Une nouvelle "rencontre" facebookienne ...
celle d'un artiste iranien : HANI NAJM
HANI NAJM m'a envoyé de nombreux textes écrits en anglais sur son travail, mon amie Isabelle Pulby a fait un savant mélange, gardant à chaque fois la substantifique moelle et propose aujourd'hui ces lignes pour les Grigris :
"Hami Najm est un jeune artiste ( il est né en 1986) honnête et sincère. C'est quelqu'un d'introverti qui n'apprécie guère de s'exprimer en public mais il peut dire beaucoup en un seul regard. Il passe beaucoup de temps à observer la société qui l'entoure, avec une grande empathie. Il est affecté par cet environnement empli de métal, de béton et de pollution où les relations humaines sont froides. Chaque jour il peint différentes personnes ou petites scènes sans porter de jugement. Il représente des événements habituels auxquels on ne prête plus attention, comme un voyageur du métro dont le pied reste coincé dans la porte quand le signal sonore retentit, des sans-abri qui passent la nuit dans un bus pour se protéger du froid, des travailleurs serrés comme des sardines dans leur bus quotidien...
Il nous alerte sur
l'aliénation dans laquelle nous vivons et peint la souffrance de notre
monde moderne dans des couleurs vives avec des contrastes forts, des
formes simples mais déformées, de style expressionniste. Mais ses
tableaux font aussi penser à des dessins d'enfants, nus et honnêtes.
Il
relate notre histoire à tous, si proches les uns des autres mais si
éloignés. Il illustre les émotions et le comportement de gens réunis par
le hasard, qui se lancent des regards agressifs ou curieux, ou qui sont
juste indifférents. Pour les peindre, il tente d'entrer en eux afin de
ressentir la même chose qu'eux. Dans certains tableaux, on peut voir un
coq parmi les passagers d'un bus ou d'un métro comme s'il voulait les
réveiller de leur état hypnotique. Parfois les personnages sont si
fusionnés qu'ils ne forment qu'un seul corps, comme un monstre
légendaire. Les visages sont si vagues qu'ils manifestent une perte
d'identité, dans des espaces dépourvus de porte ou de fenêtre semblables
à des cercueils.
Ses tableaux présentent un
message d'espoir car les bus qu'il aime à représenter sont comme la vie :
les gens montent et descendent plus loin mais les mains qui
s'accrochent aux barres ont un autre désir. Il espère que ses œuvres
nous montrant l'absurdité de notre léthargie, nous aideront à trouver
une solution à nos problèmes, à améliorer notre communication et à
trouver la bonne destination."
LE SITE DE L'ARTISTE
(cliquer)
je te fais un bisous
RépondreSupprimerma belle si tu vas sur mon blog
la dernière image est une vieille aquarelle de moi
c'est bien d'étirée les frontière
je t'embrasse fort
FP