Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
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vendredi 2 décembre 2016

JULIETTE VIVIER ET LLUIS PERICO EXPOSENT A LA RESERVE A REIMS

Il ne reste hélas que très peu de jours pour profiter des œuvres de JULIETTE VIVIER ET LLUIS PERICO .
Précipitez vous à la Réserve !



 Pour accompagner mes photos aujourd'hui le texte de présentation du catalogue écrit à 4 mains par Eglantine Dargent-Guy et François Kenesi

" Au centre de la question du paysage, son observateur. Il le perçoit en même temps qu’il le
façonne par sa présence. Le paysage nous catapulte en avant, nous regardeurs, vers un
ailleurs de notre géographie de l’instant.
Les pays, les terres, les lieux ici exposés n’existent pas. Le travail de Lluís Pericó et celui de
Juliette Vivier ont en commun de ne représenter aucune réalité. Ce sont des oeuvres autant
par leurs sujets que par leurs traitements, deux manières distinctes et en apparence tranchées,
qui viennent encadrer ce classique de l’histoire de l’art. L’une en gravure, l’autre en peinture,
interrogent sur la pertinence et le sens du paysage dans le panorama de l’art plastique
contemporain.
Dans les tableaux de Lluís Pericó, l’observateur est placé au sein de ce qui est représenté. Ses
peintures fixent un ensemble et proposent au regard une construction qui se tient et se suffit.
Aucune matière au ciel, au sol, de part et d’autre ne manque. Il s’agit d’un monde intégral.
Un sentiment d’homéostasie, d’équilibre domine l’ensemble de ses compositions. Les
estampes de Juliette Vivier présentent un fragment, présage d’une trame à l’infini, comme
une métonymie. L’un représente le Tout, l’autre la partie qui figure le Tout.
Avec sa grande maîtrise des techniques de gravure, Juliette Vivier travaille sur le chaos,
le tohu-bohu, un état des choses en amont de toute création. Or dessiner l’aléatoire est
impossible à tout être ayant vécu. L’inconscient, les souvenirs, les goûts, l’histoire, la culture,
l’apprentissage, les états d’âme influent sur la main du dessinateur. Juliette Vivier choisit de
faire appel à l’informatique, capable de donner forme à un hasard exempt de toute
influence humaine. Cette délégation de conception à un tiers numérique est un gage de
pureté stochastique qui renvoie d’emblée au chaos, un avant-paysage. S’agit-il d’un tas de
poussière ou d’un Everest tout neuf non encore émoussé ? L’absence d’échelle participe de
ce vertige. Ici, l’être n’existe pas, ou pas encore. L’observateur est positionné en altitude, à
l’extérieur de tout cela. S’il est invité à y entrer, en tant que découvreur d’un nouveau monde,
il se doit alors d’être conscient de son action, de son impact. Du fait de sa présence, une fois
dedans, il s’agira enfin d’un paysage.
Maintenant positionné dans ce paysage, Lluís Pericó propose de s’y frayer un chemin,
un passage vers cet endroit ouvert au ciel où l’on aime s’isoler pour mieux s’échapper.
Contemplation, son intime panoramique. Tout extérieur qu’il soit, le paysage devient un
élément de notre intériorité, contenu dans notre champ visuel. Avant d’y pénétrer, il était
matière initiale. Ce premier franchissement, Pierre Teilhard de Chardin le nomme « le pas de
la vie ». Une fois à l’intérieur, il est matière pensée. Empreint de musique, de littérature et de
romantisme, Lluís Pericó peint ce transit vers la conscience, c’est « le pas de la réflexion ».
Un pas vers l’après-paysage.
Il n’existe pas sans nous, pourtant dès que nous y sommes il n’est plus lui-même. Le paysage
est un besoin, une nécessité impérieuse. Le sujet de Claude Monet à Étretat n’est pas la
silhouette de l’aiguille creuse ou un rapport de météo marine. Peut-être est-il question de ce
fragile interstice entre l’avant et le post paysage, un point éternel maintenu en suspension.
Juliette Vivier et Lluís Pericó apportent des éléments de modernité et de réflexion qui
manifestent bien que ce thème, pourtant ultra classique et a priori convenu, a toute sa place
dans un art contemporain nourri de concept et de poésie.
« J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité »
Robert Desnos"















 

 

 


Lluís Pericó

« Je ne peins pas l’être. Je peins le passage… »
Michel de Montaigne

" Né à Barcelone en 1958, Lluís Pericó est Catalan et ça s’entend ! Ses premiers pas dans la peinture ont lieu très tôt, pendant son enfance. Il étudie les Beaux-arts à la prestigieuse EINA.

Lluís Pericó vit et travaille en région parisienne. Il est venu vivre en France en 2009, par amour. Au Japon, on ne déclare pas « je t’aime », mais « il y a de l’amour ». C’est l’expression d’un climat, une atmosphère, un sentiment qui flotte, invite et enveloppe. Dans la vie et l’œuvre de Lluís Pericó, il y a de l’amour.

Entrer dans son atelier c’est pénétrer un univers sensoriel puissant. Le cortège d’effluves de térébenthine, vernis, cire et résine copal qui accompagne la peinture à l’huile ne laisse aucune place au doute. Derrière le chaleureux accueil, une musique tout aussi chaude et profonde. Le décor est planté. Entre des murs tapissés d’images, de citations, de souvenirs et de livres, dans une lumière du nord, trônent pinceaux, tubes de couleurs, palettes et pots. Ça déborde et pourtant, il n’y a rien de trop. Tout est à sa place, simple et juste.

Le bois est prégnant, dans les poutres qui structurent le lieu, ainsi que dans ses œuvres. Pour préparer ses supports, tel un ébéniste, Lluís Pericó a mis au point une méthode qui lui est propre. Avec rigueur il sélectionne le bois sur lequel il va peindre et le colle sur un châssis. La texture voulue par de multiples couches et ponçages parachève la finition d’une base qui participe pleinement au résultat final.

Comme un jazzman imbibé de ses classiques lors d’une improvisation, il s’élance, étale puis essuie, à grosses brosses, change de gamme avec un pinceau fin puis revient au gros calibre. Sans que l’on puisse imaginer où il nous emmène, les nuances et subtilités apparaissent au détour d’imprévus. Lluis Perico peint par soustraction, il ajoute et enlève la peinture, laisse sécher, reprend…

L’artiste excelle dans des jeux de clartés et gammes d’ombres ciselées par des transparences, glacis et ‘sfumato’ qui charrient avec eux tout le mystère transmis des anciens. Tonalités brunes et terreuses, matières minces et lisses, contours flous, brumes atemporelles, lumières évanescentes, il élabore des paysages suggérés, insaisissables, travaillés et retravaillés.

Rembrandt, Vinci ou encore Corot ne sont jamais loin. L’alchimie européenne a élaboré là une pépite avec une bonne dose de méditerranée, et de romantisme, exaltant le mystère, nous offrant l’évasion par ses œuvres atmosphériques.

Dès 25 ans, son travail est reconnu par le gouvernement autonome de la Catalogne qui gratifie la promesse de ce jeune artiste plasticien. Lluís Pericó a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives et a été primé à divers concours de peinture et dessin, notamment le Prix International de Dessin Joan Miró. Ses œuvres se trouvent dans de nombreuses collections publiques et particulières."




 

 

 

Juliette Vivier

« C’est qu’il faut un chaos à qui veut faire un monde »
Victor Hugo
Odes et Ballades (1826)

"Née en 1979 à Abidjan, Juliette Vivier passe son enfance en Afrique de l’Ouest. De retour en France, après un cursus littéraire, elle intègre l’école des Arts Décoratifs de Paris où elle se spécialise en gravure. De ses études de lettres, elle garde une acuité prononcée pour les œuvres de l’esprit comme lectrice, mais aussi dans l’édification de ses projets.

Avec une grande dextérité, elle emploie les nombreuses manières de l’estampe en taille douce, eaux-fortes, manière noire, ... Elle limite souvent le nombre de tirages à des séries courtes dans lesquelles chaque épreuve sera le fruit unique d’une excellence technique et des hasards propres à la méthode elle-même.

À la part ancestrale, traditionnelle de la gravure, Juliette Vivier apporte des outils, des procédés et des gestes contemporains. Pour certaines de ses séries, elle met au point un jeu de découpe avant de recomposer un assemblage aussi imprévu que structuré. D’autres travaux l’ont amenée à faire appel à la modélisation 3D par ordinateur. À l’occasion d’un autre projet, avec un brin d’espièglerie, elle a conçu un ensemble de sérigraphies utilisant une base noire et des encres bigarrées telles que le doré, des dégradés aux couleurs vives ou une encre phosphorescente !

La puissance de son travail réside pour partie dans son expertise et les liens inattendus qu’elle tisse entre les médiums. Juliette Vivier nous confronte à un exercice d’équilibre entre une forme de tradition et un affranchissement total des conventions par l’emploi de la technologie d’aujourd’hui.

Mais surtout, elle nous emporte par son objet, la raison d’être même de son œuvre, son sens. Dans les pièces présentées ici, notre attention est mobilisée autour d’atmosphères minérales, cailloux, roches, et montagnes. Dans ces ensembles de paysages, tout ou partie des volumes ont été générés avec des outils informatiques sur une base mathématique de construction fractale. La vision entièrement issue d’algorithmes ou composite qu’ils nous offrent est au-delà de toute référence connue.

Intensité des noirs, nuances des gris, blancs immaculés, exigence de la précision renforcent la présence de ses paysages : « Ses compositions puissantes, fortes bâtissent un univers plastique très personnel qui s’inspire de la réalité pour mieux s’en affranchir », écrit Caroline Canault.

Lauréate de plusieurs bourses et résidences telles que la Fondation Pilar i Joan Miró à Majorque, les Pépinières Européennes pour Jeunes Artistes et la Cité Internationale des Arts, Juliette Vivier a séjourné plusieurs fois en Espagne, en particulier pensionnaire de l’Académie de France à Madrid (Casa de Velázquez), mais aussi au Danemark et au Groënland.
Juliette Vivier a été sélectionnée pour plusieurs prix de dessin et gravure en France et en Espagne, elle collabore par ailleurs à des revues littéraires et artistiques.
Exposées en France, en Espagne et en Angleterre, ses œuvres se retrouvent dans des collections privées et publiques Centre d’Art la Rectoria, Fondation Fuendetodos Goya, Fondation Pilar i Joan Miró a Mallorca, Casa de Velázquez."

Et dans l'atelier d'Églantine.... un bel accrochage à " touche-touche"



La Réserve
mer/jeu/ven: 12h - 19h
samedi: 10h - 19h
sur rdv: 0624734739


20, rue du Barbâtre 51100 Reims


LA RÉSERVE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

mardi 26 juillet 2016

EMMANUEL FANDRE A LA GALERIE "LA RESERVE" A REIMS





Coup de cœur dés l'arrivée pour les tuiles peintes d'EMMANUEL FANDRE dans cette toute nouvelle exposition d' Églantine DARGENT " Entre chair et terre" .
Les œuvres présentées sont superbes, les grands formats bien sûr mais aussi les petits.
Cette fois encore la galeriste a excellé dans ses encadrements originaux et elle a su installer une sorte de cabinet de curiosités regroupant différents objets appartenant à Emmanuel Fandre ( violon, carnets intimes, petit buste de terre ...) .
C'est une magnifique idée qui nous transporte au plus prés de l'artiste, de son incroyable parcours, de son enfance et de ses longs séjours à l'étranger.
Quant aux peintures, il existe un décalage fascinant entre les formes stylisées des corps présentés et la vie qui s'en dégage, sans doute est ce lié à l'utilisation de pigments de couleurs naturelles, à un magnifique travail sur la matière et au réel talent de l'artiste  ...



Voilà l'introduction du catalogue, écrite par Églantine Dargent-Guy ( avec la complicité de Laurence Lefevre et François Kenesi):


« Entre Chair et Terre »
A travers cette exposition, Emmanuel Fandre nous laisse pénétrer intimement le rapport esthétique qu’il entretient au monde, un lien spirituel et quasi charnel qui l’unit à la Nature, dans ses composantes matérielles et sensibles.  
L’idée de cette série d’œuvres récentes est née autour de tuiles, récupérées en Ardèche, sur lesquelles il a dessiné des corps, comme des peintures rupestres, empreintes de sa propre culture sur un territoire choisi, où le fait d’Etre en communion avec la nature prend tout son sens. Il exprime humblement ses désirs et ses frustrations d’homme, par son art premier, une manière instinctive et très personnelle de peindre, de créer, de penser, son art de vie.
Très jeune, l’environnement familial d’Emmanuel Fandre l’a placé dans une perspective créatrice grâce à la fréquentation de nombreux artistes parmi les plus importants de l’après-guerre : Nicolas de Staël, Vieira da Silva, Georges Bernanos, Roger Cailloix… Il se consacre très vite à l’art sous toutes ses formes : le dessin, la peinture, l’écriture, le violon. 
Après des études classiques et de sciences politiques, il devient diplomate. En tant qu’attaché culturel dans différentes ambassades, il est amené à s’intéresser de près à l’anthropologie et aux civilisations africaines et arabes. Toujours en quête de sujets et de personnages, il sillonne le Moyen-Orient, l’Afrique Sahélienne et le Maroc, ramenant dans ses carnets des images, des sensations, des interrogations.
Cette exposition est le reflet d’un parcours riche, imprégné des grands mouvements artistiques occidentaux du XXè siècle et du fruit de ses nombreux et prolongés séjours à l’étranger.
Puisant dans l’imagerie archaïque et se la réappropriant, Emmanuel Fandre a su développer une forme d’art singulière, entre abstraction et figuration, où l’idée de la matière et du contour donne vie à des corps hiératiques et anonymes. Formes stylisées, frontalité, visages masqués, rigidité des contours, poses confinant aux symboles et aux rituels : par cette dimension sculpturale, par le choix de privilégier la forme et le contour, il contient ses corps pour mieux les confronter à la réalité d’une matière sensible. Et c’est par l’emploi de pigments aux couleurs naturelles de roche, de pierre, les couleurs minérales d’une nature vivante, que ses corps deviennent des modèles existants. Prise dans un renvoi permanent entre vie de la matière et apathie des corps, l’énergie de la touche, brute, jetée, vient exhorter la peinture, et nous cédons à l’instant inavouable d’un abandon entre deux eaux.


 

 





 

" L'étrange noirceur des tableaux d'Emmanuel Fandre ne serait d’après lui que la conséquence d’une paresse à nettoyer ses rouleaux."


 

 " Des peintures rupestres il a gardé l'empreinte symbolique, où le rituel mystique côtoie l'amour universel"




 

 " Il peint le lien unissant l'homme à sa terreuse origine" 

 

 

 












Un petit catalogue sur papier mat avec des photos de Joseph Fandre accompagne cette exposition !


D'AUTRES PHOTOS

LA RÉSERVE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

RETROUVEZ EMMANUEL FANDRE SUR FACEBOOK

(cliquer)


La Réserve, 20, rue du Barbâtre 51100 Reims
mer/jeu/ven: 12h - 19h
samedi: 10h - 19h
sur rdv: 0624734739


 VOUS AVEZ JUSQU'AU 30 JUILLET pour visiter cette superbe exposition, puis la galerie  fermera le temps des vacances et de nouveau fin aout ... pour quelques jours vous pourrez 
découvrir ou retrouver les œuvres d'EMMANUEL FANDRE .



mardi 15 mars 2016

LA RÉSERVE PRÉSENTE "VOTRE ÂME EST UN PAYSAGE CHOISI"






J'ai eu le plaisir de rendre visite à Églantine Dargent dans sa toute nouvelle galerie, pour une première exposition très réussie et qui porte le titre magnifique de " Votre âme est un paysage choisi".
Églantine est fière et heureuse d'avoir réalisé son rêve ! 
Un rêve qu'elle portait en elle depuis longtemps, qui est né de sa passion, de ses rencontres.

Un très bel accrochage et ... des encadrements extrêmement réussis réalisés par  la galeriste elle-même !
Églantine est en effet encadreur d'art et elle a, pour chaque artiste, trouvé un encadrement qui magnifie son travail  (ainsi pour Louisa Marajo un encadrement aérien qui laisse l’œuvre respirer et qui respecte le volume du papier froissé ).

 Églantine n'hésite pas à fouiller dans sa réserve et présente des dessins non encadrés avec beaucoup
d'enthousiasme pour ces artistes qui viennent d'un peu partout .
La galeriste a écrit tous les textes de son catalogue, catalogue qu'elle se fera un plaisir de vous offrir lors de votre visite.


 

 


 

Benoit Lafoucrière (estampe)
Hélène Morbu (vases)

Emmanuel Fandre

 
Emmanuel Fandre


Franck Gervaise


Arnaud Goisque




Louisa Marajo



 François Kenesi


Bénédicte Karyotis


Philippe Dargent



Pauleen K





Hélène Morbu (vases)
Sébastien Ehrmann (pastel)



Dans son catalogue voici ce qu’Églantine dit de sa galerie, de son parcours et de son exposition  ....




Le Lieu

J’ai eu la chance de grandir dans un environnement où la transmission culturelle était fondamentale. Mes parents m’ont appris la curiosité pour la peinture, les arts décoratifs, la littérature, la musique, le cinéma, l’art sous toutes ses formes ; l’art de vivre aussi dans une ambiance fantaisiste et bohème, mais toujours exigeante et ouverte aux autres.
Très tôt l’envie de créer des projets artistiques était née.
Après des études d’Histoire de l’Art et des expériences diverses dans le montage d’événements culturels, m’est apparue grâce à une belle rencontre avec un encadreur d’art, cette évidence : ce métier pouvait apporter une nouvelle dimension à celui de galeriste, contribuer davantage à la mise en valeur de l’œuvre pour elle-même, dans le souci permanent de son contexte d’exposition.
En ouvrant La Réserve, je souhaite réunir ces deux métiers, et mettre en avant leur complémentarité.
Sans cesser de s’interpeller l’un l’autre, l’œuvre et son écrin se cherchent, se contrarient, parfois se perdent, mais finissent toujours pas se retrouver pour se sublimer.
Je souhaite que La Réserve soit un endroit de rencontres entre les anciens et les modernes, entre création contemporaine et tradition des savoir-faire, entre amateurs d’art et néophytes, qu’elle laisse éclore de nouveaux projets.
Chacun puisse-t-il y trouver ce qu’il ne saurait être venu chercher…

L’exposition

« Votre âme est un paysage choisi » Paul Verlaine
11-03/09-04-2016
En construisant ce projet, j’ai rencontré beaucoup d’artistes, d’horizons, générations, expériences très diverses. Cette première exposition se présente comme un voyage, dans l’univers de leurs regards, de leurs poésies - échappées au bord de l’océan, à l’aplomb d’une falaise, au fond d’un gouffre - perdus dans l’intensité de la lumière, la profondeur de la matière -  à la frontière de mondes tangibles et incertains-.
Mediums variés, langages singuliers, réunis dans la ligne, l’épure, l’acuité, chacun ici, par une forme qui lui est propre, nous invite à plonger au cœur de nous-mêmes, à renouer avec  ce lien magique et sensible, cette communion esthétique et humaine inhérente à l’art qui survient chaque fois qu’une œuvre nous touche.



 20, rue du Barbâtre 51100 Reims