SUÈDE 2009 ....
Dans le petit village de Täby (prés de Stockholm) nous découvrons la fresque d'Albertus Pictor qui inspira Ingmar Bergman pour son film " Le septième sceau " ...
Un grand moment ....
***Albertus Pictor, né à Immenhusen, en Hesse, en (Allemagne) (1440 - 1507) est un peintre suédois de fresques d'églises, connu aussi comme Albert Målare et Albrekt Pärlstickare (le brodeur de perles).
Une de ses oeuvres représentant la mort jouant aux échecs, a inspiré à Ingmar Bergman son film le septième sceau
***Le Septième Sceau (1956)
Une de ses oeuvres représentant la mort jouant aux échecs, a inspiré à Ingmar Bergman son film le septième sceau
***Le Septième Sceau (1956)
Ingmar Bergman (1918-2007)
Titre original : Det sjunde inseglet (1956)
Pays : Suède
Le chevalier Antonius Block, accompagné de son fidèle écuyer Jons, rentre des Croisades après 10 années d'absence. Echoués sur une plage déserte, ils rencontrent la grande faucheuse. Se refusant à l'inacceptable, le chevalier, le temps de trouver enfin les réponses à ses nombreux doutes, lui propose une partie d'échecs. La peste qui ravage le monde entier, n'a pas épargné la Suède et c'est dans un contexte pour le moins tourmenté que le chevalier va tenter, au gré de diverses rencontres, de comprendre pourquoi "croire le fait tant souffrir".
"Et lorsque l'Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, environ une demi-heure. Et je vis les sept Anges qui se tiennent devant Dieu ; on leur remit sept trompettes."(Apocalypse, 8)
On a beaucoup écrit que ce film était sombre. En effet, succèdant à l'immense succès que fut "Sourires d'une nuit d"été", primé à Cannes en 1956, "Le Septième Sceau" étonna pour le moins. Il traduit pourtant assez fidèlement ce que l'on pouvait observer au XIVè siècle en Occident, époque durant laquelle la mort était omniprésente.
A l'origine du film une pièce de théâtre "Peinture sur bois", écrite par Monsieur Bergman pour ses élèves du conservatoire de Malmö. Il reviendra sur cet acte unique quelques années plus tard, et ce sera au son de Carmina Burana qu'il donnera tout son souffle à cette fresque médiévale dont l'action ne se déroule que sur une journée et une nuit.
Les scènes mémorables se succèdent (au point d'en faire un film exceptionnel) : la rencontre, dans une petite église, avec un peintre qui s'attèle à une Danse Macabre, puis l'impressionnante procession de flagellants vociférant un "Die Irae" au milieu d'un village à demi déserté ou bien encore celle d'un bûcher dressé à la hâte en pleine nuit pour y brûler une sorcière et puis enfin cette fameuse Danse Macabre elle-même qui entraîne avec elle les vivants.
C'est un véritable drame poétique qui se joue sous nos yeux tout en n'excluant aucunement les scènes joyeuses comme ce moment buccolique où le chevalier et son écuyer se mêlent à la troupe de bateleurs pour partager quelques fraises des bois avec une écuelle de lait, le tout rythmé au son d'une cithare. Un moment que le chevalier n'oubliera pas de sitôt, même si bien sûr, il accentue un peu plus son désarroi.
Un film habité par des acteurs tous plus formidables les uns que les autres. Un chef d'oeuvre très vivement conseillé qui fut récompensé par le prix du Jury au festival de Cannes.
Acteurs :Max von Sydow : Antonius Block, Gunnar Björnstrand : Jöns, l'écuyer, Bengt Ekerot : la Mort, Nils Poppe : Jof, le comédien, Bibi Andersson : Mia, la femme de Jof, comédienne, : Skat, le jongleur, Inga Gill : Lisa, Maud Hansson : la sorcière coupable d'hérésie, Åke Fridell : Plog, le forgeron, Gunnar Olsson : Albertus Pictor, le peintre de la Danse Macabre, Anders Ek : Le séminariste, Inga Landgré : Karin Block, épouse du chevalier Elisabeth Féghali
Titre original : Det sjunde inseglet (1956)
Pays : Suède
Le chevalier Antonius Block, accompagné de son fidèle écuyer Jons, rentre des Croisades après 10 années d'absence. Echoués sur une plage déserte, ils rencontrent la grande faucheuse. Se refusant à l'inacceptable, le chevalier, le temps de trouver enfin les réponses à ses nombreux doutes, lui propose une partie d'échecs. La peste qui ravage le monde entier, n'a pas épargné la Suède et c'est dans un contexte pour le moins tourmenté que le chevalier va tenter, au gré de diverses rencontres, de comprendre pourquoi "croire le fait tant souffrir".
"Et lorsque l'Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, environ une demi-heure. Et je vis les sept Anges qui se tiennent devant Dieu ; on leur remit sept trompettes."(Apocalypse, 8)
On a beaucoup écrit que ce film était sombre. En effet, succèdant à l'immense succès que fut "Sourires d'une nuit d"été", primé à Cannes en 1956, "Le Septième Sceau" étonna pour le moins. Il traduit pourtant assez fidèlement ce que l'on pouvait observer au XIVè siècle en Occident, époque durant laquelle la mort était omniprésente.
A l'origine du film une pièce de théâtre "Peinture sur bois", écrite par Monsieur Bergman pour ses élèves du conservatoire de Malmö. Il reviendra sur cet acte unique quelques années plus tard, et ce sera au son de Carmina Burana qu'il donnera tout son souffle à cette fresque médiévale dont l'action ne se déroule que sur une journée et une nuit.
Les scènes mémorables se succèdent (au point d'en faire un film exceptionnel) : la rencontre, dans une petite église, avec un peintre qui s'attèle à une Danse Macabre, puis l'impressionnante procession de flagellants vociférant un "Die Irae" au milieu d'un village à demi déserté ou bien encore celle d'un bûcher dressé à la hâte en pleine nuit pour y brûler une sorcière et puis enfin cette fameuse Danse Macabre elle-même qui entraîne avec elle les vivants.
C'est un véritable drame poétique qui se joue sous nos yeux tout en n'excluant aucunement les scènes joyeuses comme ce moment buccolique où le chevalier et son écuyer se mêlent à la troupe de bateleurs pour partager quelques fraises des bois avec une écuelle de lait, le tout rythmé au son d'une cithare. Un moment que le chevalier n'oubliera pas de sitôt, même si bien sûr, il accentue un peu plus son désarroi.
Un film habité par des acteurs tous plus formidables les uns que les autres. Un chef d'oeuvre très vivement conseillé qui fut récompensé par le prix du Jury au festival de Cannes.
Acteurs :Max von Sydow : Antonius Block, Gunnar Björnstrand : Jöns, l'écuyer, Bengt Ekerot : la Mort, Nils Poppe : Jof, le comédien, Bibi Andersson : Mia, la femme de Jof, comédienne, : Skat, le jongleur, Inga Gill : Lisa, Maud Hansson : la sorcière coupable d'hérésie, Åke Fridell : Plog, le forgeron, Gunnar Olsson : Albertus Pictor, le peintre de la Danse Macabre, Anders Ek : Le séminariste, Inga Landgré : Karin Block, épouse du chevalier Elisabeth Féghali
DES PHOTOS DU FILM
SUR WIKIPEDIA
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