vendredi 16 février 2018

ETRE MODERNE : LE MOMA A PARIS A LA FONDATION VUITTON

La Fondation Louis Vuitton accueille dans le bâtiment dessiné par Frank Gehry une sélection de 200 œuvres qui retracent l’histoire du MoMA dans son rôle de collectionneur.

Bien sûr le plaisir est immense de découvrir des peintures newyorkaises :  un Klimt ou un Frida Kahlo, le triptyque de Max Beckman ou les œuvres d'Umberto Boccioni , de la photographie ( Cindy Sherman avec une salle pour elle toute seule, les terrorisantes jumelles de Diane Airbus ) ou bien encore des films ( "Steamboat Willie" de Walt Disney, l’un des premiers films du célèbre cinéaste).
J'ai été agréablement surprise par la performance de Roman Ondak "Measuring the universe": "Cette œuvre évoque le désir de l’être humain de prendre la mesure de l’univers. À la frontière de l’installation et de la performance, elle sollicite de manière égale le personnel du musée et les visiteurs, qui la construisent progressivement. Avec un feutre noir, un agent trace une ligne horizontale pour marquer la taille du visiteur qui le souhaite et, à droite de cette marque, son prénom et la date. Si le personnel du musée est seul autorisé à écrire sur le mur, chaque visiteur peut choisir son emplacement. Il fait ainsi deux choix : entrer en lien avec un anonyme ; choisir le lieu de sa marque au milieu des autres traits."

Malheureusement, "Être moderne : le MoMA à Paris" attire de très nombreux visiteurs et il est bien difficile de savourer les œuvres ... 

 



 Edward Hopper


 Umberto Boccioni


 Henri Matisse


 E. L. Kirchner


 Klimt


 Man Ray


 Frida Kahlo


 Max Beckmann



 Pollock


 Willem de Kooning


 Romare Birden


 Jeff Wall




 Cindy Sherman




Roman Ondak

"L’œuvre de Roman Ondak est caractéristique de son approche impliquant le spectateur et amenant celui-ci à poser un autre regard sur le monde extérieur. Avec cette œuvre, il s’agissait de dévoiler ce qui est invisible : les milliers de visiteurs qui passent par le musée.
En marquant la taille du visiteur qui en faisait la demande, un gardien de musée traçait un trait au marqueur sur des murs, indiquait le prénom et la date. Drôle, obligeant le spectateur généralement passif à entrer en relation, cette procédure totalement décalée par rapport à la pratique du musée posait la question de la mémoire, de la trace laissée par chacun sur terre, fût-ce simplement en un lieu d’exposition."


"Une sélection transdisciplinaire de 200 œuvres, provenant des six départements du Musée et reflétant l’histoire de l’institution et de ses collections, occupera entièrement le bâtiment de la Fondation. Organisée conjointement par les deux institutions, l’exposition réunit des œuvres sélectionnées par le directeur et le conservateur du MoMA parmi les peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies, films, œuvres numériques, performances, objets d’architecture et de design qui, par leur diversité, illustrent les multiples facettes des collections du musée. L’exposition a été pensée en relation avec l’architecture et les espaces du bâtiment de la Fondation, offrant un parcours historique et rempli de surprises, sur ses quatre étages.
« Etre moderne » présente des chefs-d’œuvre d’artistes comme Max Beckmann, Alexander Calder, Paul Cézanne, Marcel Duchamp, Walker Evans, Jasper Johns, Ernst Ludwig Kirchner, Gustav Klimt, Yayoi Kusama, René Magritte, Pablo Picasso, Ludwig Mies van der Rohe, Yvonne Rainer, Frank Stella et Paul Signac notamment. Les salles présenteront en outre du matériel documentaire issu des archives du MoMA et rarement exposé, qui retracera l’histoire du Musée et mettra les œuvres en contexte.
Créé en 1929, le Museum of Modern Art, a été l’un des premiers musées à se consacrer exclusivement aux arts de l’époque. « Etre moderne » présente un grand éventail d’œuvres acquises par le MoMA au fil des décennies, depuis les premiers grands mouvements de l’art moderne jusqu’aux œuvres numériques les plus récentes, en passant par l’expressionnisme abstrait, le minimalisme et le pop art.
L’exposition s’ouvre sur la première décennie du MoMA avec des œuvres iconiques comme House by the Railroad d’Edward Hopper (acquis en 1930), Le Baigneur  de Paul Cézanne (acquis en 1934), Oiseau dans l’espace de Constantin Brancusi (acquis en 1934), mais aussi Posed Portraits, New York de Walker Evans (acquis en 1938), Steamboat Willie de Walt Disney (acquis en 1936), et des objets utilitaires, industriels, comme une hélice de hors-bordet un roulement à billes (acquis en 1934). Elle se poursuit dans l’après-guerre avec des œuvres de Jackson Pollock (Echo: Number 25) ou de Willem de Kooning (Woman I).
La section suivante est consacrée au « minimalisme » et au « pop art ». Apparus dans les années 1960, ces deux mouvements majeurs sont présentés ici dans un dialogue entre la peinture, l’architecture, la sculpture et la photographie.
L’exposition s’intéresse ensuite à d’autres œuvres postérieures à 1960 – dont certaines représentatives de mouvements comme Fluxus ou de ce que l’on a appelé la Pictures Generation –, tout en jetant un regard introspectif sur l’histoire de l’Amérique avec le travail d’artistes comme Romare Bearden, Jeff Wall et Cady Noland.
La dernière section, à l’étage supérieur du bâtiment, se concentre sur des œuvres contemporaines du monde entier, dont la plupart ont été acquises par le MoMA au cours des deux dernières décennies. On y voit par exemple un grand tableau de Kerry James Marshall, Untitled (Club Scene) (acquis en 2015), The Newsstand de Lele Saveri (installation initialement présentée dans une station de métro à Brooklyn, New York ; acquise en 2016), et le jeu original des 176 emoji dessinés par Shigetaka Kurita (acquis en 2016)."


LE SITE

UNE VIDÉO

LE LIEN VERS ROMAN ONDAK

(cliquer)

JUSQU'AU 5 MARS 2018

11h-19h sauf le mardi, nocturnes vendredi à 21h


*****Et une magnifique coïncidence qui a illuminé ma journée ....
Entre Reims et Paris alors que j'étais sur mon téléphone je découvre cet article :

Un photographe passe une éternité à attendre que les visiteurs d’un musée soient assortis aux œuvres et le résultat vaut l’attente

Le photographe Stefan Draschan établi en France a créé un projet intitulé « People matching artworks » (personnes assorties aux oeuvres). Tandis que les images de Draschan semblent parfaitement orchestrées à première vue, leur secret est réellement la patience.
Le photographe adore visiter différents musées principalement à Paris, Vienne et Berlin, où il attend patiemment que les visiteurs soient assortis à une oeuvre d’art d’une façon amusante. Les résultats sont des photos humoristiques et uniques qui présentent une harmonie inattendue entre des personnes et des oeuvres.

 ICI







Et voici ce que fut ma chance de ce samedi 10 février !




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