LIEN

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