Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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mercredi 30 mars 2022

DES NOUVELLES DE JEAN-LUC JOHANNET ET DU P.I.F

 

J'ai eu la chance de voir deux expositions du créateur visionnaire JEAN-LUC JOHANNET en 2017 à la Cathédrale Jean Linard  et à la Tour de Vesvre (voir ICI).

Certains d'entre vous ont vu l'exposition à la Halle Saint Pierre à Paris en 2018 ( ICI)

Aujourd'hui mes amis du P.I.F ( Patrimoines irréguliers de France) Roberta, Chiara et Danilo ont besoin de vous.

Alors  j'espère que vous serez nombreux à rendre possible un film à venir sur un artiste totalement atypique et exceptionnel.

 




Jean-Luc Johannet (Blois, 1951) est l’un de ces artistes-rêveurs qui ont su rendre à l’architecture le droit d’être émotionnelle, symbolique. Animé par le désir de concilier l’art de l’architecte à celui du plasticien, il étudie non seulement l’architecture, mais aussi la gravure et la sculpture et milite pour une nouvelle synthèse des arts.

Composée d’une multitude de dessins, peintures, maquettes et archisculptures cinétiques, l’œuvre de Jean-Luc Johannet s’inscrit dans la tendance de l’architecture-sculpture et donne une place centrale à la rêverie.
Influencée par le fantastique de H. P. Lovecraft et de H. R. Giger, elle est peuplée d’êtres hybrides et de constructions oniriques. Dynamiques, imprévisibles, sculpturales, surréalistes, ces constructions peuvent se courber, bourgeonner, se métamorphoser en oiseaux ou palpiter par la force du vent. Elles mêlent le souvenir d’architectures lointaines, dans le temps et dans l’espace, à un imaginaire de science-fiction.

Premier film documentaire retraçant le parcours de cet artiste hors normes, Jean-Luc Johannet. Anarchitecte dévoile une œuvre encore trop méconnue. Il raconte aussi l’histoire d’un homme à la fois humble érudit, doux rêveur et fantasque, toujours désireux de partager ses convictions politiques et intellectuelles, mais aussi ses explorations oniriques.

Son goût pour les mathématiques et pour la géométrie, sa passion pour les grands compositeurs russes et pour la littérature fantastique, son amour pour les chats et ses convictions anarchistes sont les ingrédients qui contribuent à créer une nouvelle « Terre du Milieu ». Puisant ses racines dans l’Edda Poétique et le Necronomicon, cette terre fertile se dévoilera peu à peu, sous les yeux des spectateurs.

Comme dans toute quête épique, notre héros sera amené à faire des expériences, tisser des liens d’amitié et d’amour et à recevoir le soutien nécessaire pour accomplir sa mission avant qu’il ne soit trop tard.
 
 Le travail de Jean-Luc Johannet a été découvert par Patrimoines irréguliers de France lors de plusieurs voyages de prospection effectués entre 2016 et 2017 dans la maison de l’artiste et dans ses ateliers à Blois. Ainsi est née une première exposition : Jean-Luc Johannet : dessins, maquettes, sculptures cinétiques à la Cathédrale de Jean Linard et à la Tour de Vesvre (Neuvy-Deux-Clochers, 2017), révélant au grand public une œuvre magistrale rarement montrée. 
A cette époque, Johannet sortait d’un état de forte dépression et d’une période d’hospitalisation due à ses mauvaises conditions de santé. L’exposition de 2017 lui a donné une nouvelle impulsion créative, qui perdure aujourd’hui et que les membres de notre collectif ont constamment encouragée.
Pour faire connaître l’œuvre de Jean-Luc Johannet, Patrimoines Irréguliers de France a réalisé cinq expositions entre 2017 et 2022 et a pris en charge la direction de l’ouvrage Jean-Luc Johannet. Dessins, maquettes, sculptures cinétiques (Patrimoines Irréguliers de France, 2017), dont une nouvelle édition révisée a été imprimée en septembre 2021.

Le film documentaire Jean-Luc Johannet. Anarchitecte se révèle être une contribution indispensable à la médiatisation du travail de l’artiste et à sa documentation. 
 
En 2021, le collectif  a ouvert sa chaîne YouTube, qui prolonge son travail de vulgarisation des patrimoines irréguliers. Dans la continuité de la chaîne, ce film sera accessible en ligne gratuitement et sans aucune monétisation. Il permettra d’enrichir une nouvelle section de la chaîne, qui se distinguera par des contenus plus longs et qui nécessitent un travail de recherche et de documentation plus approfondi. 

















 
 
 
 
 
 
(cliquer)
 
 

 
 
***DES ŒUVRES DE JEAN-LUC JOHANNET SERONT VISIBLES A ESTEVILLE A PARTIR DU 2 AVRIL ET JUSQU'AU 30 JUIN.
 
 
 

 
 
Centre abbé Pierre - Emmaüs
Lieu de mémoire, lieu de vie
Route d'Emmaüs - 76690 Esteville
tél : 02 35 23 87 76 - port : 06 28 27 65 04
 
 
 
 
 

samedi 10 février 2018

JEAN-LUC JOHANNET A LA HALLE SAINT PIERRE A PARIS


Nous avons découvert le travail du créateur visionnaire JEAN-LUC JOHANNET cet été à la Cathédrale Jean Linard  ICI
Ne manquez surtout pas l'exposition proposée à  LA HALLE SAINT PIERRE !

Pour accompagner les photos d'Apolline  aujourd'hui le texte que Roberta Trapani, membre cofondateur du PiF, a écrit pour  Artension (n°145) en août 2017.

























Jean Luc-Johannet, architecte-poète

Jean-Luc Johannet est l’un de ces artistes-rêveurs qui ont su rendre à l’architecture le droit d’être émotionnelle, symbolique. Animé par le désir de concilier l’art de l’architecte à celui du plasticien, il étudie non seulement l’architecture, mais aussi la gravure et la sculpture et milite pour une nouvelle synthèse des arts. A rebours du fonctionnalisme, il fait d’Antoni Gaudí et de Ferdinand Cheval ses maîtres incontestés. 
Composée d’une multitude de dessins, peintures, maquettes et archisculptures cinétiques, son œuvre s’inscrit dans la tendance de l’architecture-sculpture et donne une place centrale à la rêverie. Influencée par le fantastique de H. P. Lovecraft et de H. R. Giger, elle est peuplée d’êtres hybrides et constructions oniriques. Dynamiques, imprévisibles, sculpturales, surréalistes, ces architectures peuvent se courber, bourgeonner, se métamorphoser en oiseaux ou palpiter pour la force du vent. Elles mêlent le souvenir d’architectures anciennes à un imaginaire de science-fiction.
Tracée au crayon, puis colorée à l’encre de Chine dans les années 1980, la Cathédrale de Babylone est l’une des œuvres majeures de Johannet. Imposante concrétion pyramidale d’architectures-sculptures, cette mégastructure surgit au milieu d’une vaste rivière et lève son sommet sur un ciel baroque, habité par des oiseaux mécaniques et des vaisseaux ailés. Pour la finesse du trait, la virtuosité dans le rendu minutieux des détails et l’ambiance visionnaire, ce dessin évoque l’œuvre gravée de Dürer et d’Altdorfer ou encore La destruction de la Tour de Babel de Cornelis Anthonisz (1547), mais elle s’apparente également aux productions du fantastique pictural et du genre de la fantasy.
« [L]’architecte n’est autre qu’un sculpteur aux tendances démiurgiques désireux de parfaire l’œuvre de la Nature », écrit l’artiste, qui affirme sa volonté de « rompre avec une certaine culture esthétique occidentale pour mieux épouser des formes plus fondamentalement mythologiques. » Il invente ainsi, en 1984, « Le jeu des cinq éléments », dans lequel à chaque symbole élémentaire correspond une architecture cinétique aux lignes aérodynamiques : la Terre est façonnée en tortue roulante, l’Eau en bateau, le Feu en arbalète-canon, l’Air en oiseau, l’Ether en moulin.
La réalisation de ses projets constitue pour Johannet un rite de passage obligé, mais les institutions ne le supporteront pas dans cette démarche. Considérant cela comme une censure, il choisit de devenir, alors, son propre ouvrier et de donner ainsi libre cours à son extraordinaire habilité manuelle. Certains des grands objets qu’il construit rappellent les architectures éphémères liées à la fête et révèlent son intérêt pour les mathématiques et ses applications dans l’art. Abritant un théâtre de marionnettes, la Tortue d’Eschile (1986) est, par exemple, un char zoomorphe dont la carapace est constituée d’un dôme géodésique, structure dont Johannet est l’un des spécialistes français. L’Oiseau Euphorique (1986) est, quant à lui, une sculpture pénétrable et ambulante de 18 mètres, dont l’ossature est composée de planches, poutres et chevrons imbriqués. Passionné d’art brut, l’artiste fera don de ce chef-d’œuvre à la Collection de l’Art Brut de Lausanne.
 La fabrication de ces objets ludiques est à l’origine d’un fleurissement inattendu d’images mentales duquel naît le Parc de Venus et ses Dragons, projet colossal et fabuleux condensant sa mythologie personnelle. C’est une cité-jardin à la forme circulaire habitée par des gigantesques automates, des chars zoomorphes (dragons, aigles, cormorans), des châteaux flamboyants (le Château de Venus) et des habitations-poèmes. Elle intègre, entre autres, le Parc des cinq éléments et héberge un musée aquatique dédié à l’art brut, installé dans le lit de la rivière. Ce jardin surréaliste reste à ces jours une utopie. Il serait pourtant réalisable, grâce aux nombreux dessins, maquettes et écrits fourrés d’annotations précises sur les dimensions des œuvres, les heures de travail, les matériaux à utiliser et les techniques à employer.
Malgré un certain succès médiatique dans les années 1980, l’œuvre de Jean-Luc Johannet reste méconnue et elle risque de se détériorer, à cause de l’insalubrité des lieux où elle est conservée. C’est en travaillant à sa mise en valeur, que l’association Patrimoines Irréguliers de France a découvert, parmi les œuvres entassées, une merveille inédite : la Citadelle (2010), ville utopique à la géométrie cristalline. Combinant un matériau trivial, le carton, à la structure du diamant, cette œuvre confirme la puissance d’invention, l’esprit libertaire et l’humour de l’artiste, qui écrit : « nous rions de voir l’association d’un produit gratuit avec la très onéreuse image du luxe pour créer un objet à la frontière de l’anarchie ! »



JEAN-LUC JOHANNET ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

(cliquer)

La rencontre-dédicace prévue pour le 11 février a été reportée au 25 février même horaire



jeudi 7 septembre 2017

JEAN LUC JOHANNET A LA CATHEDRALE JEAN LINARD ET A LA TOUR DE VESVRE VU PAR APOLLINE LEPETIT


"L’œuvre de Jean-Luc Johannet est séduisante dans le détail et stupéfiante dans son ensemble. Elle regroupe une multitude de dessins, maquettes et sculptures cinétiques représentant des architectures imaginaires. 
La Cathédrale de Jean Linard et la Tour de Vesvre, des espaces très différents et pourtant en parfait accord avec l’œuvre de Johannet, accueilleront en parallèle cette exposition, réalisée avec la collaboration de l’association Patrimoines Irréguliers de France et de Thierry Cardon, ami de longue haleine de l’artiste."























... ET A LA TOUR DE VESVRE ...

















UNE VIDEO

LE SITE DE LA CATHÉDRALE

LA CATHÉDRALE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE



LES PHOTOS D'APOLLINE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE


(cliquer)

JUSQU'AU 5 NOVEMBRE

Exposition sur deux sites à Neuvy deux Clochers : Cathédrale Linard et Tour de Vesvre

Un billet jumelé permet de visiter les deux sites pour profiter principalement des dessins à la cathédrale de Jean Linard et des maquettes à Vesvre.


***Samedi 16 septembre à 18h / Bâtir l’utopie
Conférence en lien avec l’exposition sur l’œuvre de Jean-Luc Johannet
Par Roberta Trapani, enseignante d’histoire de l’art aux universités de Paris 8 et de Paris Nanterre / accès gratuit