Si vous rêvez de visiter un petit musée à taille humaine,de ne pas faire la queue,d' avoir le lieu pour vous tout seul, de vous régaler en plein Paris de verdure et de sculptures magnifiques
VISITEZ LE MUSÉE ZADKINE !
"Fermé pour travaux depuis septembre 2011, le musée de mémoire et de
charme dédié à l’oeuvre du sculpteur d’origine russe
Ossip Zadkine, qui
fête cette année ses 30 ans, a rouvert au public en octobre 2012.
A
l’occasion de cette date anniversaire, et au terme d’une année de
travaux, le musée rouvre ses portes doté d’un nouvel espace d’accueil et
fort d’une identité repensée : ses murs de vieille bâtisse parisienne
renouent avec la blancheur de la chaux; l’ensemble des cheminements et
des équipements réaménagés est désormais accessible aux personnes à
mobilité réduite.
Dans la maison et les ateliers du sculpteur, la
distribution des espaces d’exposition a en effet été revue pour
proposer un parcours plus ample, une présentation à la fois enrichie et
renouvelée de la magnifique collection, dont le musée est depuis trente
ans le lieu conservatoire.
Une nouvelle sélection d’oeuvres - dont certaines spécialement prêtées
pour l’occasion - attend le visiteur renvoyant à la nature première de
ce havre qui, avant de devenir musée, fut d’abord lieu de création et
dans lequel de 1928 à 1967 naquirent les sculptures présentées.
En 1981, Valentine Prax, veuve du sculpteur d’origine russe
Ossip
Zadkine, instituait la Ville de Paris légataire universel de l’ensemble
de ses biens, sous réserve qu’un musée dédié à son oeuvre soit créé. Un
an plus tard, conformément au souhait de Zadkine lui-même qui, dès 1964,
exprimait son intention qu’une institution soit fondée regroupant
l’ensemble de son oeuvre et celle de son épouse, le musée Zadkine était
inauguré.
Enclave consacrée à l’oeuvre de l’un des représentants
majeurs de l’École de Paris, territoire de l’intime et du sensible,
vivant au rythme des saisons, à deux pas de Montparnasse, où se
croisèrent Modigliani, Cendrars, Arthur Miller et bien d’autres, le
musée Zadkine est à redécouvrir."
Né en Russie, Ossip Zadkine (1890-1967) arrive à
Paris en 1910 et emménage rue d'Assas en 1928. Installé dans la maison
et les ateliers où il vécut et travailla, le musée présente des
sculptures ( et parfois des oeuvres sur papier, lors des expositions temporaires, qui illustrent le travail de
l'artiste).
(Zadkine modelant Sylve en 1951 -photo Marc Vaux)
"Le parcours de la visite retrace toutes les périodes de création de
Zadkine et témoigne de l'évolution constante de son œuvre.
L'influence
des arts primitifs est notable dans la première salle où sont
présentées des œuvres de jeunesse de l'artiste : portraits de marbre, de
pierre, de terre cuite et de bronze.
La deuxième salle évoque sa participation au mouvement cubiste, notamment la célèbre
Femme à l'éventail de 1923 en bronze et
La belle servante, pierre réalisée vers 1926.
Zadkine
a porté un intérêt tout particulier à la taille directe et à la
métaphore de l'arbre, le corps-tronc apparaissant comme fil conducteur
de son travail. Dans l'atelier dit historique sont ainsi réunis, sans
souci de chronologie, de nombreux bois sculptés d'essences variées,
orme, noyer, acacia, poirier, ébène.
Dans le jardin on peut
observer, librement mêlées à la végétation, des œuvres majeures de
l'artiste. Le goût du sculpteur pour l'antiquité et la poésie nourrit
son inspiration,
Rebecca,
La mélancolie,
L'hommage à Apollinaire. Certains thèmes hantent son œuvre, tels celui d'
Orphée,
repris à différents moments de sa vie et, à partir des années 50, la
recherche d'une fusion toujours plus étroite entre l'homme et le
végétal,
La forêt humaine,
Sylve,
Les mains végétales. Enfin le
Torse de la Ville détruite,
évocation du monument de Rotterdam, en hommage aux victimes de la
guerre, rappelle que
Zadkine a été un précurseur de l'introduction de
l'art moderne dans l'espace public."
DES INFOS
(cliquer)
Musée Zadkine
100 bis, rue d'Assas, 75006 Paris
Tél. : 01 55 42 77 20
mail :
musee.zadkine@paris.fr
ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi et les jours fériés
Pour Antoine et Apolline ...