samedi 10 avril 2021

SAM LE ROL

 

SAM LE ROL... BIENTÔT EN BRETAGNE ?


L'une des créatures toutes en coquillages imaginées par Sam Le Rol. (France 3 Champagne-Ardenne / M. Meyer)

 

Mon ami Jean-Pierre Faurie m'a envoyé un article sur Sam le Rol et ses fabuleuses créations de coquillages. J'ai écrit à Jean-Claude et Alexia Volot pour en savoir un peu plus et pour avoir quelques photographies et informations complémentaires. Les voici aujourd'hui sur les Grigris....









 

 

  

Photos Alexia Volot et Eric Girardot


La collection d'œuvres en coquillages de l'artiste breton Sam Le Rol sauvée du naufrage


Les oeuvres de Sam Le Rol sont exposées à l'abbaye d'Auberive en Haute-Marne. Aux confins du kitsch et du sublime, l'univers singulier de ce rêveur un peu fou est uniquement composé de coquillages.

 Des châteaux de contes de fées, des scènes du Far West ou de l'Inde des maharadjahs... Les œuvres de Sam Le Rol puisent leur inspiration dans les rêves de l'enfance. Un univers onirique uniquement composé de coquillages. Des dizaines de milliers de fragments, taillés et assemblés, pour constituer un véritable trésor qui aurait pu disparaître sans la détermination d'un couple de collectionneurs, passionné d'art singulier.

Il y a un peu du Facteur Cheval dans l'histoire de Sam Le Rol. Dans les années 60, cet ébéniste constructeur, artiste autodidacte passionné par sa région, la Bretagne, décide de créer son musée du coquillage. Pendant huit ans près de Plouharnel dans le Morbihan, il va construire avec son fils Alain la réplique d'un galion du 17e siècle qui abritera ses sculptures de coquillages. Summum du kitsch pour les uns, œuvres d'art à part entière pour les autres, le travail de Sam Le Rol ne laisse pas indifférent. Ses palais des mille et une nuits, ses tableaux sous-marins et même son village des Schtroumpfs, composés de milliers de praires, bulots et autres couteaux, sont une invitation au voyage et au rêve.
Une expo dans une abbaye avant un retour en Bretagne ?

En 2005, faute de repreneur, le musée du coquillage fait naufrage. Le galion est détruit à coups de pelleteuse et la collection sombre dans l'oubli. C'est un peu par hasard qu'en 2018, Jean-Claude Volot et sa femme, grands amateurs d'art singulier, tombent sur une vente des oeuvres de Sam Le Rol : "On a tout de suite vu l'intérêt artistique que ça avait. Il y avait en plus le côté sauvetage, ce côté militant que l'on a pour ces formes d'expression. C'était un challenge". L'ancien grand patron et vice-président du Medef décide alors d'acquérir la totalité des pièces pour les exposer dans le Centre d'art contemporain qu'il a créé dans son abbaye d'Auberive, en Haute-Marne.

Loin du galion imaginé par Sam Le Rol, l'abbaye presque millénaire est un écrin superbe pour ces œuvres singulières. Mais il ne s'agit que d'une escale. Pour le futur, Jean-Claude Volot imagine un port d'attache en Bretagne, patrie de Le Rol : "On est contents d'avoir sauvé ça, mais ça doit repartir en Bretagne parce que c'est la Bretagne le pays des coquillages."

Le collectionneur est prêt à céder ses œuvres à toute municipalité désireuse de créer un musée du coquillage. Avis aux amateurs...

De là à imaginer une salle Youen Durand et une salle Sam Le Rol dans un musée breton ... On se plaît à rêver n'est-ce pas Christine Durand ?


 SUR FRANCE INFO

LE SITE DE L'ASSOCIATION DES AMIS DE  YOUEN DURAND

YOUEN DURAND ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

 

(cliquer)

 

 

Panneau proposé à l'Abbaye d'Auberive ....

 

J'ajoute aujourd'hui à ce post des photos envoyées par Christine Durand ...









1 commentaire:

  1. Bonjour...et merci d'avoir sorti l'oeuvre de Sam le Rol de l'oubli. Vivement un autre galion dans le même esprit et que tous ses dioramas soient à nouveau replacés dans leur écrin.

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