L'exposition "Art Sacré Actuel " qui s'est tenue à Reims le week end dernier m'a permis de découvrir "pour de bon" le travail de CATHERINE VIGIER et de faire sa connaissance alors que nous étions amies Facebook.
Voici donc sur les Grigris quelques photos de la toile magnifique présentée ce jour là et après visite sur le site de Catherine quelques visuels de ses livres d'artiste et de quelques oeuvres ...
Et sur le site de Catherine ...
"Je suis autodidacte et dite "artiste singulière". Je défais la vie pour mieux la refaire, comme si je déroulais un fil du temps. Je raconte avec mon souffle intérieur des histoires d'humanité reliées à la mienne, comme un enchaînement de qi gong. Ce souffle me permet de travailler comme le calligraphe, en un seul geste."
"J'assemble toutes sortes de matières, comme des offrandes ou des reliques, je les inclus dans mes compositions. J'invente les techniques, diversifie les supports : livres, kakémonos."
"Je traite ce qui est vivant et palpable et ce qui ne l'est pas. Ce qui est et ce qui n'est plus."
"Son atelier déborde de créations. Tissus de tous ordres, boîtes, cages, métal, papier... elle s'approprie chaque support possible pour raconter une histoire. Souvent des histoires de femmes et d'enfants, mais aussi de couples ou de maisons. Toujours un lien avec la vie quotidienne. Mais attention toutefois, pas question d'évoquer des existences étriquées ou banales ! Son art singulier se tourne plutôt vers des « vies tatouées », hors des sentiers battus, qui lui permettent d'envoyer toutes sortes de messages universels. Il y a quelques années, elle a créé, pour l'abbaye de la Trappe, une fresque évoquant les moines de Tibhirine, toujours accrochée aux murs de l'abbaye.
Des messages spirituels, pas religieux
« Je cherche, dit-elle, le souffle spirituel qui peut aussi bien provenir de textes bibliques que d'une conteuse africaine. Mon art est porteur de messages, mais non religieux ». Les personnages de ses kakemono - des peintures sur papier encadrées en rouleau et destinées à être accrochées au mur - proposent des tons sépia « comme les fresques d'antan », à moins qu'ils soient dans des tonalités de rouge flamboyant. Des motifs ethniques africains ou asiatiques ornent les vêtements de ses personnages et les livres pliés en accordéon sont construits en papier tibétain. « Le but est de faire des métamorphoses », explique l'artiste qui espère que ses œuvres soient facteur d'espérance, de libération mais surtout d'humanité.
Cette humanité, justement, elle compte bien la partager. Elle s'est aperçue que les visiteurs de ses expositions s'appropriaient ses registres sacrés, inspirés du monde indien, bouddhiste ou chrétien.
« Les visiteurs s'accaparent souvent mes histoires selon leur propre parcours. Grâce à eux, mon imaginaire est alimenté. »
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CATHERINE VIGIER SERA PRÉSENTE A PARIS DU 1ER AU 4 DÉCEMBRE A L'ESPACE COMMINES
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Et sur le site de Catherine ...
"Je suis autodidacte et dite "artiste singulière". Je défais la vie pour mieux la refaire, comme si je déroulais un fil du temps. Je raconte avec mon souffle intérieur des histoires d'humanité reliées à la mienne, comme un enchaînement de qi gong. Ce souffle me permet de travailler comme le calligraphe, en un seul geste."
"J'assemble toutes sortes de matières, comme des offrandes ou des reliques, je les inclus dans mes compositions. J'invente les techniques, diversifie les supports : livres, kakémonos."
"Je traite ce qui est vivant et palpable et ce qui ne l'est pas. Ce qui est et ce qui n'est plus."
"Son atelier déborde de créations. Tissus de tous ordres, boîtes, cages, métal, papier... elle s'approprie chaque support possible pour raconter une histoire. Souvent des histoires de femmes et d'enfants, mais aussi de couples ou de maisons. Toujours un lien avec la vie quotidienne. Mais attention toutefois, pas question d'évoquer des existences étriquées ou banales ! Son art singulier se tourne plutôt vers des « vies tatouées », hors des sentiers battus, qui lui permettent d'envoyer toutes sortes de messages universels. Il y a quelques années, elle a créé, pour l'abbaye de la Trappe, une fresque évoquant les moines de Tibhirine, toujours accrochée aux murs de l'abbaye.
Des messages spirituels, pas religieux
« Je cherche, dit-elle, le souffle spirituel qui peut aussi bien provenir de textes bibliques que d'une conteuse africaine. Mon art est porteur de messages, mais non religieux ». Les personnages de ses kakemono - des peintures sur papier encadrées en rouleau et destinées à être accrochées au mur - proposent des tons sépia « comme les fresques d'antan », à moins qu'ils soient dans des tonalités de rouge flamboyant. Des motifs ethniques africains ou asiatiques ornent les vêtements de ses personnages et les livres pliés en accordéon sont construits en papier tibétain. « Le but est de faire des métamorphoses », explique l'artiste qui espère que ses œuvres soient facteur d'espérance, de libération mais surtout d'humanité.
Cette humanité, justement, elle compte bien la partager. Elle s'est aperçue que les visiteurs de ses expositions s'appropriaient ses registres sacrés, inspirés du monde indien, bouddhiste ou chrétien.
« Les visiteurs s'accaparent souvent mes histoires selon leur propre parcours. Grâce à eux, mon imaginaire est alimenté. »
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