Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

.......................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
.........................................................................................

lundi 6 janvier 2025

CLEMENT FRAISSE A LA COLLECTION DE L'ART BRUT A LAUSANNE

 

 Une histoire de vie bouleversante et une œuvre tout aussi émouvante et puissante  ...

 

























 

 Clément Fraisse est né dans un village de Lozère, en France. Il est issu d’une famille de cultivateurs de quatorze enfants. Le garçon reçoit une instruction rudimentaire et travaille dans l’exploitation familiale avant de devenir berger. A l’âge de vingt-quatre ans, il tente d’incendier la ferme de ses parents à l’aide d’un paquet de billets de banque enflammés qui constitue les économies de la famille. Suite à cet incident, le jeune homme est interné à l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban, dans le sud de la France.

Son attitude protestataire et violente, ainsi que ses tentatives d’évasion entraînent sa réclusion, de 1930 à 1931, dans une étroite cellule dont les murs sont lambrissés de bois brut. Dès lors, et durant deux ans, Clément Fraisse entreprend de les sculpter à l’aide d’un manche de cuiller brisé ou des fers de sabot qu’il aiguise sur de la pierre. Quand ses outils de fortune lui sont confisqués, il utilise l’anse de son pot de chambre en faïence, qu’il affûte de la même manière. Les motifs se développent suivant les diverses parties du lambris. Chacun des vingt panneaux de la rangée supérieure représente un personnage dont les dents, les doigts et les orteils sont tracés de manière schématique.

Après cette période de claustration, Clément Fraisse est employé à divers travaux au sein de l’institution. Le lambris sculpté sera sauvegardé par deux médecins de l’institution, dont Roger Gentis, directeur de l’établissement, qui en assureront un certain temps la conservation, avant que l’œuvre soit remise en 1963 à Jean Dubuffet pour ses collections.

 

 

@ crédit photographique Collection de l'Art Brut, Lausanne

 

 LE LIEN VERS LA COLLECTON

 (cliquer)

 


Aucun commentaire: