Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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samedi 31 mars 2012

ATELIERS D'ARTISTES : LE 31 MARS ET LE 1ER AVRIL 2012 A REIMS

DONNEZ DES COULEURS A CE WEEK END ENSOLEILLE !
DÉAMBULEZ DANS LES RUES DE REIMS !

Pour fêter l'arrivée du printemps, les artistes de Reims vous ouvrent leurs portes le temps d'un week -end.

Partez à la rencontre des plasticiens et des artistes du spectacle vivant de votre quartier... et d'ailleurs. Vous pourrez découvrir leurs ateliers en famille ou entre amis, dans un moment d'échange convivial.




Cette année encore, les artistes du territoire, de votre quartier ou d’ailleurs ouvrent leurs portes
et vous présentent leurs ateliers et leurs travaux.

Les portes ouvertes des ateliers artistiques rémois ont une particularité : cet événement rassemble en effet des artistes plasticiens mais donne également à voir quelques espaces de production du spectacle vivant. Ce double regard permet de saisir les différences et points de convergence de ces deux univers.
Davantage qu’une exposition ou un spectacle, Ateliers d’artistes est l’occasion pour chacun de rencontrer simplement les créateurs et de découvrir les conditions et les outils de la démarche artistique. C’est ainsi que vous pourrez observer les techniques connues des arts plastiques,
 mais aussi comprendre l’importance de l’informatique dans le travail d’un designer ou d’un graphiste, ou encore vous plonger dans la démarche d’une répétition de spectacle.

Ouvert à tous, Ateliers d’artistes est l’occasion de se rappeler que l’artiste est présent au coeur de notre quotidien et que son travail participe à la construction de notre société.

 
 
*****  L' ATELIER RECTO-VERSO a déménagé au 98 rue de la Neuvillette !
 
 Dans ce nouvel espace, sous la houlette de MARIE-CHRISTINE BOURVEN , les membres de l’atelier  (CLAIRE BROCHOT, CSIL, MAUD GIRONNAY, MARIE-ODILE GUY, PAUL ROSET, ALINE WILLAIN)  vous présentent leurs productions sur l’estampe, le livre d’artiste et autres objets non identifiés.
Les Grigris de Sophie et Dé Zopilant leur tiendront compagnie.

Samedi de 13 h à 20 h30
Dimanche de 13h à 19 h




***** L'ASSOCIATION INGENS ( au 26 rue Rivart Prophétie, à deux pas de chez MarieChristine) proposera un  concert-relaxation qui aura lieu le  samedi à 20h30 
( avec le guitariste Christophe Samarsky qui jouera en direct,  le texte est une adaptation par Narciso Aksayam du poème "La Ralentie" d'Henri Michaux et le toucher sera confié à Marie Courtehoux ) .

Prendre pour ce moment privilégié et tout à fait inédit tout ce qui fera votre confort : plaid, coussins, oreiller...



LES PHOTOS D'APOLLINE seront exposées!

Il y aura aussi dans la ville  des artistes que j'aime et dont j'ai parlé sur ce blog:

* VIRGINIE DURANDET
*ISABELLE BAZELAIRE
*MARIANNE DEWELLE
*SANDRINE KRAM
* L'ATELIER AQUA FORTE

Vous trouverez le programme à l'Office du Tourisme près de la Cathédrale et celui près de la gare Reims Centre, La galerie de la Culture, dans les bibliothèques municipales, au Musée des Beaux-Arts, à l'Hôtel de Ville, auprès des artistes participants...


Le Programme  (cliquer sur le lien)

vendredi 30 mars 2012

LE MONDE DISPARU D'ANDRE HARDY

Merci à Marc Henri Barrabé pour ces photos-trésors d'un monde à jamais disparu ...

















Pour accompagner ces photos un texte de Jean-Pierre Faurie sur
« Le jardin extraordinaire » d’André Hardy

On ne peut qu'être triste en lisant ce texte qui évoque le devenir d'un site aujourd'hui éparpillé ....

" Installés depuis 50 ans à Saint-Quentin-les Chardonnets, André Hardy né à Ménilciboult il y a 85 ans, jardinier sculpteur de bord de route et sa femme Thérèse sont souriants et accueillants.

Situé dans un virage en bordure de l’ancienne N 924, à l’entrée du village au lieu dit La forge « Le jardin extraordinaire » dévoile au passant, à l’automobiliste, sa baleine bleue et plus de 200 sculptures en ciment armé polychrome de tailles diverses. L’aventure du Jardin a commencé en 1971. Avant André Hardy avaient pratiqué la peinture à l’huile et la gouache pour réaliser des tableaux naïf et figuratifs. A 18 ans en 1944 engagé pour trois ans dans l’armée il est allé en Allemagne avec la 1ère armée de De Lattre et ensuite passé 14 mois en Indochine à Hanoï où il a attrapé le pallu et la dysenterie. En 1946 après son retour, il se marie en 1947 avec Thérèse .

Sa première sculpture sera un cerf de 500 kg et ensuite parmi tant d’autres « La chinoise avec le parasol ». Olivier Thiébaut (bonjour aux promeneurs ! sur les chemins de l’art brut. Éditions Alternatives) exposera cette dernière à Caen au jardin de la Luna Rosa. « Nathalie Vallin de FR3 Caen est venue filmer mon travail. Le cerf a tout mis en route. Je me suis dit, il faut que je fasse un musée, un petit. J’ai abandonné la peinture pour ne faire que des sculptures»
L’ancien agriculteur, ouvrier dans une usine de ferronnerie d’Art commence son œuvre. « Au début j’y ai travaillé le soir le samedi et le dimanche , dés que j’avais un moment. Les voisins aimaient bien mon travail et ils m’ont encouragé et comme mon nom est Hardy qui n’a pas peur j’ai continué. Depuis 5, 6 ans je ne fais plus de grandes sculptures. J’ai assez de travail pour m’occuper de celles qui existent. Maintenant je prends ma rente » . Dans le temps, il y a encore une dizaine d’années, il récupérait avec son charriot à la déchetterie. « Les gens venaient aussi se débarrasser chez nous, mais je triais, je choisissais. Sur les colliers de chevaux j’enlevais tout ce qui pouvait pourrir et je refaisais tout en ciment pour que ça dure »

Son jardin est peuplé d’ oiseaux, de reptiles, animaux sauvages et domestiques, de monuments : église, sept moulins, Tour Eiffel et de personnages qui font hommage aux voisins qui passent et rendent service. La cabane du chien, les nichoirs à oiseaux, la boîte aux lettres et les façades sont décorées avec entre autre de nombreux coquillages « ça réveille les murs » Il y a aussi des bâteaux, l’hélicoptère et l’avion. « J’ai enlevé les hélices car c’est plus d’époque. J’ai fait des réacteurs avec des presses purée »

Toutes les grandes sculptures sont creuses. « Je fabriquais une armature avec de la ferraille et du grillage très fin pour que le ciment ne passe pas .Je le mettais avec attention en couches successives. Pour alléger et économiser, dans certaines parties comme le cou, j’ai placé des bidons de plastiques comme ceux de soupline. Je ne travaillais jamais au soleil et je n’ai jamais mis de faïence parce que ça craque ». André Hardy est trés respectueux de la ressemblance. Ayant visité le jardin humoristique de Fernand Châtelain à Fyè il ne s’est pas senti concerné par ce travail car « les animaux n’étaient pas à la proportion, mais c’était impressionnant quand est arrivé sur place »

Les animaux qu’il a créés ont été inspirés par des émissions de télévision, des visites dans les zoos ou en observant les animaux en peluche du « Village enchanté » « Maintenant j’ai les animaux et leur dessin dans la tête. A l’école j’aimais bien le dessin. La Patronne (Thérèse) ne comprend pas que j’ai eu autant de patience pour faire ce que j’ai fait alors que je suis nerveux. Quand je travaillais je n’aimais pas que l’on m’observe. Quand le nationale passait devant chez nous, beaucoup de monde s’arrêtait pour me regarder. Alors je mettais deux piquets et une toile noire pour me protéger »
Toutes les œuvres sont solidement arrimées au sol par des fondations bétonnées de 50 cm. Thérèse lui a lancé « Si j’avais l’argent que t’a dépensé dans le ciment on pourrait en faire des promenades »

L’avenir et le devenir de cet ensemble le préoccupe. « Notre fille ne viendra jamais habiter ici. Le maire nous a dit qu’il rachèterait la maison et que le jardin serait entretenu ! » Ce serait une bonne chose que de lui éviter de de se dégrader comme celui de Fernand Châtelain, aujourd’hui enfin en restauration."



* ANDRE HARDY ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

                          ( cliquer sur le lien)


* D'autres photos sur Art Insolite


jeudi 29 mars 2012

LA CONFITURE BONOBO

Des confitures achetées à Noirmoutier, régalantes à souhait !





La Confiture Bonobo


Bonobo, maître de la séduction, amateur de bouche, nous entraîne dans un monde de folies gourmandes, coquines et épicées.

En alchimiste, il a laissé échapper dans cette préparation quelques gouttes aphrodisiaques d’Elixir Bonobo ! De quoi se laisser prendre…



ABRICOT CURRY

La chaleur brûlante du curry réveille la douceur de l’abricot nous émoustille. Comment résister à ce mélange unique Bonobo ? Délicieux avec une viande mijotée ou sur une brioche toastée. Attention, à consommer sans modération !

FRAISE CARDAMOME

Coquine, la cardamome sort de sa coque et taquine merveilleusement la fraise. Un mélange de parfums subtils, tonique et très séduisant qui ne pourra que vous surprendre. A déguster à la cuillère ou sur une gaufrette sublime…

mercredi 28 mars 2012

" CITATION DU JOUR " ET ... LES VOYAGES

 Lu et aimé sur le blog de mon ami Jean-Pierre Hamel !



" On ne voyage pas pour voyager mais pour avoir voyagé."
Alphonse Karr

Quel voyageur êtes-vous ?

De ceux qui feuillettent fébrilement les brochures des voyagistes pour trouver le Tour Operator qui mettra au programme du voyage en Malaisie un détour par un village perdu en montagne où l’on vous fera assister à la Cérémonie du buffle ?

Et en plus, ces voyageurs-là ont des quantités d’appareils numériques pour photographier, filmer, enregistrer… Malheur à leurs amis qui accepteront l’invitation au barbecue de retour !

Bref : des gens comme ça, on n’est pas prêt d’oublier qu’ils ont voyagé, parce que en partant en voyage ils ne pensaient qu’au retour, ce n’est pas l’étrange nouveauté qu’ils visaient, mais une manière de briller dans leur environnement familier.

Mais vous, vous êtes peut-être plutôt du genre à voyager comme Kerouac, sac à dos, pouce levé sur la Route 66 ? Ces voyageurs-là appartiennent plus à la race des pionniers, qui cherchent de nouvelles frontières mais ne se soucient pas du retour.

Oui, c’est cela la différence : le retour.

Les uns ne partent que pour revenir, et encore : non pas plein d'usage et raison, mais les poches bourrées de clés USB.

Pour les autres, le retour est souvent une déroute – et c’est un peu le cas de Kerouac. A moins que le retour soit l’occasion de rêver au prochain départ. J’ai connu un jeune homme qui démissionnait de son job avant de partir en voyage, et qui ne rentrait qu’une fois épuisées ses ressources.

Celui-là, ce n’est pas pour raconter ses voyages qu’il rentrait chez lui, mais parce qu’il n’avait plus de thune.

Mais peut-être ses poches étaient-elles vides comme les poches crevées d’Arthur Rimbaud ?

 
 


http://citationdujour.blogspot.com/


(Les deux illustrations n'apparaissent pas dans l'article, elles ont été trouvées sur facebook)


 

mardi 27 mars 2012

UNE ANNEE A LA CAMPAGNE DE SUE HUBBELL

LU ET AIME DANS " UNE ANNEE A LA CAMPAGNE " DE SUE HUBBELL ...






« Pour devenir une bonne mère, j’ai dû apprendre à maîtriser la vieille ourse en moi. L’amour d’une ourse est un sentiment violent, sauvage. Il veut étreindre, protéger ; il est tout émotion et instinct de conservation. Pour élever un enfant d’homme en pleine Amérique du XX e siècle afin d’en faire un être indépendant, fort, capable et libre de faire usage de son intelligence, il fallait d’autres formes d’amour. Le plus dur peut être quand on est mère, c’est d’empêcher la vieille ourse de se rendre insupportable. Tout au long des années, elle a frémi d’angoisse quand il a appris à marcher et à explorer les bords d’endroits escarpés, quand il a été malheureux, quand il est parti au collège, quand il s’est mis à conduire une voiture. C’est l’ourse, qui, il y a quinze ans, m’a poussée à organiser une section dans un groupe pacifiste et à devenir conseillère pour les étudiantes mobilisables sur le campus de la Brown University où je travaillais. Il n’était pas exclu, à cette époque, que Brian atteignît ses dix-huit ans alors que la guerre durait encore. Même si je devais organiser tout un mouvement de la paix pour parer à cette éventualité, aucun gouvernement n’allait être autorisé à envoyer mon fils à la guerre.
J’ai appris à vivre avec la vieille ourse. Brian aussi heureusement ; lui et moi nous comprenons fort bien. »


Pour Antoine, Victor et Apolline ...

lundi 26 mars 2012

DES VELOS-CADEAUX POUR MON VICTOR !

Cette année je ne serai pas là pour l'anniversaire de mon Victor !
JOYEUX ANNIVERSAIRE MON FILS !
Ces vélos glanés pour toi !

* Musée de Rhodes ....

* ALEKOS FASIANOS

                                                           ( Bicyclist 1965)



 (New world atthletic 2001)


* YVON TAILLANDIER




* Les vélos du Musée des Arts Forains




*   L'arbre à vélos ( Unrooted trees ) de Benoît Mangin & Marion Laval-Jeantet






* Le vélo de DANIELLE JACQUI revu et corrigé








* Une carte postale de la collection de JEAN-MICHEL CHESNE









* LES VÉLOS DE CELA ELFI



* Encore un petit DANIELLE JACQUI  !





* vu à Saint Emilion cet été ...



* OSVALDO RODRIGUEZ (illustration du livre d'Olivier Michaux)




* Un vélo-mystère (que celui qui se reconnaîtra me dise son nom !)  ...




* Et Marie-Christine Bourven bien sûr !



* Et Victor L. ....



* Et pour finir un Vélo tarte aux Fruits (avery hartman)


dimanche 25 mars 2012

UNE ANNEE A LA CAMPAGNE DE SUE HUBBELL



LU ET AIME DANS "  UNE ANNEE A LA CAMPAGNE " DE SUE HUBBELL






« Je me demande si je ne retourne pas à l’état primitif. Les lieux sauvages et tout ce qu’on y trouve m’attirent beaucoup plus qu’il y a quelques années, et les tâches domestiques, essuyer la poussière ou faire la cuisine, ne m’intéressent pas du tout.

Je me demande parfois où nous autres femmes d’un certain âge nous situons dans le tissu social une fois que la construction du nid a perdu de son charme. Il y a une génération, Margaret Mead, qui avait une assez bonne réponse personnelle à cette question, s’interrogeait aussi à ce sujet et faisait remarquer qu’en d’autres temps et dans d’autres cultures, nous avons joué un rôle.

Nous sommes si nombreuses qu’il est tentant de considérer que nous formons une catégorie. Nous avons dépassé l’âge de la reproduction. Les hommes ne veulent pas de nous ; ils préfèrent les femmes plus jeunes. Il est normal, du point de vue biologique, que les mâles soient attirés par des femelles qui sont au début de leurs années reproductives et qui ont encore envie de construire des nids, et si, quant à nous, nous ne pouvons plus nous perdre dans les plaisirs et l’intimité du couple, eh bien, nous avons accédé à notre véritable identité. Nous avons également acquis un autre don précieux. Nous avons le Temps, ou du moins la conscience du Temps. Nous avons vécu assez longtemps et en avons vu assez pour savoir, autrement qu’au plan intellectuel, que la mort nous attend et nous avons donc appris à vivre en nous sachant mortelles, prenant nos décisions avec soin et après mûre réflexion parce que nous savons que nous ne pourrons pas les prendre de nouveau. Le temps pour nous aura une fin, il est précieux et nous en avons appris la valeur.

Oui, nous sommes nombreuses, mais toutes si différentes que j’ai du mal à me lancer dans une analyse sociobiologique, et je crois bien, tout comme Margaret Mead, que la solution est personnelle et individuelle. Parce que notre culture ne nous a assigné aucun rôle réel, nous pouvons créer notre propre rôle. C’est une bonne époque pour être une femme adulte possédant une personnalité, une certaine force et des lubies. Nous vivons longtemps. Nos enfants sont des adultes indépendants que nous les avons aidés à devenir, et peut être ont-ils encore besoin de notre amour, mais ils peuvent se passer de nos soins. Les règles de la société sont si souples de nos jours qu’aucune de nos actions n’est choquante. Nous ne heurtons plus à des barrières politiques. A condition de demeurer en bonne santé et de pouvoir subvenir à nos besoins, nous sommes libres de faire n’importe quoi, de posséder n’importe quoi et d’user de nos talents à notre guise.»

« Je veux d’avantage. Je veux entendre les bruants indigo chantaient leurs couplets lorsque je m’éveille le matin, Je veux relire Joseph et ses frères, je veux voir les feuilles pousser sur les chênes, les fleurs s’épanouir sur les cornouillers et danser les lucioles. Je veux savoir ce qu’il advient du val du Raton laveur. Je veux qu’Asher découvre comment les parasites d’oreilles des papillons de nuit ont traversés l’hiver. Je veux montrer à Liddy et Brian les gros rochers au fond du vallon. Je veux en savoir bien d’avantage sur les faucheux. Je veux écrire un roman. Je veux aller nager nue dans la rivière sous le soleil brûlant. C’est pourquoi j’ai cessé de dormir à l’intérieur. Une maison est trop petite, trop limitée, je veux le monde entier, et aussi les étoiles. »



Pour Héléne, Françoise, Danielle, Anne-Marie, Marie, Francine,Véronique, Catherine, Florence, Isabelle, Marianne, Annie, Marie-Christine, Marion, Laurence, Roselyne, Aurélie, Pascale, Christine, Nathalie, Valèrie ....pour mes amies de toujours et d'aujourd'hui ...