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lundi 20 janvier 2020
vendredi 21 juillet 2017
LA LEGENDE DU TRAUCO DANS L'ILE DE CHILOE
Souvenir du Chili ...
De l'Ile de Chiloé ...
"Le Trauco est une créature anthropomorphe de petite taille, avec des jambes sans pieds, semblable à un nain ou gobelin, qui vit dans les forêts profondes de Chiloé. Selon le mythe, la femme du Trauco est la méchante et laide Fiura.Il a un magnétisme puissant qui attire les jeunes et les femmes d'âge moyen (comme un Incube). La femme qui est choisi par le Trauco ne peut résister à l'attrait magique, et donc se soustraire à avoir des relations avec lui. Le Trauco est parfois invoqué pour expliquer les grossesses non désirées ou subite, surtout chez les femmes non mariées. Les hommes de Chiloé craignent le trauco, dont le regard peut être mortel.
Ce n'est pas, et de loin, le personnage le moins original de l'imagerie populaire chilote.
Le Trauco est en effet un petit homme difforme et puant, vêtu de paille et coiffé d'un chapeau conique. Ses pieds sans talon ressemblent à des moignons. Il porte une hache de pierre ou un bâton et ne produit que des sons gutturaux.
Le Trauco vit dans les forêts.
Malgré sa petite taille, il est doté d'une force herculéenne : trois coups de sa petite hache de pierre lui suffisent pour abattre n'importe quel arbre, aussi grand et dur soit-il. Son bâton lui sert à maintenir l'équilibre de son corps difforme lorsqu'il marche. Et il passe son temps dans la forêt à tisser son habit de paille.
Le Trauco persécute les femmes célibataires pour les déflorer.
Et malgré son aspect répugnant, il éveille chez les jeunes filles un désir irrésistible. Elles partent alors à sa recherche au milieu des bois. Lorsqu'elles l'ont trouvé, elles se jettent à ses pieds, le suppliant de les déflorer. Si quelqu'un arrivait alors, le Trauco pourrait le tuer de son seul regard. Ou lui jeter un sort qui le laisserait déformé des mains, des bras ou des jambes.
Cela dit, il est possible de combattre le Trauco, en lui criant des insultes et en lançant des braises dans le feu. Si on arrive à l'attraper, il faut le pendre à la crémaillère du foyer. Il se transformera alors en un bâton tordu avec lequel on pourra guérir les victimes de ses maléfices.
Le Trauco est parfois invoqué pour expliquer les grossesses non désirées ou subite, surtout chez les femmes non mariées. Les hommes de Chiloé craignent le trauco, dont le regard peut être mortel."
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MYTHOLOGIE CHILOTE
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De l'Ile de Chiloé ...
"Le Trauco est une créature anthropomorphe de petite taille, avec des jambes sans pieds, semblable à un nain ou gobelin, qui vit dans les forêts profondes de Chiloé. Selon le mythe, la femme du Trauco est la méchante et laide Fiura.Il a un magnétisme puissant qui attire les jeunes et les femmes d'âge moyen (comme un Incube). La femme qui est choisi par le Trauco ne peut résister à l'attrait magique, et donc se soustraire à avoir des relations avec lui. Le Trauco est parfois invoqué pour expliquer les grossesses non désirées ou subite, surtout chez les femmes non mariées. Les hommes de Chiloé craignent le trauco, dont le regard peut être mortel.
Ce n'est pas, et de loin, le personnage le moins original de l'imagerie populaire chilote.
Le Trauco est en effet un petit homme difforme et puant, vêtu de paille et coiffé d'un chapeau conique. Ses pieds sans talon ressemblent à des moignons. Il porte une hache de pierre ou un bâton et ne produit que des sons gutturaux.
Le Trauco vit dans les forêts.
Malgré sa petite taille, il est doté d'une force herculéenne : trois coups de sa petite hache de pierre lui suffisent pour abattre n'importe quel arbre, aussi grand et dur soit-il. Son bâton lui sert à maintenir l'équilibre de son corps difforme lorsqu'il marche. Et il passe son temps dans la forêt à tisser son habit de paille.
Le Trauco persécute les femmes célibataires pour les déflorer.
Et malgré son aspect répugnant, il éveille chez les jeunes filles un désir irrésistible. Elles partent alors à sa recherche au milieu des bois. Lorsqu'elles l'ont trouvé, elles se jettent à ses pieds, le suppliant de les déflorer. Si quelqu'un arrivait alors, le Trauco pourrait le tuer de son seul regard. Ou lui jeter un sort qui le laisserait déformé des mains, des bras ou des jambes.
Cela dit, il est possible de combattre le Trauco, en lui criant des insultes et en lançant des braises dans le feu. Si on arrive à l'attraper, il faut le pendre à la crémaillère du foyer. Il se transformera alors en un bâton tordu avec lequel on pourra guérir les victimes de ses maléfices.
Le Trauco est parfois invoqué pour expliquer les grossesses non désirées ou subite, surtout chez les femmes non mariées. Les hommes de Chiloé craignent le trauco, dont le regard peut être mortel."
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jeudi 8 août 2013
UN FRUIT DELICIEUX : LA PITANGA
LA PITANGA EST UN DÉLICE !!!!
" La Pitanga (Eugenia uniflora) est une petite baie qui provient d’un arbuste très fourni mesurant de 4 à 5 mètres de haut et qui offre vers mai/juin de délicieux fruits , à la saveur épicée et légèrement acidulée, de la taille d’une cerise.
La chair de ce fruit, fondante, juteuse et peu épaisse recouvre un gros noyau. En plus de son bon goût, la Pitanga est très décorative tant par sa forme de bonnet turc que par ses couleurs attirantes, jaune puis rouge vermillon. Ils sont bons à cueillir dès qu’ils sont rouge vif, sachant que le passage de l’orange foncé au rouge vif se fait en l’espace de 24 heures !
Originaire du Brésil, en indien Tupi Guarani, Pitanga signifie « Rouge »
Les communautés locales brésiliennes consomment en grande quantité cet ingrédient car:
- Très agréable à consommer crus, jus ou cuit en gelée, sorbet, confiture…
- C’est un fruit très riche en vitamines A et C, Calcium, en fer et en phosphore
- Les feuilles contiennent une huile repoussant les insectes
- L’infusion des feuilles a des propriétés fébrifuges, astringentes
- Elle sert à faire une liqueur appelée ‘Cognac de Pitanga’ qui est considéré comme ayant des vertus aphrodisiaques!
Sur le plan cosmétique, la Pitanga, par sa richesse en vitamines, est un véritable concentré de Vitalité. Aussi, la Pitanga contient des huiles essentielles aux nombreux composés aromatiques qui apporte une senteur originale, fruitée, tonifiante et énergisante! "
A CONSOMMER SANS MODÉRATION !!!
samedi 11 mai 2013
LE CIMETIERE DE SAN PEDRO DE ATACAMA AU CHILI
Comment ne pas visiter les cimetières ....
Celui de San Pedro de Atacama au Chili avec ses tombes de couleur, ses fleurs et son incroyable vue sur le volcan Licancabur mérite assurément une visite ...
"Il n'existe qu'un seul ordre parfait : celui des cimetières.
Les morts ne réclament jamais et ils jouissent en silence de leur égalité"
Jean-Louis Gagnon ( La mort d'un nègre)
" Qu'importe ma vie ! Je veux seulement qu'elle reste jusqu'au bout fidèle à l'enfant que je fus".
Georges Bernanos ( Les Grands Cimetières sous la lune)
Celui de San Pedro de Atacama au Chili avec ses tombes de couleur, ses fleurs et son incroyable vue sur le volcan Licancabur mérite assurément une visite ...
"Il n'existe qu'un seul ordre parfait : celui des cimetières.
Les morts ne réclament jamais et ils jouissent en silence de leur égalité"
Jean-Louis Gagnon ( La mort d'un nègre)
"C’est très beau un arbre dans un cimetière . On dirait un cercueil qui pousse ."
Pierre Doris
" Qu'importe ma vie ! Je veux seulement qu'elle reste jusqu'au bout fidèle à l'enfant que je fus".
Georges Bernanos ( Les Grands Cimetières sous la lune)
dimanche 31 mars 2013
jeudi 28 mars 2013
mercredi 20 mars 2013
mardi 19 mars 2013
lundi 18 mars 2013
OU MANGER PRES DE PUERTO MONTT AU CHILI ?
... Au restaurant KIEL sans hésiter !
Vue magnifique, salles chaleureuses et repas copieux et excellent !
Nous avons dégusté un impressionnant Curanto copieux et vraiment original !
" Le curanto est un plat traditionnel de l'archipel de Chiloé qui s'est diffusé dans les régions méridionales du Chili et plus récemment en Argentine . Il se prépare traditionnellement dans un trou creusé dans le sol, d'environ un mètre et demi de profondeur, et recouvert de pierres qui sont chauffées et portées au rouge par un feu de bois.
Les ingrédients comprennent des fruits de mer , de la viande, des pommes de terre, du pain de pommes de terre, des chapaleles (spécialité locale faite d'un mélange de farines de pommes de terre et de blé) et des légumes (avec parfois aussi des espèces spécifiques de poissons). Les quantités ne sont pas fixées, l'idée étant qu'il devrait y avoir un peu de tout. Chaque couche d'ingrédient est couverte de feuilles de nalca (rhubarbe chilienne), ou en leur absence, de feuilles de figuier ou de chou blanc. Le tout est recouvert de mottes de terre et de sacs humidifiés, créant une sorte d'autocuiseur géant dans lequel la cuisson dure à peu près une heure.
Le curanto peut aussi se préparer dans un grande cocotte qui est chauffée sur un feu de bois ou sur le grill d'un barbecue , ou dans un autocuiseur. Ce « curanto mijoté » est appelé pulmay dans la région centrale du Chili."
LE CURANTO EN IMAGES
... SUR UN AUTRE SITE
ET LA RECETTE SUR NUIT BLEUE
LE SITE DU RESTAURANT
(cliquer sur les liens)
A quelques kilomètres de Puerto Montt ...
Camino Chinquihue km 8
Email : restokiel@gmail.com
Fono : 255010
dimanche 17 mars 2013
L'ILE DE CHILOE ET SES MAISONS SUR PILOTIS
" L’île de Chiloé, île verdoyante et la plus grande de l’archipel des Chiloé, n’est qu’à une trentaine de minutes en ferry du continent chilien, de l’autre côté du canal de Chacao, et pourtant, en arrivant, on est dans un tout autre monde. Les seize églises de bois blotties autour de Castro, sur la côte est de l’île, sont désormais classées au Patrimoine mondial de l’UNESCO, et ses rivages sont parsemés de palafitos (maisons sur pilotis). À l’ouest de l’île, le Parc national de Chiloé abrite des renards, des loutres et des otaries et offre des étendues sauvages encore intactes pour monter à cheval, faire du canoë-kayak ou aller à la pêche."
AU PAYS
Chiloé, île de mémoire
" Fjords calmes, églises et maisons en bardeaux, eaux tumultueuses de la côte océane : l’île de Chiloé, au nord de la Patagonie chilienne, rappelle les paysages de la Scandinavie. Mais de solides traditions andines en font un lieu unique. Trente minutes de navigation suffisent pour traverser le canal de Chacao, ce bras de mer qui sépare Pargua, sur le continent chilien, de Chacao, sur l’île de Chiloé. On y respire un air salé, porté par une brise tiède et légère, insolite sur cette mer tumultueuse. On suit le vol des oiseaux et les apparitions soudaines des phoques, qui semblent nous saluer de leurs têtes tout juste émergées. Cette atmosphère si particulière fait le charme de cette île magique, avec cette particularité, ce quelque chose d’indéfinissable qui transforme certains lieux, les rends uniques. C’est un pays de mémoires, de légendes, à l’identité forte.
Peut-être ce charme tient-il aux éléments constants de cette nature, à ses pluies fréquentes et capricieuses, à ses bourrasques, à son isolement ou aux légendes léguées par les Mapuches Huilliches [voir ci-contre] et par les anciens Chonos [du nom de l’archipel au sud de Chiloé], nomades des mers australes [comme les Alacalufs, survivants, plus au sud].
Une seule route asphaltée traverse l’île ; elle parcourt un paysage vallonné et bucolique, avec ses petites fermes entourées de prairies et de jardins colorés. Profitant de la douceur particulière du climat estival, les roses et les hortensias y connaissent une floraison exceptionnelle. Ce cadre idyllique contraste avec celui, âpre et solitaire, qu’offre la côte Ouest, sur l’océan Pacifique. Là-bas, des eaux turbulentes entourent les îlots inaccessibles où vivent pingouins et lions de mer. A l’est, du golfe d’Ancud à celui de Corcovado, on longe une mer intérieure parsemée d’îles, grandes et petites. Ici, le jeu des marées modifie constamment le paysage, avec ses golfes profonds, ses canaux et ses fjords.
Cette géographie accidentée se prolonge jusqu’à l’extrémité du continent américain, qui se termine en une kyrielle d’archipels. Selon la légende, contée par un vieux pêcheur, elle est le fruit de la lutte entre Coicoi-vilu - le serpent des mers et dieu des océans - contre Tenten-vilu - le serpent des terres et protecteur des hommes. Le déluge, les tremblements de terre, les tempêtes ne prirent fin que lorsque Coicoi-vilu, vaincu, disparut dans les abysses. Ne restèrent du combat que la terre disloquée et les îles éparpillées sur l’océan.
La "Grande Ile" de l’archipel est aussi la plus grande île du Chili. Cette terre de pauvreté et d’immigration ancienne n’a pas subi de grands changements au cours des âges, malgré les nouvelles installations pour l’élevage du saumon qui ont révolutionné son économie. Profondément enracinée dans ses traditions, on la sent qui s’éveille peu à peu. Chaque année l’Encuentro Musicos y Cantores Chilotes réunit les îliens pour une fête de la culture populaire avec ses musiques traditionnelles, ses chants et ses danses, ses plats typiques et son artisanat local. A la manière des rituels anciens, la fête s’ouvre par une procession accompagnée de chants archaïques au charme insolite. Les gens, habituellement pleins de réserve et de gentillesse, laissent exploser leur joie, devant les étals de nourritures et de friandises. On a allumé les feux de bois pour les brochettes et pour cuire la chochoca - le gâteau de pomme de terre façon chilote -, on a découpé les agneaux et préparé le trou garni de pierres brûlantes pour le curanto - fruits de mer, viandes, poissons, légumes cuits à l’étouffée sous une feuille géante de nalca -, et on presse des pommes dans des pressoirs rudimentaires pour en tirer un jus fermenté, la chiccha de manzana. Au Chili, il n’y a pas de fête sans rodéo : les huasos, les cow-boys chiliens, seigneurs des prairies, dompteurs de chevaux et de taureaux, y font la démonstration de leur dextérité face à un public exalté.
Les églises traditionnelles en bois, revêtues de tôle ondulée - on ne compte pas moins de cent cinquante de ces petits chefs-d’oeuvre de boiserie sur l’archipel - témoignent de la présence des jésuites pendant près de deux siècles. La ville de Castro est orgueilleuse de son église, qui est classée, en compagnie de treize autres, sur les listes du patrimoine mondial de l’humanité. Revêtue de rose et de violet, tel un gâteau en pâte d’amandes, elle se dresse au coeur d’une ville animée, dont les maisons traditionnelles, elles aussi en bois et tôle, sont toutes peintes de couleurs vives. La troisième ville du Chili par son ancienneté est également la capitale historique de Chiloé. Ses quartiers de maisons en bois sur pilotis [palofitos] surplombant l’embouchure du río Gamboa et le fjord sont spectaculaires : de véritables petits bourgs sortis intacts d’un pays merveilleux qui sent bon la mer. A marée haute, le spectacle change : les bateaux abandonnés dansent près des maisons sur pilotis qui se reflètent dans l’eau.
En suivant la côte vers le nord, la lumière intense fait vibrer les couleurs des bateaux de pêche et des maisons sur pilotis, ou des autres habitations aux murs de bardeaux en forme d’écailles. Au fond d’un fjord, le village de Dalcahue baigne dans un silence que seuls les oiseaux marins et le transbordeur qui mène à l’île de Quinchao, dans la mer intérieure, viennent briser. Le dimanche, jour de marché, Dalcahue se réveille avec une animation qui tranche sur le train-train paisible des autres jours : les habitants des petites îles alentours viennent vendre leurs produits et les tissus qu’ils ont confectionnés avec leurs meilleures laines.
A peine a-t-on quitté la côte en empruntant un chemin de terre battue que le paysage devient sauvage. On se perd sur des sentiers dans des forêts où les bambous côtoient les feuilles géantes des nalcas. La route qui va de Castro à Cucao, sur la côte Ouest, en passant par Chonchi, longe les lacs de Huilinco et de Cucao, et mène au parc national de Chiloé, l’un des sites les plus intéressants de l’île. Les lacs coupent Chiloé en deux comme des lames d’eau se frayant une brèche à travers les épaisses forêts. L’un est sombre comme le cobalt, l’autre clair comme le cristal. Arrivés au parc, on traverse une réserve forestière qui a conservé intactes sa flore et sa faune. S’il n’y avait les insectes qui bourdonnent et les parfums de la végétation, on se croirait dans un décor de cinéma. Un réseau de sentiers mène à une haute dune recouverte d’herbe qui tourne le dos à la côte. En continuant, on arrive au lac salé de Cucao, qui s’ouvre sur l’océan. La frontière entre réalité et imagination se fait impalpable dans ce décor naturel insolite. La côte Pacifique est battue par l’océan en furie. A chaque explosion de colère, la mer et ciel se confondent. Le vent violent balaie l’étendue sablonneuse constellée de coquillages blancs. Dans le lointain, des chevaux montés par des Indiens mapuches avancent lentement et s’en vont se perdre dans l’horizon infini..."
Giorgio Ricatto La Stampa.
Pour Cristina ....
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