lundi 7 octobre 2024
LE DÉTACHEMENT, GILLES RICHARD ET TONY LUCIANI
dimanche 6 octobre 2024
JEAN CLERTE ET LE FILM DE MARJANE SATRAPI : "PARADIS PARIS"
Ceux qui suivent mon blog savent que j'aime le cinéma et que j'aime lorsque des films entrainent des découvertes artistiques ou autres ...
Ce fut le cas pour "Paradis Paris" où dans un bel escalier est apparue une oeuvre magnifique de JEAN CLERTE.
L'occasion bien sûr de faire des recherches et de découvrir un nouvel artiste...
"Le peintre, graveur et sculpteur Jean Clerté est né à
Saint-Savin-Sur-Gartempe en 1930. Il peint dès l’âge de 16 ans. A la fin
des années 50, il fait parti du groupe Images (avec Jacques Busse, Jean
Cortot, Pierre Dmitrienko, Jacques Dufresne, Jacques Germain et
d’autres encore). Il côtoie Pierre Alechinsky dès 1968, l’aidant à
mettre au point son travail gravé et le marouflage sur toile de ses
acryliques sur papier. Alechinsky l’initie à l’acrylique.
Artiste
multidisciplinaire dont l’humour est souvent caustique et satirique,
Jean Clerté crée un monde dans un espace où le dessin, la peinture, les
sculptures, les mobiles, participe d’une figuration ludique. Jean Clerté
œuvre par séries.
Ses narrations séquentielles témoignent à la fois
d’une juvénile spontanéité et d’une parfaite maîtrise dans la
répartition des formes et des images sur la surface peinte."
"Jean Clerté, né en 1930 à Saint-Savin-sur-Gartempe dans la Vienne est un peintre, graveur, dessinateur, aquarelliste et sculpteur français.
Biographie
Jean Clerté commence à dessiner et à peindre très jeune et, à l'âge de 15 ans, il est inscrit à l'École des Beaux-Arts de Poitiers. Puis en 1949, curieux de la capitale, il s'installe à Paris. Disposant de très peu de ressources financières, il ne peut d'abord pas poursuivre ses études, travaille comme modèle pour survivre, et rencontre d'autres artistes ; il est alors admis dans l'atelier d'Ossip Zadkine et, à partir de 1952, il peut également étudier la gravure à l'Atelier 17 de Stanley William Hayter, graveur, imprimeur anglais installé à Paris associé dans les années 1930 au surréalisme et à partir de 1940 à l'expressionnisme abstrait.
Élève de Jacques Busse, sur les conseils de celui ci, Clerté n'abandonne cependant pas la peinture et, à la fin des années 1960, il travaille aux côtés de Pierre Alechinsky, membre fondateur du mouvement Cobra, gravant les originaux de ce dernier, bénéficiant de ses conseils, et découvrant l'acrylique. À partir de 1976, Jean Clerté devient professeur associé chez Hayter. Clerté enseigne auparavant, en 1971 à l'Université d'été de Salzbourg et en 1972, il donne des cours à l'Université Paris-Sorbonne. En 1981, il est nommé professeur à l'École des Arts décoratifs, où il a pour élève Maïlys Seydoux-Dumas et, de 1983 à 1988, il est le professeur, adjoint d'Alechinsky à l'École des Beaux-Arts de Paris.
Ses premières œuvres s'inscrivent dans le courant de l'abstraction lyrique, et sont nourries par des impressions de nature (motifs paysagers, par exemple feux de forêt, paysages aquatiques), puis vers 1968, encouragé par Alechinsky, il rejette l'abstraction, et son travail devient plus figuratif avec des éléments expressifs et humoristiques. À partir de cette période, ses couleurs sont plus atténuées, souvent avec des tons pastel, il travaille sur des séries. Jean Clerté a créé un monde dans un espace où le dessin, la peinture, les objets participent d'une figuration ludique. À partir de ses dessins sont nées des sculptures qui sont autant de dessins en volumes, parfois mobiles (Le Moulin à dessin). Si l’artiste fabrique des « jouets » étonnants, polychromes, fantasques, le peintre s’adresse également aux grandes personnes et l’humour devient caustique, satirique.
Ses premières expositions en France ont lieu à la galerie Massol, puis à la galerie Pascal Gabert et à la Villa Tamaris, et régulièrement au Salon des réalités nouvelles. En 1957, il obtient le premier prix de gravure du Musée de Philadelphie, et en 1963 le premier prix Adam du Salon de mai. "
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samedi 5 octobre 2024
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vendredi 4 octobre 2024
SEVERINE GALLARDO C'EST TELLEMENT BEAU
Encore une découverte magnifique !
"Ma démarche artistique se nourrit essentiellement des folklores et de leurs costumes, avec un intérêt tout particulier pour la parure de tête et le masque. Mon processus de création utilise des savoir-faire et des techniques traditionnels textiles, tels que le feutrage, la broderie, le tricot ou encore le crochet. Avec le temps, mes réalisations tendent plus précisément vers des formes architecturales, combinant des ornementations ou des motifs brodés que je prélève, le plus souvent, d’images anciennes et documentaires. Ces parures ainsi que ces masques sont présentées pour la plupart à l’occasion de défilés, de parades ou de performances."
grands-parents en vacances, un jour de pluie. "Je m'ennuyais et ne savais pas quoi faire.
quoi faire. Ma grand-mère m'a appris à faire du crochet. Elle est allée dans le placard et est revenue avec une boîte pleine de fils. Elle m'a dit : "Je vais t'apprendre à faire du crochet". J'ai adoré ça. J'aimais les gestes répétitifs, j'aimais la matière. Et j'aimais passer des moments privilégiés avec
avec ma grand-mère, et travailler ensemble. Tout a commencé à ce moment-là".
Même si le premier essai de Séverine n'avait "rien de spécial", c'était le début d'une vie de travail, de la fabrication de petits objets à la création de sculptures et de coiffes incroyables.
"J'ai commencé par les masques africains", explique Séverine. "Parce que j'aime la culture africaine et que je voulais essayer de construire un masque africain avec du tricot et du fil. Chaque masque m'a permis d'essayer quelque chose de nouveau avec le fil puis, petit à petit, mon travail est devenu plus sculptural et architectural".
Comme beaucoup d'artistes, Séverine a aussi un emploi de jour, ce qui lui permet de consacrer du temps à son travail créatif. Je suis éditrice et je travaille donc beaucoup avec des images et des illustrations", explique-t-elle. "Je suis également enseignante à l’École D'Art, qui est ouverte à tous ceux qui veulent faire de l'art. J'ai un cours spécial d'art textile que j'aime beaucoup parce que j'aime parler avec les gens".
Lorsque le travail quotidien de Séverine est terminé, elle passe du statut d'enseignante à celui d'artiste. Quand la plupart des gens sont assis sur le canapé à regarder un film, Séverine garde les mains occupées, se lançant dans ses œuvres complexes et incroyables."