Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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mercredi 30 septembre 2009

NOS GRANDS - MERES




POUR CHRISTIAN , YANN , APOLLINE ET POUR MOI BIEN SUR .....
AU NOM DE CES GRANDS-MERES REMARQUABLES , DE CES GRAND -MÈRES PILIERS, DE CES GRAND -MÈRES COUTURIÈRES.
POUR ARLETTE ET MARINETTE.
POUR CES SOUVENIRS D'ENFANCE A JAMAIS GRAVES DANS NOS COEURS...


Un extrait d'une nouvelle de Christian "Pleurer la nuit" :



" Tu pleures ? - Non. - Ne me dit pas non, je t’entends d’ici.Qu’as-tu ? - Rien. »
Je me retournais sur ma paillasse le corps trempé de sueur.« Tu veux pas me dire ce que t’as ? - Rien, Mémé, un mauvais rêve. - Tu veux venir dormir avec moi ?
J’abandonnais ma couche humide pour me glisser contre le corps de la Mamette.
« Le voilà mon petit homme. » Elle me serra contre elle et me colla un gros baiser mouillé sur la joue. « C’était quoi ton rêve ? - Je me rappelle plus. - Ça devait être bien triste pour que tu pleures ainsi.
- J’ai pas pleuré, je te dis! - Tu as pleuré dans ton rêve, je t’ai entendu. - Je sais pas. - Tu as chaud. T’as pas la fièvre au moins ? - Je sais pas. - Qu’est-ce que tu as, tu es tout drôle ? - Je te dis que je sais pas, Mémé. C’est mon rêve c’est tout. - Ah. Si c’est ton rêve. En tout cas c’est un bien méchant rêve pour faire pleurer mon petit homme. - Je suis pas un homme. Les hommes, ça pleurent pas. - Que tu crois. Les hommes sont de grands enfants qui pleurent cachés dans le noir entre les bras d’une femme. - Comme nous ? - Comme nous. » Je me mis à frissonner un peu plus entre les bras de la Mamette. - Tu veux boire ? - Oui. Elle se leva à tâtons et me servit un verre d’eau à l’aiguière.
« Tiens. » Je bus d’un trait. La Mamette me prit le verre des mains et le posa sur le marbre du chevet. « Dors, maintenant. » me dit-elle en retapant nos oreillers avant de me reprendre dans ses bras. « Tu m’as entendu rentrer ? - Oui, avec Jean. - Il était quelle heure ? - Trop tard pour un petit homme comme toi. Si ton père savait. - Comment tu sais, toi ? - Je sais les choses, c’est tout. » Je me blottis un peu plus contre elle. « Je t’aime, Mémé. - Moi aussi, gros bêta. » me dit-elle en riant à couvert. - J’aime pas que tu m’appelles bêta. - C’est pourtant ce que tu es. - Et pourquoi tu ris de moi ? - Je ris pas de toi. C’est ce que tu as dit qui me fait rire. - Quoi ? - Ce que tu m’as dit comme un secret. - Et qu’est-ce que j’ai dit comme un secret ? - Ah ! Si tu te le rappelles plus, c’est que ça n’avait guère d’importance. - Je t’aime ? - Je sais pas. - Si, c’est je t’aime que j’ai dit. Et c’est la vérité vraie, Mémé, je t’aime. - Et moi aussi, grosse bête. - Et pourquoi ça te fait rire que je t’aime ? - C’est pas que tu m’aimes qui me fait rire, c’est la façon dont tu le dit. - Pourquoi ? - Tu le dis comme Jean, quand il venait dans mon lit comme toi, après un mauvais rêve ou du chagrin. - Comme moi là, maintenant ? demandais-je d’une voix étranglée. - Comme toi là maintenant. Allez dors, il est tard. - Mémé, je voulais dire…. - Quoi, encore ? - Mon rêve. - Oui. - Je tuais des lapins. Des gros. - Quelle drôle de rêve tu fais, tuer des lapins. Et tu n’aimais pas ça, tuer les lapins ? - Non. - Et c’est pour ça que tu avais envie de pleurer ? - Oui. - Mais ils sont pas vraiment morts puisque c’est dans un rêve. - Mais…dans mon rêve… je les ai tués quand même. - C’est pas grave. - J’aime pas tuer les lapins. - Les lapins ou autre chose. - Oh Oui ! C’est si facile de mourir. Et j’ai peur que tu meures, toi. Jean, papa et les autres. - Ce n’est pas grave, tu sais ; Le moment venu, on finit tous par mourir. » Le corps de la Mamette était mouillé maintenant, et elle continuait à me serrer un peu plus fort contre elle avec beaucoup de tendresse. « Pleure un bon coup et dormons. - Je sais pas si j’en ai envie. - Ça te fera peut-être du bien.»
Alors je me suis résolument laisser aller à pleurer dans le noir, tout contre le corps rassurant de la Mamette, tandis que les chats griffaient les tuiles en se courant après juste au-dessus de nos têtes. "



http://karavanepapou.blogspot.com/2009/08/pleurer-la-nuit.html


La photo de ma grand-mère est d'Apolline bien sur !


mardi 29 septembre 2009

MA MACHINE A COUDRE "CROWN ROTARY "

J'en rêvais ....
Je n'ai pu résister....
Dans une brocante début septembre j'ai eu un coup de coeur , un coup de foudre...
Nous sommes allés la chercher hier,Victor et moi , et je lui ai trouvé une place dans ma maison.



dimanche 27 septembre 2009

LES DEDICACES D'AMELIE (NOTHOMB)

Comment résister au plaisir de présenter ma dédicace d'AMELIE accompagnée d'un court extrait de son dernier livre .....






" Apporterais-je le livre à dédicacer ?
Etait ce une bonne idée ?
Si j'étais écrivain, aimerais-je que d'aucuns se conduisent ainsi avec moi ?"

Amélie Nothomb "Le voyage d'hiver"

samedi 26 septembre 2009

COMPETENCE PHOTO ORGANISE UN CONCOURS PHOTO



A l'occasion du Salon de la Photo 2009, Compétence Photo, Zeiss et Wacom organisent le second concours de l'année, sur le thème "Femme(s)".

je ne sais de qui sont ces superbes photos trouvées sur le site de Compétence Photo mais je les aime beaucoup .
Si vous êtes l'auteur d'une de ces photos envoyez moi le lien vers votre site !









la photo d'APOLLINE .....



et la photo d'Antoine .....





DERNIER JOUR POUR PARTICIPER DEMAIN DIMANCHE 27 SEPTEMBRE 2009.........

jeudi 24 septembre 2009

MARIE-CHRISTINE BOURVEN ET L'ATELIER RECTO -VERSO A L'HONNEUR


Semaine faste pour MARIE-CHRISTINE BOURVEN !

Inutile de vous dire que j'en suis très heureuse tant mon estime et mon admiration pour Marie-Christine sont grandes .
A chaque fois que je découvre ses oeuvres j'éprouve un immense bonheur et une impression de sérénité , j'irais jusqu'à dire de perfection .

Sa présence dans deux lieux différents lors des Journées du Patrimoine est la preuve que la qualité et de la diversité de son travail sont reconnus sur Reims et cela me réjouit vraiment.
Marie -Christine est non seulement une artiste mais elle anime aussi des ateliers (le mardi soir dans son atelier , lors de Parcours d'Artistes et dans le cadre de Reims Vital 'Ado .....).

A l'Ancien Collège des Jésuites tout d'abord il était possible de découvrir dimanche une présentation de l'Atelier Gravure 2007 réalisé avec des enfants déficients sensoriels de l'Institut Fandre .

* A L'ANCIEN COLLEGE DES JESUITES








* A LA VILLA DOUCE POUR UNE EXPOSITION "POLYMEDIA".......


" Pour graver, il faut inciser, creuser, percer, évider… De gestes en gestes, de creux en creux, une image gravée s’élabore et se construit dans l’épaisseur de son relief. De la gravure aux livres illustrés, puis aux livres d’artistes, il n’y a pas qu’un pas qu’il est aisé de franchir surtout quand l’image elle-même insère son propre récit.

« Me voici donc « tailleur d’images ». Ainsi, s’est façonné l’univers qui m’habite et que je ne cesse de visiter entre dicible et indicible. De la tentation du livre est née une tentation plus grande encore, celle d’animer et de mettre en mouvement ces images fixes. Utilisant les outils d’hier -la gouge et le burin- je m’aventure sans complexe dans la technologie moderne pour accompagner mes livres d’une version filmée. Le film est une œuvre à part entière, comme un poème traduit prend sa source dans sa langue d’origine, pour exister par la suite pour et par lui-même ».





(possiblité de voir cette exposition et des oeuvres de Laurent Hallet, de Maud Gironnay et de Marie -Héléne Ferrasson jusqu'au 1 er octobre
renseignements au 03 26 91 84 15)


*....ET ENFIN NOUVELLE PROPOSITION DE L'ATELIER RECTO -VERSO POUR CE VENDREDI 25 SEPTEMBRE 2009 :

Chers amis, chers lecteurs,
amateurs de livres et chercheurs d'art...
Les Editions de l'Effervescence
ont le plaisir de vous annoncer que...


FRANCOIS SCHMIDT dédicacera
son livre

JARDINS, GLORIETTES
& CABANES PERCHEES


Vendredi 25 septembre à partir de 19h
à l'Atelier recto-verso
63, rue camille Lenoir -Reims

et, comme un plaisir ne vient jamais seul,
il signera aussi des tirages numérotés de ses gravures et
des tirages numériques H.D de ses dessins



" Pour moi, c'est un dessin particulier, car, il ne sort pas de mon imagination.
Depuis quelques mois, en effet, j'habite un jardin où somnole cette toute petite gloriette,
surmontée d'une girouette en forme de dragon.
Quoi, vous ne voyez pas le dragon ? Normal : Pablo qui a "presque-5-ans"
m'a dit que je ne savais pas dessiner les dragons... Alors.Tiens, à l'occasion, faites-moi donc penser à vous parler de l'imagination. "


http://schmidt.francois.free.fr/?lar=1280&long=800

mercredi 23 septembre 2009

HELENE RECOIT DANS SON JARDIN LE SAMEDI 26 SEPTEMBRE 2009


Il est encore possible de vous inscrire à ce premier aprés-midi d'HELENE !

Nature et découvertes propose et organise en effet ce samedi 26 septembre 2009 au départ de Reims un covoiturage pour gagner l'ancienne Gare de Proisy.

AU PROGRAMME:
de 14 à 18 heures :
Accueil dans la maison et le jardin d' HELENE
Promenade dans l'axe vert de Thierache à la découverte des plantes sauvages comestibles
Vous saurez tout sur leur place dans l'histoire de la médecine et de la magie et bien sûr .... comment les cuisiner.
Dégustations et rafraîchissements au retour de la promenade !!!!!


...et croyez moi (parole de grigriteuse) les dégustations chez HELENE sont d'une originalité à faire pâlir les plus grands !





mardi 22 septembre 2009

LE VOYAGE D'HIVER D'AMELIE NOTHOMB ET DE FRANZ SCHUBERT

......."J'ai prévu d'avoir en tête , à ce moment là , LE VOYAGE D'HIVER de Schubert, parce qu'il n'y a aucun rapport entre cet acte et cette musique" .......

Le Voyage d'hiver d'Amélie Nothomb

dimanche 20 septembre 2009

BERNARD COULON A MAASTRICHT (2)

MANIFESTAMAASTRICHT



« Il n’est de beau poème qu’un poème imposé à l’auteur par une puissance intime », disait Robert Desnos, et il me semble que, dans le domaine plastique, cette remarque s’applique parfaitement au travail de Bernard Coulon, aux fragments de l’énigme qui nous réunit en ces lieux.
Née de la destruction à la hache, en un geste fondateur particulièrement signifiant, des toiles de ses débuts, cette œuvre singulière s’impose par-delà la disparition de son créateur, comme aussi fascinante qu’exceptionnelle, tant dans ce qu’elle fait voir à celui qui regarde que dans ce qu’elle dévoile de la personnalité de l’artiste. Exceptionnelle par sa richesse et la profondeur du questionnement qu’elle recèle, cette œuvre est également fascinante à plusieurs niveaux : au niveau esthétique, d’abord, par la beauté des structures qui la composent, quelle que soit la période considérée, au niveau intellectuel ensuite, par ce qu’elle suppose de rigueur dans la démarche, rigueur qui transparaît dans la qualité des croquis préparatoires comme dans la minutie de la réalisation, au niveau spirituel enfin par sa dynamique interne et le mystère qui l’habite.
Particulièrement inclassable, elle relève de la peinture, de la sculpture, du dessin, de l’architecture et même dans les derniers temps de l’art du maître-verrier. Bernard Coulon a toujours eu recours au verre, peut-être pour protéger ses œuvres, surtout pour créer une médiation, voire une distance entre elles et le spectateur. En effet, elles ne se donnent jamais, mais sont à conquérir, à apprivoiser. Le verre, qui isole le travail du monde extérieur, ménage un espace plus ou moins marqué où résonne sur fond de quête du sens et sous forme d’un rythme dans l’harmonie ce qui est sans doute la seule véritable préoccupation de cet amateur de musique : le rapport de l’être à l’art. Travail sur l’opacité, la translucidité, la transparence, chaque œuvre se compose d’une ou plusieurs plaques de verre, superposées, parfois peintes, marquées de signes, gravées ou dépolies par endroits, ce qui explique la multiplicité des tons, à moins qu’elle ne soit constituée de fragments de carton, de papier, adoptant parfois des formes proches de celles que l’on peut voir dans certaines des dernières œuvres de Tanguy. Les couches de verre, jusqu’à trois dans certains cas, arrêtent le regard, le filtrent dans les œuvres murales, tandis que les stèles, que traverse la lumière, relèvent d’une certaine forme de mysticisme, celui, un peu désespéré, d’un homme qui écrivait peu de temps avant sa disparition : « Je peins pour tuer ma mort ».
Cette œuvre, qui est d’abord un cheminement de la pensée dans la matière, un piège à temps, aussi, nous interroge sur l’essentiel, sur ce qu’il faut bien considérer comme le sacré, faute de terme plus adéquat, du fait de sa nature clairement métaphysique, en une quête dans l’abstraction des causes premières et des fins dernières, « peut-être une prière, au sens religieux », disait l’artiste. Des reliefs peints aux partitions et aux alphabets de ces signes perdus dont la quête le hantait, mais dans un perpétuel balancement entre le voilé et le dévoilé, le lisible et le suggéré, le montré et le celé, qui interroge à un autre niveau que celui simplement de l’esthétique, le travail trouble par son austérité que trahit la méfiance à l’égard de la couleur.
Il faut en effet attendre les dernières créations pour voir vraiment celle-ci réapparaître, avec une force, il faut bien le dire, qui n’est pas sans faire songer à ces hommes de foi qui, au temps du gothique, donnèrent l’éclat de leur âme au chœur des cathédrales. Il n’est pas indifférent qu’un grand nombre des dernières œuvres de Bernard Coulon soient des stèles, dont la verticalité symbolise une certaine forme d’élévation, à la manière de ces monuments mégalithiques de nos contrées ou de ceux que nous dressons pour honorer nos disparus et établir un lien entre la terre qui les abrite et la voûte étoilée qui scintille sereinement sur nos têtes.
Bernard Coulon, à propos de ce qu’il faisait, avait écrit : « Mon travail n’est pas plus que celui de l’homme préhistorique qui laisse un signe, une trace dans l’espace et le temps. De simples signes, et non une écriture, à moins que l’écriture ne soit que des signes qui se tordent, qui dansent, qui questionnent le vide ». Ce sont ces traces que je vous invite à suivre maintenant, en cherchant votre propre voie, d’alphabet en partition, entre les Veilleurs du Temps et ceux du Silence, impassibles…

Patrick Lepetit, septembre 2009.



Merci à Marie pour ces deux photos .....


vendredi 18 septembre 2009

mercredi 16 septembre 2009

DES GRIGRIS POUR AMELIE ....... (NOTHOMB)

Il y a des journées qui comptent dans la vie d'une grigriteuse !
Ce mercredi 16 septembre fut pour moi une belle ,belle , BELLE journée !
Il y avait un monde fou dés 16 heures chez ROSE ET SON ROMAN , beaucoup de jeunes gens passionnés avec un , deux voire trois romans à la main .

L'attente ne fut pas pénible et faite au contraire de beaux moments , de rencontres .
J'ai , grâce à Valérie , rencontré Olivier (il est écrivain et Valérie a promis de m'envoyer sa nouvelle " Anita " lue par elle) , parlé tout à fait par hasard avec Claude-Camille (moi je venais offrir mes grigris à Amélie, elle venait pour un encouragement sur le manuscrit "Luna Park" qu'elle destinait à une maison d'édition), reçu comme un cadeau les compliments de Pauline ......

Bref un moment béni comme il en existe dans cette vie où aucune onde négative ne vient ternir l'instant présent .

Que dire sur Amélie Nothomb ?

Je suis conquise !
Très agréablement surprise.....
L'attente était longue , elle a su consacrer du temps à chacun et a accepté sans hésiter les photographies.
Elle a appelé chacun par son prénom, créant ainsi une promiscuité agréable.
Elle a été attentive à chacun , très disponible, très calme et très charmante.






Je suis heureuse de lui avoir offert une broche de l'Ange du Sourire et un chapeau (à broche bleue )à elle qui les aime tant ......
La broche de l'ange est un petit clin d'oeil à une interview donnée hier par téléphone à l'Union :
" Je me souviens aussi qu'il y a une douzaine d'années environ, j'étais déjà venue à Reims pour une séance de dédicaces, et qu'à cette occasion j'avais fait la visite de la cathédrale ; je me souviens en particulier de l'ange au sourire . »







Mes photos préférées d'AMELIE






Et voilà il me reste maintenant à lire "Le voyage d'hiver " .....