Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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Affichage des articles dont le libellé est La Collection de l'Art Brut de Lausanne. Afficher tous les articles
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dimanche 12 janvier 2025

EMILE JOSOME HODINOS A LA COLLECTION DE L'ART BRUT A LAUSANNE

 

 Un travail maintes fois croisé et si minutieusement surprenant ....

 
















 

 Emile Josome Hodinos, de son vrai nom Joseph Ernest Ménétrier, est né à Paris, de parents boulangers. Son père décède lorsqu’il a huit ans; il est alors placé en pension. En 1869, il entreprend un apprentissage à l’atelier Tasset, graveur renommé chez qui se conçoivent toutes les médailles officielles de la Troisième République. En parallèle, il suit des cours de dessin et de modelage dans une école d’art durant quatre ans. Brutalement, sa vie bascule et il est interné à l’asile de Ville-Evrard, dans la banlieue parisienne, où il demeurera jusqu’à sa mort. Il adopte alors le pseudonyme d’Emile Josome Hodinos.

A l'asile, Emile Josome Hodinos dessine d'innombrables plans  de médailles, à la mine de plomb rehaussée d'encre de Chine, où il insère de méticuleux commentaires manuscrits, signés de son nom d'auteur. Ses supports sont de papier récupéré, destiné à la confection de biscuits.  Comme il est privé de ses outils, il se sert de lanières de papier en guise de compas ou de balustres pour calculer les dimensions de ses figurines, essentiellement féminines aux traits anatomiques exagérés. Il les encercle ensuite d’un trait, obtenant ainsi des modèles de médailles.

 

 LE LIEN VERS LA COLLECTION

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lundi 6 janvier 2025

CLEMENT FRAISSE A LA COLLECTION DE L'ART BRUT A LAUSANNE

 

 Une histoire de vie bouleversante et une œuvre tout aussi émouvante et puissante  ...

 

























 

 Clément Fraisse est né dans un village de Lozère, en France. Il est issu d’une famille de cultivateurs de quatorze enfants. Le garçon reçoit une instruction rudimentaire et travaille dans l’exploitation familiale avant de devenir berger. A l’âge de vingt-quatre ans, il tente d’incendier la ferme de ses parents à l’aide d’un paquet de billets de banque enflammés qui constitue les économies de la famille. Suite à cet incident, le jeune homme est interné à l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban, dans le sud de la France.

Son attitude protestataire et violente, ainsi que ses tentatives d’évasion entraînent sa réclusion, de 1930 à 1931, dans une étroite cellule dont les murs sont lambrissés de bois brut. Dès lors, et durant deux ans, Clément Fraisse entreprend de les sculpter à l’aide d’un manche de cuiller brisé ou des fers de sabot qu’il aiguise sur de la pierre. Quand ses outils de fortune lui sont confisqués, il utilise l’anse de son pot de chambre en faïence, qu’il affûte de la même manière. Les motifs se développent suivant les diverses parties du lambris. Chacun des vingt panneaux de la rangée supérieure représente un personnage dont les dents, les doigts et les orteils sont tracés de manière schématique.

Après cette période de claustration, Clément Fraisse est employé à divers travaux au sein de l’institution. Le lambris sculpté sera sauvegardé par deux médecins de l’institution, dont Roger Gentis, directeur de l’établissement, qui en assureront un certain temps la conservation, avant que l’œuvre soit remise en 1963 à Jean Dubuffet pour ses collections.

 

 

@ crédit photographique Collection de l'Art Brut, Lausanne

 

 LE LIEN VERS LA COLLECTON

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samedi 30 novembre 2024

STANISLAW ZAGAJEWSKI A LA COLLECTION DE L'ART BRUT A LAUSANNE

 

J'avais déjà vu cette incroyable installation de STANISLAW ZAGAJEWSKI lors de ma précédente visite, mais en ce mois d'octobre 2024 l'émotion fut aussi intense....

C'est une œuvre puissante et raffinée à la fois, des créations exceptionnelles et la scénographie est impressionnante.  

 

 

 

 
























Stanislaw Zagajewski a été abandonné par sa mère à l’âge de deux ans devant une église de Varsovie, en Pologne, puis placé dans divers orphelinats. Plus tard, il apprend le métier de maçon, avant d’être employé à la restauration des stucs, dans la vieille ville de Varsovie.

Parallèlement, il se met à modeler de la glaise pour contrecarrer l’hostilité que lui valent son non-conformisme et son infirmité - il boitille. En 1952, il quitte son emploi, emménage dans un bâtiment en ruines et se consacre au modelage. Stanislaw Zagajewski finit par s’installer à Wloclaweck où, grâce au parrainage du directeur d’une fabrique de céramiques, il peut faire cuire ses sculptures. Le Musée de Wloclaweck met également à sa disposition un atelier, ce qui lui permet de réaliser, dès 1970, des bas-reliefs monumentaux à caractère religieux, qu’il appelle ses « autels ».

Il tire la plupart de ses thèmes de la religion catholique qu’il pratique avec ferveur, bien qu’il attribue sa sauvage indépendance à une inspiration divine.


LA COLLECTION DE L'ART BRUT

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photo : Mario Del Curto © crédit photographique Collection de l’Art Brut, Lausanne