Dans une maison sans chauffage quoi de mieux que cuisiner pour réchauffer l'atmosphère, pour réchauffer le cœur et les papilles !
Alors Victor nous a fait sa délicieuse marmelade d'orange, cette recette il la doit à un blog de cuisine poétique et je la partage aujourd'hui sur les Grigris à la demande de mes (gourmands) amis Facebook !
"Cette confiture, c'est de la bonne humeur en pots, du soleil en plein hiver, de la lumière en tartines !"
Elle est très facile à faire, pas trop sucrée et peu
amère au goût, avec une bonne saveur d'orange fraîche. Elle donne des
tartines fruitées, elle rend les pains d'épices ultra moelleux et sur
des crêpes chaudes, on se régale. Elle trouble même ceux qui d'ordinaire n'aiment pas la marmelade d'agrumes. Si, si.
On voit souvent des recettes de marmelade d'orange qui
sont assez longues ou compliquées : il faut enlever le zeste,
l'émincer, mettre les pépins et les peaux dans une mousseline, et puis
ébouillanter les oranges plusieurs fois pour enlever l'amertume, avant
de les cuire dans un sirop... Je ne sais pas vous, mais moi, rien que
lire ça, ça me décourage.
Pas de complication dans cette recette. Pas de manipulation
fastidieuse, surtout si l'on dispose de belles grosses oranges. C'est
alors rapide. Il suffit d'avoir un mixeur et le tour est joué.
Pour 6-7 pots :
2, 5 kg d'oranges non traitées
1,5 kg de sucre cristallisé
On profite de la saison des agrumes qui bat son plein, pour choisir
de bonnes oranges non traitées, à la peau saine et sans taches. C'est
important car on va utiliser la
peau. Celles-ci sont de la variété navel, ainsi nommées parce qu'elles
ont un petit nombril de l'autre côté du pédoncule. (Vous l'aurez
compris, navel signifie nombril, et c'est en espagnol, je crois).
On commence par couper sur les oranges une calotte au pôle nord et
au pôle sud. Vous me suivez ? Vos oranges doivent ressembler à un petit
tonneau.
N'hésitez pas à trancher large, surtout si vos fruits ont la peau épaisse.
Une fois que c'est fait, on coupe les oranges en quatre quartiers. (C'est un pléonasme, quatre quartiers, non ?)
On enlève ensuite la grosse membrane blanche qui est au centre de chaque quartier. On enlève aussi les pépins, si on en voit.
Puis on recoupe chaque quartier en 4 ou 6 morceaux. Rien de bien difficile.
On met tout cela dans un blender, hé oui, c'est sans
stress,
voyez-vous. On ajoute le jus qu'on peut récupérer en pressant les
calottes
polaires, on ne gâche rien, et on mixe pour obtenir une purée
grossière. Il doit rester des petits morceaux de zeste, mais pas trop
gros. On pèse la purée obtenue, et on ajoute 750 grammes de sucre par
kilo de pulpe. On couvre d'un film et on laisse reposer pendant 24
heures.
Le lendemain, on fait cuire la confiture jusqu'à 105°C
au thermomètre. Il faut environ 20 minutes de cuisson. Une goutte de
confiture versée sur une assiette bien froide doit gélifier.
Quelques minutes avant la fin de la cuisson, on peut,
si on le veut, ajouter un parfum comme de la cannelle, du gingembre, du
cognac, du whisky... mais moi je l'aime nature, avec son bon goût
d'orange.
On la verse chaude dans les pots qu'on ferme
immédiatement. Avec l'entonnoir on n'en met pas partout, tout va dans
le pot et en plus on ne salit pas le bord. On les place à l'envers
pendant 10 minutes, pas plus, pour stériliser le couvercle.
Il faut que je vous dise aussi : on peut faire exactement la même chose avec des clémentines ou des pamplemousses.
RETROUVEZ CETTE RECETTE BIEN EXPLIQUÉE AVEC DE BELLES PHOTOS
SUR LE BLOG CULINAIRE "DU MIEL ET DU SEL" ICI
(cliquer sur le lien )
Pour Catherine et pour tous mes amis gourmands ....