Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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Affichage des articles dont le libellé est Nathalie Gauglin. Afficher tous les articles
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mercredi 29 janvier 2025

NATHALIE GAUGLIN C'EST TELLEMENT BEAU

 



























Ludovic Duhamel  (Directeur de Publication du magazine Miroir de l’Art) a écrit un  texte que j'aime beaucoup sur Nathalie :

Les yeux. Voilà ce qui attire l’attention au premier contact. Deux mystères fuligineux, profonds comme des abîmes de solitude. Deux trous noirs qui absorbent la lumière alentour. Deux points d’interrogation qui vous dévisagent et vous prennent à témoin de l’infortune dans laquelle un destin contraire les a entrainés.

Au bord de ce regard hypnotisant, une ombre charbonneuse, le lit d’un ancien torrent, indique que les larmes ont ici abondamment coulé. La joue est encore humide, la détresse palpable, subsiste encore un peu d’hébétude, un zeste d’incertitude... Par bonheur, l’orage au loin s’en est allé, les coups de tonnerre, les grondements, les éclairs appartiennent désormais au passé.

Du visage penché sur de vieilles souffrances, du corps recroquevillé sur lui-même qui s’abandonne ingénument au temps qui passe, qui se pelotonne contre le corps d’un autre semblable, irradie quelque chose qui s’apparente à l’espoir insensé d’une existence enfin délivrée des tourments qui l’ont jusque là ruinée. Personnifié, là, devant nous, l’abandon total, le don de soi - une sérénité profonde qui vient défier les lois humaines et leur cortège de calamités. Il y a dans cette sculpture, outre une infinie tendresse, la promesse formelle de ce qu’il n’adviendra plus à l’avenir rien de définitif, rien de tragique. Les lendemains s’envisagent dorénavant avec confiance, le plus dur est à jamais derrière nous...

Chaque personnage ici se laisse donc couler en des profondeurs intimes qui le rendent certes vulnérable, fragile, mais dont il tire une force telle que nulle avanie ne saurait plus à présent l’aliéner. Il est libre en somme. Libre, mais non dépourvu de mémoire, et dans son attitude, dans la façon qu’il a d’incliner le buste, de vous voir sans vous voir, se devinent encore un peu des afflictions passées. Rien n’est effacé, mais tout s’efface à mesure que le calme revient.

Au contraire de certains confrères, qui font hurler les chairs de leurs personnages de pierre, de bronze ou de bois, qui font exulter les matériaux, déchirent l’espace tout autour, l’emplissent de bruits et de fureurs, Nathalie Gauglin préfère arpéger du silence, et le hanter de mille chuchotements carnés, roses comme la terre du Puy-de-Dôme, cette terre si particulière – par son grain, sa matité après cuisson - qu’elle utilise depuis près de vingt ans.

Demeurent profondément enfouis dans la chair de ses créatures le trop-plein de révolte, l’excès de peine, le surplus de malheur. Soucieuse d’offrir au regard du spectateur un visage aussi serein qu’un ciel limpide qui serait seulement strié par endroits de quelques nuages en voie d’évanouissement, Nathalie Gauglin donne à ses personnages figure d’ange, et nous offre à voir des âmes sans défense et sans haine. Comme pour désarmer par avance toute forme d’agressivité, comme pour suggérer là quelque alternative au monde violent qui est le nôtre.

 


 NATHALIE GAUGLIN ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

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vendredi 8 septembre 2023

NATHALIE GAUGLIN C'EST TELLEMENT IMPRESSIONNANT

 

 



















Ludovic Duhamel  (Directeur de Publication du magazine Miroir de l’Art) a écrit un  texte que j'aime beaucoup sur Nathalie :

Les yeux. Voilà ce qui attire l’attention au premier contact. Deux mystères fuligineux, profonds comme des abîmes de solitude. Deux trous noirs qui absorbent la lumière alentour. Deux points d’interrogation qui vous dévisagent et vous prennent à témoin de l’infortune dans laquelle un destin contraire les a entrainés.

Au bord de ce regard hypnotisant, une ombre charbonneuse, le lit d’un ancien torrent, indique que les larmes ont ici abondamment coulé. La joue est encore humide, la détresse palpable, subsiste encore un peu d’hébétude, un zeste d’incertitude... Par bonheur, l’orage au loin s’en est allé, les coups de tonnerre, les grondements, les éclairs appartiennent désormais au passé.

Du visage penché sur de vieilles souffrances, du corps recroquevillé sur lui-même qui s’abandonne ingénument au temps qui passe, qui se pelotonne contre le corps d’un autre semblable, irradie quelque chose qui s’apparente à l’espoir insensé d’une existence enfin délivrée des tourments qui l’ont jusque là ruinée. Personnifié, là, devant nous, l’abandon total, le don de soi - une sérénité profonde qui vient défier les lois humaines et leur cortège de calamités. Il y a dans cette sculpture, outre une infinie tendresse, la promesse formelle de ce qu’il n’adviendra plus à l’avenir rien de définitif, rien de tragique. Les lendemains s’envisagent dorénavant avec confiance, le plus dur est à jamais derrière nous...

Chaque personnage ici se laisse donc couler en des profondeurs intimes qui le rendent certes vulnérable, fragile, mais dont il tire une force telle que nulle avanie ne saurait plus à présent l’aliéner. Il est libre en somme. Libre, mais non dépourvu de mémoire, et dans son attitude, dans la façon qu’il a d’incliner le buste, de vous voir sans vous voir, se devinent encore un peu des afflictions passées. Rien n’est effacé, mais tout s’efface à mesure que le calme revient.

Au contraire de certains confrères, qui font hurler les chairs de leurs personnages de pierre, de bronze ou de bois, qui font exulter les matériaux, déchirent l’espace tout autour, l’emplissent de bruits et de fureurs, Nathalie Gauglin préfère arpéger du silence, et le hanter de mille chuchotements carnés, roses comme la terre du Puy-de-Dôme, cette terre si particulière – par son grain, sa matité après cuisson - qu’elle utilise depuis près de vingt ans.

Demeurent profondément enfouis dans la chair de ses créatures le trop-plein de révolte, l’excès de peine, le surplus de malheur. Soucieuse d’offrir au regard du spectateur un visage aussi serein qu’un ciel limpide qui serait seulement strié par endroits de quelques nuages en voie d’évanouissement, Nathalie Gauglin donne à ses personnages figure d’ange, et nous offre à voir des âmes sans défense et sans haine. Comme pour désarmer par avance toute forme d’agressivité, comme pour suggérer là quelque alternative au monde violent qui est le nôtre.

 

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dimanche 3 septembre 2023

DANS L'ATELIER DE NATHALIE GAUGLIN

 
 
Mes photos ne sont pas des photos d'art mais le témoignage d'une visite d'atelier. Un atelier impressionnant de merveilles, d'un atelier lumineux noyé dans la verdure, un atelier où des yeux nous observent, nous émeuvent, nous bouleversent ...
 
" Un regard tourné vers le ciel, rempli d'espoir et de nostalgie, un couple tendrement enlacé pour l'éternité, un penseur qui rêve tout éveillé, bienvenue dans le monde de Nathalie Gauglin".  

" Elle invente "une sorte de petit peuple" aux allures étranges, cohabitant parfois avec un chien, un chat ou un oiseau.
Des êtres aux regards envoûteurs qui vous emmènent dans leur univers rempli de rêves, d'espoirs et d'émotions intenses."

"Pour elle, sculpter est comme un souffle, indispensable à la vie, une sorte d'obsession, et elle s'y consacre pratiquement tous les jours. Elle apprécie la quiétude de son atelier pour pouvoir laisser s'exprimer son imagination mais n'hésite pas à l'ouvrir parfois au public pour partager son art et sa passion."
 
En ce dimanche 3 septembre si vous êtes nantais, rennais, si vous êtes bretons ou de passage  surtout ne manquez pas  L'ATELIER DE NATHALIE GAUGLIN, il vaut tous les détours du monde !  
 
 
 
 
 
 
 
 
 



 
 













 
 
" Nathalie Gauglin donne à ses personnages figure d'ange, et nous offre à voir des âmes sans défense et sans haine." 
Ludovic Duhamel 
 
 




 
 
 
 
 
 
 
 
Et à l'extérieur aussi des sculptures qui réjouissent l’œil ....
 
 





 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
Nathalie Gauglin, parisienne d’origine vit près de Nantes depuis de nombreuses années.
Ainée d’une fratrie de trois enfants, Nathalie Gauglin est née en 1962, d’une mère journaliste et d’un père ingénieur acousticien, elle est aussi maman de trois enfants.
Sa première passion, dès son plus jeune âge fut la danse, ou l’art de mouvoir le corps humain selon un certain accord entre l’espace et le temps. Une passion qui ne l’a jamais quittée, tout comme la musique.
Elle avait à peine 10 ans, qu’elle réalisait des moules en plâtre dans l’atelier de création acoustique Elipson, où son père concevait les célèbres enceintes de la marque.
Après avoir suivi des cours du soir d’arts plastiques à l’école des Beaux-Arts de Versailles, elle entre à l’école Nicolas Flamel à Paris branche orfèvrerie-bijouterie-joaillerie de l’école Boulle. Elle reçoit le premier prix au concours international « Platine » pour la création d’une broche – une cage vide en forme d’oiseau, en platine et saphir – qui sera réalisée, et présentée au Musée des Arts Décoratifs de Paris.
Nathalie Gauglin quitte Paris à 18 ans. Elle poursuit sa passion pour la création artistique, tout d’abord dans la conception de bijoux qu’elle dessine et réalise pour différents joaillers français, mais également dans la réalisation quand elle apprend la sculpture sur pierre auprès de Maurice Mainguy, tailleur de pierre pour les monuments historiques.
De 2001 à 2005, elle crée son entreprise de stylisme, et réalise des décors auprès de photographes d’agences de publicité ou de particuliers.
Accueillie en résidence d’artiste depuis 2005 au château de la Groulaie, à Blain (Loire-Atlantique), elle se livre pleinement à la sculpture dans cet atelier.
En 2011 elle fait l’acquisition d’une ancienne école toujours en Loire-Atlantique où elle installe son nouvel atelier.
 
 
DANS L'ATELIER DE NATHALIE GAUGLIN
Les 1, 2, et 3 septembre 2023
Céramique, Bronze, Porcelaine .
Ouverture exceptionnelle de l’atelier
vendredi, samedi et dimanche
À partir de 14 heures
 
Adresse: 5 Bis rue de la Landette
Le Coudray
44630 Plessé
 
Tel :0618190580
Mail: ng@nathaliegauglin.com

 

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 * Les citations du début de ce post viennent du journal Ouest France (article publié en 2011)