"Peintre, sculpteur, plasticien, concepteur
d’objets, … Pascal Audin produit depuis plus de 10 ans une multitude
d’œuvres: totems, tableaux, carrelage, cartes postales… sur des supports
multiples: bois, carton, céramique, disque vinyle… et manie aussi bien
la peinture que les encres.
Il récupère les objets, les détourne et de son
imagination fertile naissent des oeuvres colorées, des animaux
fantastiques qui accrochent le regard."
Un texte très sympathique écrit par Jean François Barrat alias Zoudou :
C'est
derrière la Mairie de Gençay, à 20 km au sud de Poitiers. C'est au coin
de la place, une échoppe à l'ancienne toute peinturlurée. C'est une
vitrine avec des bouteilles de gaz encore chargées pour tout faire
sauter. C'est un atelier dans un désordre organisé avec des tubes bien
alignés. C'est un workshop de couleurs et de papiers entremêlés. Puis,
c'est derrière une porte, un long couloir d'entrée avec au bout, un vélo
prêt à écorner. C'est à l'autre bout la cour, bien entassée, avec ses
carillons d'acier rouillé. C'est la grange et ses totems colorés. C'est
Chaissac, Dubuffet, tous conviés. C'est, de retour, la cuisine avec les
fourchettes au plafond dégainées. C'est à l'étage, le musée, les
collections, un parcours savamment scénographié. C'est des boules à
neiges par dizaines à moitié évaporées. C'est des sifflets en vitrine
que l'on croit entendre résonner. C'est les nounours en peluche dans la
chambre non déflorée. C'est un grenier ou l'on ne peut plus mettre les
pieds. C'est l'enfance sans cesse réinventée. C'est le berceau originel
déglingué puis patiemment reconstitué. C'est la féerie de Noël partout
exacerbée. C'est l'innocence sur une plage, d'un coup désensablée. C'est
l'ogre et le petit Poucet. C'est le ventre du loup chaperonné. C'est
des bougres qui s'ébattent, sans cesse redessinés. C'est le petit diable
de sa boite, soudain échappé. C'est une folie sublime et c'est
désespéré. C'est chez Pascal Audin.
C'était la visite guidée...
« Comme un père parlerait de ses milliers d’enfants, il sait exactement l’âge et l’histoire de chaque pièce qu’il a peinte : une planche, une omoplate de vache, une chaise. Sa mémoire semble infaillible. Il transforme les chagrins d’une vie en couleurs et en lumière. »
"Pascal Audin découvre par hasard la peinture et c’est le coup de foudre. Il ne connaît rien à l’Art, n’a jamais lu de livres, jamais mis les pieds dans une galerie, ni vu d’expositions, mais il se met à produire d’une façon intense, presque boulimique. Son appétit est grand et son rythme de travail effréné. Peindre avec avidité, comme pour exorciser sa « vie d’avant » au quotidien douloureux, est aussi une façon de s’éprouver lui-même, de montrer aux « autres » de quoi il est capable."
15 place du marché
86160 GENCAY
SUR RENDEZ-VOUS
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