BRIGITTE BREYTON
LA GRANDE CABANE
« Toujours cette idée d’arriver un jour à peindre les murs d’un espace comme les églises qui sont toutes parlantes de formes et couleurs, dedans et dehors. Voilà, l’idée de base pour construire cette cabane, peinte à l’intérieur et à l’extérieur, assez grande afin de pouvoir entrer dedans. Que vais-je mettre sur mon mur ? Pour l’intérieur, des piliers illustrant ces quatre thèmes : la lecture, l’écriture, l’assise et debout la marche. Quatre piliers pour tenir un refuge. Une halte pour partir en voyage… quelle drôle d’idée !? » explique Brigitte.
Grand BAZ’ART 2016
Ecce Homo!
Eglise St Gervais - St Protais de Gisors
"Pour ces dix toiles, de 2m30 de hauteur et d’1m de large chacune, qui sont comme des pièces d’un puzzle qui demandent à être collées sur un long mur de 10 m, j’ai choisi le thème du chemin de Compostelle que j’ai parcouru et qui a toujours été une source d’inspiration pour moi, tout comme l’itinérance en haute montagne.
Tout passe, tout change et chaque jour est une étape. Forcément, en avançant sur le chemin, on s’élève, on dépose les conflits et les torpeurs. Aller de l’avant, être présent et ne pas se retourner. Parvenir à ouvrir les yeux, à changer sa manière de voir, sa manière d’être et devenir libre, par la marche et le recueillement intérieur, en persévérant jour après jour, encore et encore. De façon symbolique, voilà l’idée que j’ai déclinée tout le long de cette fresque : une simple pierre peut retrouver, au plus profond de sa matière, sa propre étincelle. Cela paraît absurde, un caillou serait-il au fond une étoile emprisonnée ? J’aime cette idée. Dans certains pays, les montagnes sont sacrées déesses et c’est bien avec des pierres que les cathédrales sont élevées."
LAURE KETFA
La moitié d’un regard, la moitié d’un sourire, Gaïa - déesse de la Terre, Marie – vierge génitrice et Diana – vierge meurtrière, les oiseaux magiques des fables de l’Est, envoutement doux et inquiétant, jardin sauvage où la vie et la mort dansent ensemble et où habitent des nymphes-Calypso, aussi bienveillantes que dangereuses, désirs endormis et amants fantomatiques, deux êtres qui se fond dans un même visage comme des jumeaux-chimères… répertoire en dicté automatique de brins de pensée devant les œuvres de Laure Ketfa.
MARIA MARGOS
Maria Margos est un exemple pur de vrai art naïf, «indemne» de toute instruction artistique, aussi bien que de toute mièvrerie genre carte postale ou de la prétendue simplicité longuement exercée qu’on voit de nos jours dans l’art naïf. Artiste de la province moldave, Maria est habituée à vivre entourée des couleurs d’une nature encore sauvage. Les sujets - traditions ancestrales moldaves et petites scènes de la vie du village - n’ont rien de folklorique, au sens péjorative du mot.
JEAN-FRANÇOIS GLABIK
Jean François Glabik sculpte depuis toujours lui semble-t-il. Du matin au soir. « L’histoire apprend que l’homme était devenu intelligent à l’âge du fer », raconte l’artiste. « J’ai décidé de sculpter dès que j’ai apprivoisé ce métal. Je me suis mis à conjuguer les verbes déformer, tordre, distordre, tirebouchonner, torsader, tortiller, entrelacer... et le mystère de la création a fini par figer à jamais ces créatures filiformes. J’erre dans le labyrinthe onirique de la nature humaine trafiquant les formes et œuvrant les vides ».
GABRIELA SZILAGI
Gabriela Szilagi a été mannequin, présentatrice à la télévision, étudiante en psychologie et journaliste. Ses anges sont des expressions de la douleur et de la confusion, mêlées à un presque mysticisme orthodoxe. Le premier ange, peint en dictée automatique sur le carton d’une boite de gâteaux, a été une tentative désespérée de fixer dans sa mémoire, avant qu’elle s’efface, la dernière image échographique d’un enfant perdu. Puis, l’ange a grandi, a acquis des couleurs et s’est métamorphosé…
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GRAND BAZ ’ART 2017
10 rue de Cappeville - 27140 Gisors
Jean-Luc BOURDILA 06 62 62 57 72
Oana Amaricai 06 70 56 63 88
contact@grand-baz-art.fr
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