Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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jeudi 30 mai 2019

UN LIVRE (INDISPENSABLE) SUR PASCAL AUDIN




J'ai le grand plaisir de vous proposer sur les Grigris un livre que j'attendais avec impatience !

Pascal Audin j'ai eu la chance de le rencontrer en 2017 et je sais que tous mes amis "bruts" vont aimer son travail, sa maison extraordinaire ... et les photographies de Vincent Clémot !


SOUSCRIPTION INDISPENSABLE !


Bulletin de souscription

Pascal Audin peint et dessine depuis plus de 25 ans, passant du dessin à la couleur en toute liberté.
C'est sans limite qu'il peint sa maison de Gençay au sud de Poitiers du rez-de-chaussée au grenier dans une jubilation colorée proprement vertigineuse.
C'est ce que raconte ce premier livre dédié à cet artiste atypique.
Brut, singulier, hors les normes lui ne se définit pas. Il peint comme il respire , peut être même s'il
ne peignait pas il ne respirerait pas.
Ce livre de plus de 120 pages couleur au format 20/25 cm vous permettra de visiter ce lieu et de toucher du doigt ce personnage sensible et attachant.


Sortie officielle le 27 juillet 2019 

 

NOM :
PRÉNOM :
ADRESSE :
TEL :
COURRIEL : 
 
Je souscris à la publication du livre: «Le monde de M''... Audin» à 28 € l'unité
- je prendrai mon ou mes livres le 27 ou le 28 juillet 2019, à Loudun pendant le festival
«En ces lieux...des livres» où les auteurs seront présents pour le dédicacer ..............
- je prendrai mon ou mes livres chez Azimut à Maulay ..............
- je souhaite recevoir ma commande à domicile + 9 € de frais d’envoi ...............
Je fais un chèque à l'ordre de AZIMUT de .......................€
 
AZIMUT chez Sylvie et Vincent CLEMOT 3 rue de la Nauraie 86200 Maulay
Vous pouvez nous joindre au 06 77 92 36 72 





mercredi 25 octobre 2017

PASCAL AUDIN VU PAR APOLLINE LEPETIT

"Peintre, sculpteur, plasticien, concepteur d’objets, … Pascal Audin produit depuis plus de 10 ans une multitude d’œuvres: totems, tableaux, carrelage, cartes postales… sur des supports multiples: bois, carton, céramique, disque vinyle… et manie aussi bien la peinture que les encres.
Il récupère les objets, les détourne et de son imagination fertile naissent des oeuvres colorées, des animaux fantastiques qui accrochent le regard."













 Un texte très sympathique écrit par Jean François Barrat alias Zoudou :

C'est derrière la Mairie de Gençay, à 20 km au sud de Poitiers. C'est au coin de la place, une échoppe à l'ancienne toute peinturlurée. C'est une vitrine avec des bouteilles de gaz encore chargées pour tout faire sauter. C'est un atelier dans un désordre organisé avec des tubes bien alignés. C'est un workshop de couleurs et de papiers entremêlés. Puis, c'est derrière une porte, un long couloir d'entrée avec au bout, un vélo prêt à écorner. C'est à l'autre bout la cour, bien entassée, avec ses carillons d'acier rouillé. C'est la grange et ses totems colorés. C'est Chaissac, Dubuffet, tous conviés. C'est, de retour, la cuisine avec les fourchettes au plafond dégainées. C'est à l'étage, le musée, les collections, un parcours savamment scénographié. C'est des boules à neiges par dizaines à moitié évaporées. C'est des sifflets en vitrine que l'on croit entendre résonner. C'est les nounours en peluche dans la chambre non déflorée. C'est un grenier ou l'on ne peut plus mettre les pieds. C'est l'enfance sans cesse réinventée. C'est le berceau originel déglingué puis patiemment reconstitué. C'est la féerie de Noël partout exacerbée. C'est l'innocence sur une plage, d'un coup désensablée. C'est l'ogre et le petit Poucet. C'est le ventre du loup chaperonné. C'est des bougres qui s'ébattent, sans cesse redessinés. C'est le petit diable de sa boite, soudain échappé. C'est une folie sublime et c'est désespéré. C'est chez Pascal Audin.
C'était la visite guidée...













 « Comme un père parlerait de ses milliers d’enfants, il sait exactement l’âge et l’histoire de chaque pièce qu’il a peinte : une planche, une omoplate de vache, une chaise. Sa mémoire semble infaillible. Il transforme les chagrins d’une vie en couleurs et en lumière. »













"Pascal Audin découvre par hasard la peinture et c’est le coup de foudre. Il ne connaît rien à l’Art, n’a jamais lu de livres, jamais mis les pieds dans une galerie, ni vu d’expositions, mais il se met à produire d’une façon intense, presque boulimique. Son appétit est grand et son rythme de travail effréné. Peindre avec avidité, comme pour exorciser sa «  vie d’avant  » au quotidien douloureux, est aussi une façon de s’éprouver lui-même, de montrer aux «  autres  » de quoi il est capable."

15 place du marché
 86160 GENCAY

 SUR RENDEZ-VOUS


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mardi 24 octobre 2017

LA MAISON DE PASCAL AUDIN : QUELQUES OEUVRES

"Située dans le centre du bourg de Gençay, dans la Vienne, la maison de Pascal Audin est une maison d'artiste, un prolongement de son être, une partie intégrante de son œuvre.
Il y vit, la couvre de peintures, la remplit de ses créations et de ses collections de sifflets, de clefs, d'appareils photos ou de boules de neige, soigneusement rangés.
Il y travaille sans cesse : peintures, sculptures, objets détournés.
Il y expérimente formes et formats, matériaux et techniques, spontanéité et précision d'orfèvre.
D'une incroyable diversité, ses créations sont pleines, remplies de son insatiable curiosité et de sa fougue vitale qui le guident vers la lumière sur les chemins de traverse."







 « J’voudrais que tout le monde ait une œuvre de moi, même les riches. »
 







 
"Pascal Audin. 58 ans. Phénomène de l’art brut. Fracassé par la vie et une enfance miséreuse, le Poitevin recolle les morceaux avec la peinture et le dessin. Instinctif et doué de ses mains, il réalise ses œuvres de manière compulsive. Cherche aujourd’hui à sauver son « chez lui », à Gençay.
En morphopsychologie, on estime qu’un front large est synonyme d’intelligence supérieure. Pascal Audin appartient à cette catégorie de personnes dont la « gueule » ne s’oublie pas. Front large donc et nez épaté, il se protège des autres avec une barbe poivre et sel imposante, une toison capillaire du même tonneau et des yeux d’une expression insoupçonnée. « On me dit souvent que je ressemble à Marx. Et c’est vrai, y’a quelque chose !», rigole l’artiste. Son seul capital à lui se trouve sur cette place du Marché, à Gençay, où il a élu domicile, en 2003, après quelques années d’errance. Mais les propriétaires de cet improbable ensemble, qui renferme des milliers de toiles, dessins et autres totems, veulent vendre. Dans quelques semaines, le Poitevin pourrait ainsi se retrouver à la porte de l’ancien local de la maréchaussée, aujourd’hui quasi- insalubre. A moins que la générosité publique(*) ne réunisse les 40 000€ nécessaires à l’achat de « La maison de Pascal Audin ».

« De toute façon, j’vois pas comment je pourrais déménager tout ça... », s’interroge ce grand gaillard au cœur d’éternel enfant. Son monde onirique tient dans ce fatras qui lui sert d’atelier, de lieu d’expo et, accessoirement, de demeure. Il y a là davantage de couleurs que vous ne pourrez jamais en imaginer, des peintures naïves, quasi-enfantines mais expressives, des dessins noir et blanc chiadés, que ce collectionneur invétéré -boules à neige, boîtes à musique...- s’applique à montrer à la face du monde. C’est « sa revanche sur la vie », son moyen d’expurger une enfance sordide. Et le mot est faible.

« Là-bas si j’y suis… »
« J’étais ce qu’on appelle un enfant du placard. On me jetait un bout de pain et une gamelle d’eau, pendant que mes frères mangeaient à table un bon steak. J’ai vécu des trucs que personne ne peut imaginer. » Il n’en dira pas beaucoup plus, sans doute par pudeur. Le mal-aimé a traîné dans la rue une paire d’années, s’est réfugié chez sa tante aujourd’hui « là-haut », a passé du temps dans un centre thérapeutique à Châtellerault... Bref, il en a bavé des ronds de chapeaux. Son intelligence est celle du cœur, de l’instinct. A défaut de rouler sur l’or -c’est un euphémisme-, le sculpteur se sert de ses doigts d’argent pour compléter sa propre collection d’art brut. Dans l’une des chroniques «Regards», diffusée la saison dernière dans ces colonnes, Hélène Vignal avait décrit le processus ainsi : « Comme un père parlerait de ses milliers d’enfants, il sait exactement l’âge et l’histoire de chaque pièce qu’il a peinte : une planche, une omoplate de vache, une chaise. Sa mémoire semble infaillible. Il transforme les chagrins d’une vie en couleurs et en lumière. »
 
« J’voudrais que tout le monde ait une œuvre de moi »
Sur France Inter, Daniel Mermet?lui avait carrément consacré deux émissions à l’été 2008. Il avait posé des mots sur les maux. Exercé une sorte de catharsis radiophonique. Son œil frétille à l’évocation de ce souvenir. Lui-même s’était essayé à décrire sa vie de bohème, la disparition de son fils James, à l’âge de 7 ans, ces coups du sort permanents, son sauf-conduit artistique... Et puis, les six cents pages de son récit se sont envolées en fumée, mises au feu par son auteur himself. Pourquoi ? « Comme ça, je l’ai fait sur l’instant ! » Derrière des œuvres joyeuses et colorées, derrière une bonhomie communicative, derrière des envies d’avenir, Pascal Audin souffre au plus profond. Son cœur est à la fois le meilleur instrument de sa créativité et son pire tourment. Il y a quelques années, il a « failli se foutre en l’air ». La corde était prête et elle n’aurait pas lâché de la poutre. Il a renoncé au dernier moment. « J’voudrais que tout le monde ait une œuvre de moi, même les riches. » Le 1er juillet, Pascal Audin aura 58 ans. Il ne les fait pas. Il ne les fera jamais. Comme si sa vie avait été montée à l’envers."

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lundi 23 octobre 2017

DANS LA MAISON DE PASCAL AUDIN

















  « On me dit souvent que je ressemble à Marx. Et c’est vrai, y’a quelque chose !»









Pour accompagner mes photos aujourd'hui un texte écrit par Joëlle Flahault en 2011 :

Né en 1957, découvert lors d’une tournée de spectacle ; il habite une maison qu’il a entièrement peinte et où s’entassent des milliers d’œuvres sur tout support, dans le bourg de Gençay au sud de Poitiers. Ce vrai brut a ému la France entière dans un reportage-parcours de vie, diffusé sur France Inter dans l’émission de Daniel Mermet : là-bas si j’y suis.
 

Quand les habitants de Gençay, dorment encore ou rêvent leurs derniers rêves de la nuit, Pascal Audin est déjà souvent au travail, à son travail de peintre. Il aime ces heures de petit matin, de fraîcheur, de calme, de solitude.
Lorsqu’il peint, là, il se sent très concentré et goûte au silence.

Lorsqu’il n’est pas en création, Pascal peut parler sans s’arrêter dès qu’il a un interlocuteur. Il aime inventer des mots, ses propres mots. Il crée, il peint pour « éviter de gorgiter dans la tête ». Il peint plus que pour vivre. Il peint pour rester en vie, pour se sentir en vie. Et peut réaliser plusieurs œuvres dans la même journée.
 

Beaucoup de peintures très colorées qui ramènent souvent à l’enfance, celle qui lui a été délibérément volée. Des totems en bois, des peintures sur tous matériaux qu’il récupère ou qu’on lui donne. Des couleurs vives, des aplats de couleur, beaucoup de soleils, des êtres fantastiques et imaginaires, de la joie de vivre. Et puis, en contraste depuis quelques années, des œuvres sur tissu, papier ou bois, d’une expression très fine réalisées au crayon d’argent. Elles tiennent du dessin noir et blanc voire de l’écriture puisqu’il y insère des textes sous forme de message au monde, avec son écriture à lui qui est celle d’un enfant qui a à peine fréquenté l’école. Travail très minutieux que celui-là.

Dans des boîtes, des piles, des rouleaux, des armoires, c’est là que sont classées, rangées, triées ou pas, les œuvres de Pascal qu’il garde, qu’il archive, qu’il ne montre pas. Mais il sait qu’elles sont là. Il sait où est chaque chose, et connaît l’intimité de chaque recoin de sa maison.
 

La rencontre avec Pascal Audin  est-ce d’abord celle d’une personne ou celle d’une maison ?
 

Bien sûr les deux. Une maison joyeuse de l’extérieur, pleine de couleurs sur la façade et les volets et riche à l’intérieur de milliers de créations.
 

Un couloir, une cour, une mezzanine en hauteur pleine de soleil les fins de matinée, des chambres, des pièces aussi de tous les jours, des paliers, des recoins, des escaliers dont un mène au grenier où rares sont les élus qui peuvent y monter. Et dans toutes ces pièces, des œuvres bien sûr, certaines encadrées dans de vieux cadres qu’on lui donne.  Et aussi des collections : de fourchettes qui font plate-bande dans la cour, d’ours que Pascal adore dit-il. C’est l’enfance qu’il n’a pas eue, de sifflets par centaines, de boîtes à musique, de cendriers, de boules qui font de la neiget d’autres, et d’autres. Et puis beaucoup de casseroles, de lessiveuses, de faitouts, de bassines, peints ou en attente.

    « J’aime bien !» nous dit Pascal ; « C’est beau, hein !... » « C’est très beau ça hein !... »

    « Ben oui, c’est comme ça.. » dit-il souvent  avec tranquillité.

Pendant longtemps Pascal a fait les brocantes, maintenant on lui apporte souvent les choses.

Il attire la sympathie par la chaleur humaine qu’il offre à ses visiteurs, mais il n’aime pas les gens « cintrés ».

Pascal estime avoir pris sa revanche sur la souffrance qui fut celle de son enfance. Il aime les enfants, adore les aider à mettre des couleurs dans leur vie. Inutile d’ailleurs de se présenter chez lui si on n’a pas gardé un tout petit peu d’enfance au fond de soi et surtout un regard au-delà des yeux comme lui-même regarde pour « imaginer les choses que l’on peut faire avec. 


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