"Située dans le centre du bourg de Gençay, dans la Vienne, la maison de
Pascal Audin est une maison d'artiste, un prolongement de son être, une
partie intégrante de son œuvre.
Il y vit, la couvre de peintures, la remplit de ses créations et de ses collections de sifflets, de clefs, d'appareils photos ou de boules de neige, soigneusement rangés.
Il y travaille sans cesse : peintures, sculptures, objets détournés.
Il y expérimente formes et formats, matériaux et techniques, spontanéité et précision d'orfèvre.
D'une incroyable diversité, ses créations sont pleines, remplies de son insatiable curiosité et de sa fougue vitale qui le guident vers la lumière sur les chemins de traverse."
« J’voudrais que tout le monde ait une œuvre de moi, même les riches. »
« Là-bas si j’y suis… »
15 place du marché
86160 GENCAY
SUR RENDEZ-VOUS
SUR LE SITE DU HANG ART DE SAFFRE
PASCAL AUDIN SUR FACEBOOK
Pour écouter les deux épisodes de l'émission "Là-bas si j'y suis", cliquez !
PASCAL AUDIN SUR DAILY MOTION
UN LIEN VERS PASCAL AUDIN
PASCAL AUDIN ÉTERNEL ENFANT
LES AMIS DE M. AUDIN
LA VISITE DE ZOUDOU
EN ANGLAIS CHEZ HENK VAN ES
(cliquer)
Il y vit, la couvre de peintures, la remplit de ses créations et de ses collections de sifflets, de clefs, d'appareils photos ou de boules de neige, soigneusement rangés.
Il y travaille sans cesse : peintures, sculptures, objets détournés.
Il y expérimente formes et formats, matériaux et techniques, spontanéité et précision d'orfèvre.
D'une incroyable diversité, ses créations sont pleines, remplies de son insatiable curiosité et de sa fougue vitale qui le guident vers la lumière sur les chemins de traverse."
« J’voudrais que tout le monde ait une œuvre de moi, même les riches. »
"Pascal Audin. 58 ans. Phénomène de l’art brut.
Fracassé par la vie et une enfance miséreuse, le Poitevin recolle les
morceaux avec la peinture et le dessin. Instinctif et doué de ses mains,
il réalise ses œuvres de manière compulsive. Cherche aujourd’hui à
sauver son « chez lui », à Gençay.
En morphopsychologie, on estime qu’un front
large est synonyme d’intelligence supérieure. Pascal Audin appartient à
cette catégorie de personnes dont la « gueule » ne s’oublie pas. Front
large donc et nez épaté, il se protège des autres avec une barbe poivre
et sel imposante, une toison capillaire du même tonneau et des yeux
d’une expression insoupçonnée. « On me dit souvent que je ressemble à Marx. Et c’est vrai, y’a quelque chose !»,
rigole l’artiste. Son seul capital à lui se trouve sur cette place du
Marché, à Gençay, où il a élu domicile, en 2003, après quelques années
d’errance. Mais les propriétaires de cet improbable ensemble, qui
renferme des milliers de toiles, dessins et autres totems, veulent
vendre. Dans quelques semaines, le Poitevin pourrait ainsi se retrouver à
la porte de l’ancien local de la maréchaussée, aujourd’hui quasi-
insalubre. A moins que la générosité publique(*) ne réunisse les 40 000€
nécessaires à l’achat de « La maison de Pascal Audin ».
« De toute façon, j’vois pas comment je pourrais déménager tout ça... », s’interroge ce grand gaillard au cœur d’éternel enfant. Son monde onirique tient dans ce fatras qui lui sert d’atelier, de lieu d’expo et, accessoirement, de demeure. Il y a là davantage de couleurs que vous ne pourrez jamais en imaginer, des peintures naïves, quasi-enfantines mais expressives, des dessins noir et blanc chiadés, que ce collectionneur invétéré -boules à neige, boîtes à musique...- s’applique à montrer à la face du monde. C’est « sa revanche sur la vie », son moyen d’expurger une enfance sordide. Et le mot est faible.
« De toute façon, j’vois pas comment je pourrais déménager tout ça... », s’interroge ce grand gaillard au cœur d’éternel enfant. Son monde onirique tient dans ce fatras qui lui sert d’atelier, de lieu d’expo et, accessoirement, de demeure. Il y a là davantage de couleurs que vous ne pourrez jamais en imaginer, des peintures naïves, quasi-enfantines mais expressives, des dessins noir et blanc chiadés, que ce collectionneur invétéré -boules à neige, boîtes à musique...- s’applique à montrer à la face du monde. C’est « sa revanche sur la vie », son moyen d’expurger une enfance sordide. Et le mot est faible.
« Là-bas si j’y suis… »
« J’étais ce qu’on appelle un enfant du placard. On me jetait
un bout de pain et une gamelle d’eau, pendant que mes frères mangeaient à
table un bon steak. J’ai vécu des trucs que personne ne peut imaginer.
» Il n’en dira pas beaucoup plus, sans doute par pudeur. Le mal-aimé a
traîné dans la rue une paire d’années, s’est réfugié chez sa tante
aujourd’hui « là-haut », a passé du temps dans un centre
thérapeutique à Châtellerault... Bref, il en a bavé des ronds de
chapeaux. Son intelligence est celle du cœur, de l’instinct. A défaut de
rouler sur l’or -c’est un euphémisme-, le sculpteur se sert de ses
doigts d’argent pour compléter sa propre collection d’art brut. Dans
l’une des chroniques «Regards», diffusée la saison dernière dans ces
colonnes, Hélène Vignal avait décrit le processus ainsi : « Comme un
père parlerait de ses milliers d’enfants, il sait exactement l’âge et
l’histoire de chaque pièce qu’il a peinte : une planche, une omoplate de
vache, une chaise. Sa mémoire semble infaillible. Il transforme les
chagrins d’une vie en couleurs et en lumière. »
« J’voudrais que tout le monde ait une œuvre de moi »
Sur France Inter, Daniel Mermet?lui avait carrément consacré deux
émissions à l’été 2008. Il avait posé des mots sur les maux. Exercé une
sorte de catharsis radiophonique. Son œil frétille à l’évocation de ce
souvenir. Lui-même s’était essayé à décrire sa vie de bohème, la
disparition de son fils James, à l’âge de 7 ans, ces coups du sort
permanents, son sauf-conduit artistique... Et puis, les six cents pages
de son récit se sont envolées en fumée, mises au feu par son auteur
himself. Pourquoi ? « Comme ça, je l’ai fait sur l’instant ! »
Derrière des œuvres joyeuses et colorées, derrière une bonhomie
communicative, derrière des envies d’avenir, Pascal Audin souffre au
plus profond. Son cœur est à la fois le meilleur instrument de sa
créativité et son pire tourment. Il y a quelques années, il a « failli se foutre en l’air ». La corde était prête et elle n’aurait pas lâché de la poutre. Il a renoncé au dernier moment. « J’voudrais que tout le monde ait une œuvre de moi, même les riches. »
Le 1er juillet, Pascal Audin aura 58 ans. Il ne les fait pas. Il ne les
fera jamais. Comme si sa vie avait été montée à l’envers."
15 place du marché
86160 GENCAY
SUR RENDEZ-VOUS
SUR LE SITE DU HANG ART DE SAFFRE
PASCAL AUDIN SUR FACEBOOK
Pour écouter les deux épisodes de l'émission "Là-bas si j'y suis", cliquez !
PASCAL AUDIN SUR DAILY MOTION
UN LIEN VERS PASCAL AUDIN
PASCAL AUDIN ÉTERNEL ENFANT
LES AMIS DE M. AUDIN
LA VISITE DE ZOUDOU
EN ANGLAIS CHEZ HENK VAN ES
(cliquer)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire