MARIE-ROSE LORTET
TEMENDROTA
JANO PESSET
DANIELLE JACQUI
JEPHAN DE VILLIERS
JIMMY LEE SUDDUTH
ED MUMMA
CLAUDINE GOUX
ALAIN LACOSTE
ANDRE LABELLE
FRANÇOIS MONTCHATRE
YVON TAILLANDIER
STANI NITKOVSKI
M. MURUA
RAYMOND REYNAUD
HANS KRUSI
ADOLF WOLFLI
MARIE ESPALIEU
Virginie Moreau évoque le musée :
" L'atelier-musée Fernand Michel, qui a ouvert le 9 avril 2016, présente une importante collection de pièces d'art brut et singulier. Le collectionneur Fernand Michel (1913-1999) expérimente des techniques artistiques sur le zinc, son matériau fétiche avec lequel il crée de nombreuses œuvres qui lui vaudront le surnom d' "artiste-zingueur". A la fin de sa vie, Fernand Michel possède plus de 750 pièces artistiques dans son atelier-musée.
Aujourd'hui, sur 800m² dédiés aux icônes de l'art brut, la figuration libre, l'Art Singulier, le Folk Art et le Mail Art (art postal), le visiteur peut avoir un large aperçu des différents artistes surréalistes européens et américains allant de la période « historique » du début du XXe siècle jusqu'à aujourd'hui.
Composée d’échanges entre Fernand Michel
et ses amis, de dons d’artistes, de collectionneurs et de mécènes, et
de prêts effectués par la famille ou des amis, la collection de
l’Atelier-Musée rassemble des sculptures, dessins, gouaches, peintures,
compositions mixtes, installations et objets divers. Pour la constituer,
Patrick Michel a dû se déplacer à travers l’Europe afin de rencontrer
les familles, les légataires et les ayants-droits des artistes décédés,
et de rendre visite aux galeristes et aux collectionneurs.
L’Atelier-Musée présente 750 œuvres datant de 1920 à nos jours,
reflétant le travail de 250 créateurs « non-savants mais
incroyablement inspirés, parfois dérangeants car proches de la folie ou
du mysticisme. Des artistes-artisans autodidactes en matière d’art,
cultivés ou analphabètes, s’exprimant avec des moyens simples et ayant
souvent un petit vélo dans la tête », selon Laurent Danchin. Ce dernier recense trois types d’art brut : l’art brut asilaire (du style Aloïse Corbaz, aujourd’hui très rare), l’art médiumnique (à l’instar de Mad Gill) et l’art des excentriques (dont Jaber).
C’est Jean Dubuffet qui, le premier, s’est intéressé aux créations
débridées des pensionnaires des asiles, les qualifiant d’art brut dès
1945. Avant 1952 et l’introduction des neuroleptiques dans les hôpitaux
psychiatriques, l’art était souvent le seul moyen d’expression des
personnes internées. Certains brodaient, dessinaient, créaient des
objets qui, à l’époque, n’avaient aucune valeur marchande. Ce n’est plus
le cas : l’intérêt pour cet art est grandissant de par le monde, et la
cote des œuvres est montée en flèche. «Un réseau de musées
spécialisés s’est construit au fil du temps, dans lequel l’Atelier-Musée
Fernand-Michel s’inscrit indéniablement, au vu de sa qualité», selon Laurent Danchin, qui admire «le passage des artistes historiques de l’art brut aux actuels, au sein du musée». «Pour
constituer son extraordinaire collection, Patrick Michel a été
conseillé par de grands spécialistes de l’art brut et des arts
singuliers. Sa collection – constituée en un temps record alors que
d’autres y ont consacré toute une vie – est très complète, et propose
certaines pièces majeures, et même des œuvres inédites. Je suis
stupéfait par le travail colossal mené pour réunir des œuvres d’une
telle qualité, au vu de la rareté de certaines», s’émerveille Laurent Danchin.
Des sommités de l’art brut
Les cimaises de l’Atelier-Musée
permettent de découvrir des œuvres parfois inédites et majeures de
«pointures» de l’art brut, comme Aloïse Corbaz, Adolf Wölfli, Mad Gill,
Augustin Lesage, Oswald Tschirtner, August Walla, Carlo Zinelli, Gaston
Chaissac, Fleury Joseph Crépin, Scottie Wilson, Simone Le Carré
Gallimard, Janko Domsic, Emile Ratier, Alexandre Lobanov, Michel Nedjar,
Chaïba, Stani, Michel Macreau, André Robillard… « De quoi faire pâlir d’envie les collectionneurs », selon Françoise Monnin.
Au-delà de l’art brut
Au-delà des œuvres relevant typiquement
de l’art brut, l’Atelier-Musée Fernand-Michel propose de nombreuses
œuvres de l’art singulier (Yvon Taillandier, Jaber, Jano Pesset, Jospeh Kurt Haas), du Folk Art – Outsider Art (autodidactes américains comme James Harold Jennings, Jimmy Lee Sudduth, Eddy Mumma) et du Mail Art (art postal).
Un double hommage à Fernand Michel (1913-1999)
L’exposition temporaire inaugurale,
installée jusqu’en septembre 2016 dans la salle des expos temporaires,
est une rétrospective dédiée à l’œuvre « zinguifère » de Fernand
Michel. Les visiteurs peuvent également visiter l’atelier de l’artiste,
conservé en l’état par sa famille. On peut y découvrir ses machines et
ses outils d’édition d’art, ainsi que son atelier de création sur zinc,
orné de plusieurs de ses œuvres.
« Cet atelier donne toute son âme à
ce nouveau musée, qui devrait très vite se faire sa place dans le réseau
des amateurs et collectionneurs d’art brut », selon Laurent Danchin."
LE SITE DU MUSÉE
L'ARTICLE DANS LA TRIBUNE
LE MUSÉE DANS L'ART DANS L'AIR
UN ARTICLE DE VIRGINIE MOREAU
UNE VIDÉO
RETROUVEZ L'ATELIER MUSÉE SUR FACEBOOK
(cliquer)
1, rue Beau Séjour 34000 Montpellier
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 13h et
de 14h à 18h.
Fermé les lundis, mardis et jours fériés.
Gratuit jusqu'à
10 ans. Adulte : 8 €
(tarif réduit 6 €).
(tarif réduit 6 €).
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