Il
y a un an, au début de la crise sanitaire, mon ami Michel Leroux avait
eu plaisir à partager plusieurs séries d’œuvres d’Art Brut et
apparentés (dont
une série sur « l’art posté » ou mail art) sur Facebook.
Depuis quelques semaines il continue ses partages et propose une nouvelle série.
" SINGULIÈRES - PLURIELLES ".
Depuis quelques semaines il continue ses partages et propose une nouvelle série.
" SINGULIÈRES - PLURIELLES ".
Voici donc aujourd'hui sur les Grigris quelques femmes de la collection "Art obscur" ...
« Je dessine et je peins depuis une vingtaine d’années. Mes œuvres sont parfois empreintes d’un certain mysticisme. J’y mêle intimement mes peurs, mes émotions et mes espoirs. »…
Rosemarie KOCZY (1939 – 2007)
« Les dessins que je fais chaque jour s’appellent : ‘ Je vous tisse un linceul ‘. C’est un enterrement que j’offre à ceux que j’ai vu mourir dans les camps quand j’ai été déportée, de 1942 à 1945, et dans un camp de déplacement jusqu’en 1951. »
« J’ai été amenée à peindre dans une période très difficile de ma vie, par un désir irrésistible de revivre le temps heureux de ma jeunesse.
Enfant, je faisais des dessins partout, sur les fenêtres quand il y avait de la buée, sur les gâteaux que ma mère préparait : un oiseau, un arbre, une fleur. »
« Quand je commence à peindre, le tableau est prêt dans ma tête, ensuite je sens que ma main va toute seule. J’ai l’impression que quelqu’un – Le Bon Dieu – me guide. Je ne peins jamais de mauvais souvenirs. Cela n’apporterait aucune joie autour de moi. »
Dernier petit clin d’œil à Simone Le Moigne que j’ai eu la chance de rencontrer, chez elle, en 1995.
« Je peins parce que cela me rend heureuse. J’aime beaucoup chanter. Et lorsque je peins en chantant, je fais toujours de beaux printemps. »
« Chaque jour s’efforcer de faire une œuvre d’art
Qu’on signe de sa main le jour du grand départ. »
Anne PIRAULT
« Mes dessins sont d’une facture assez naïve, assez enfantine, parce que je ne sais pas dessiner, et cela m’aide beaucoup. Dans ma jeunesse, j’aurais bien voulu faire les beaux-arts, mais heureusement que je n’y suis pas allée. Peut-être qu’on m’aurait appris à dessiner correctement … »
(Extrait d’un entretien avec Laurent Danchin en 2016)
« Je ne suis pas en mesure d'expliquer mes dessins. Tout ce que je sais, c’est que ça sort comme ça, et je ne discute pas. Le mystérieux, pour moi, c’est toujours positif. Si le mystère n’existait pas, la vie serait monotone et il serait inutile de la continuer. »
(Extrait d’un entretien avec Laurent Danchin en 2016)
« À ceux qui pourraient me croire dérangée en regardant mes dessins, je peux leur dire : Je ne deviendrai jamais folle parce que je ne suis pas très normale. Ce sont les gens normaux qui deviennent fous. Mais comme je ne l’ai jamais été, je ne risque rien. Avec mes dessins, j’ai même guéri mon psychiatre. Je l’ai guéri de son indifférence. »
(Extrait d’un entretien avec Laurent Danchin en 2016)
« … Dans ses créations, elle fait part de ses rêves de mariage avec son fiancé. Sur un fond préparé à l’acrylique, elle commence toujours son dessin par sa signature. Puis elle travaille sans faire de pause, avec sur sa table des photos de sa famille, ou bien un catalogue de robes de mariage… »
(Extrait d’un article de Jean-Pierre Nuaud)
«
Le stylo est devenu, depuis quelques temps, mon outil de prédilection…
Je ne sais pas dessiner. Je fais mes dessins à partir de fonds que je
travaille et dans lesquels je vois des formes qui me parlent. Ou bien je
travaille les yeux fermés… »
Rosemarie KOCZY (1939 – 2007)
« Les dessins que je fais chaque jour s’appellent : ‘ Je vous tisse un linceul ‘. C’est un enterrement que j’offre à ceux que j’ai vu mourir dans les camps quand j’ai été déportée, de 1942 à 1945, et dans un camp de déplacement jusqu’en 1951. »
Ma note d’hier sur cette artiste a généré plusieurs commentaires mettant en doutes les éléments biographiques que j’y apportais. Ces éléments, je les détiens de Rosemarie KOCZY elle-même, suite à une correspondance épistolaire soutenue que j’ai entretenue avec elle. Le Site Wikipedia contredit ces éléments ....
Simone LE MOIGNE (1911 – 2001)
« J’ai été amenée à peindre dans une période très difficile de ma vie, par un désir irrésistible de revivre le temps heureux de ma jeunesse.
Enfant, je faisais des dessins partout, sur les fenêtres quand il y avait de la buée, sur les gâteaux que ma mère préparait : un oiseau, un arbre, une fleur. »
« Quand je commence à peindre, le tableau est prêt dans ma tête, ensuite je sens que ma main va toute seule. J’ai l’impression que quelqu’un – Le Bon Dieu – me guide. Je ne peins jamais de mauvais souvenirs. Cela n’apporterait aucune joie autour de moi. »
Dernier petit clin d’œil à Simone Le Moigne que j’ai eu la chance de rencontrer, chez elle, en 1995.
« Je peins parce que cela me rend heureuse. J’aime beaucoup chanter. Et lorsque je peins en chantant, je fais toujours de beaux printemps. »
« Chaque jour s’efforcer de faire une œuvre d’art
Qu’on signe de sa main le jour du grand départ. »
Anne PIRAULT
« Je suis née en 1929.
J’ai commencé à écrire et à dessiner à 45 ans, lors d’une profonde remise en question …
Qui suis- je ?
Cela importe peu …
Merci de votre attention apportée à mes dessins.
Cela me rend si heureuse de pouvoir vous les faire partager. »
« Dans les années 70, ayant un niveau culturel très vague, la création m’est tombée dessus comme la foudre, au milieu d’une grande dépression. La liberté que ma vie de femme au foyer me laissait s’est trouvée habitée par ce miracle quotidien de la création. L’Art, si art il y a, ne guérit pas des aléas de la vie. Il la rend vivable et tellement vivante. »
J’ai commencé à écrire et à dessiner à 45 ans, lors d’une profonde remise en question …
Qui suis- je ?
Cela importe peu …
Merci de votre attention apportée à mes dessins.
Cela me rend si heureuse de pouvoir vous les faire partager. »
« Dans les années 70, ayant un niveau culturel très vague, la création m’est tombée dessus comme la foudre, au milieu d’une grande dépression. La liberté que ma vie de femme au foyer me laissait s’est trouvée habitée par ce miracle quotidien de la création. L’Art, si art il y a, ne guérit pas des aléas de la vie. Il la rend vivable et tellement vivante. »
Marilena PELOSI
« Mes dessins sont d’une facture assez naïve, assez enfantine, parce que je ne sais pas dessiner, et cela m’aide beaucoup. Dans ma jeunesse, j’aurais bien voulu faire les beaux-arts, mais heureusement que je n’y suis pas allée. Peut-être qu’on m’aurait appris à dessiner correctement … »
(Extrait d’un entretien avec Laurent Danchin en 2016)
« Je ne suis pas en mesure d'expliquer mes dessins. Tout ce que je sais, c’est que ça sort comme ça, et je ne discute pas. Le mystérieux, pour moi, c’est toujours positif. Si le mystère n’existait pas, la vie serait monotone et il serait inutile de la continuer. »
(Extrait d’un entretien avec Laurent Danchin en 2016)
« À ceux qui pourraient me croire dérangée en regardant mes dessins, je peux leur dire : Je ne deviendrai jamais folle parce que je ne suis pas très normale. Ce sont les gens normaux qui deviennent fous. Mais comme je ne l’ai jamais été, je ne risque rien. Avec mes dessins, j’ai même guéri mon psychiatre. Je l’ai guéri de son indifférence. »
(Extrait d’un entretien avec Laurent Danchin en 2016)
Béatrice BABARIT
« Née en 1959, elle a fréquenté l’aRtelier à l’E.S.A.T. de Cholet pendant plus de 10 ans (2000 à 2012). Très tôt, Béatrice Babarit a construit une œuvre très cohérente, dans un style unique. Elle ‘tricote’ des sortes de dessins-dentelle d’où émergent des figures évoquant sa sphère familiale. Elle met en scène ses sœurs, ses oncles et tantes, ses petits neveux, ses petites nièces… »
(Extrait d’un article de Jean-Pierre Nuaud)
« … Dans ses créations, elle fait part de ses rêves de mariage avec son fiancé. Sur un fond préparé à l’acrylique, elle commence toujours son dessin par sa signature. Puis elle travaille sans faire de pause, avec sur sa table des photos de sa famille, ou bien un catalogue de robes de mariage… »
(Extrait d’un article de Jean-Pierre Nuaud)
(cliquer)
Merci Sophie pour ce clin d'œil à mes posts Facebook !
RépondreSupprimerMichel L.