jeudi 5 août 2021

MARIE MOREL A LA GALERIE ELISABETH PICOT-LEROY A MORGAT

 

Ceux qui suivent mon blog savent que j'aime MARIE MOREL!

Je suis heureuse de la savoir de nouveau bretonne, dans une Galerie chère à mon coeur, celle d'Elisabeth Picot-Leroy à Morgat. 

L'occasion de découvrir un bel accrochage avec une sélection de petits formats, quelques sirènes érotiques, quelques colombes enchanteresses, des mots et des phrases qui font mouche à chaque fois.  


 


 

 

 

 

 

















Marie Morel est née le 3 septembre 1954 à Paris. Sa mère Odette Ducarre, est peintre et architecte, son père Robert Morel est écrivain et éditeur. Dès l’enfance, Marie dessine, peint, écrit, tout naturellement. En 1962, la famille part habiter dans un hameau isolé, « le Jas », dans les Alpes de Haute-Provence, où ses parents installent leur maison d’édition. Le climat familial est d’une grande richesse intellectuelle et artistique, avec beaucoup de rencontres sur l’art, la littérature, la musique… Marie grandit dans une vie de création et de liberté, proche de la nature. A 9 ans, ses parents l’emmènent à la Biennale de peinture à Venise ; en sortant de là, elle déclare qu’elle sera peintre. Vers 12 ans, elle découvre la musique avec passion. Elle jouera de la flûte traversière et du piano ; puis essaiera l’accordéon et la batterie, et enfin le violoncelle- la musique l’accompagne encore aujourd’hui dans sa vie quotidienne-. Elle prend aussi plaisir à faire du plongeon acrobatique et du ski, mais la plupart de son temps se passe à peindre, à écrire et à réfléchir. Marie entre à l’Ecole Nationale du Cirque à Paris et parallèlement, fréquente le conservatoire de musique. Ses parents avaient refusé qu’elle fasse des études aux Beaux-arts - « elle avait déjà tout ce qu’il fallait, ils auraient pu l’abîmer ! » disaient-ils-.

A 20 ans, Marie décide de se consacrer à la peinture. Son travail a été présenté dans de nombreuses galeries, dans des musées et centres d’art, en France et à l’étranger, et dans des lieux prestigieux, tels que la Halle Saint-Pierre ou la collection d’Antoine de Galbert à la Maison Rouge. Elle affectionne particulièrement la Bretagne pour avoir fait partie pendant des années des artistes principaux de la Galerie de Brigitte Loreau à Pont-Aven.

Le Mystère de la Vie, Le mystère de la mort, La Shoah, Pourquoi la Vie, La faim, Le désir, La forêt, La liberté des femmes, Le Livre raté, La Déclaration d’impôt… Chaque sujet traité par l’artiste est fouillé, documenté, interprété, pendant de longues recherches dans les livres d’histoire, la littérature, les films et les photos. Puis il sera illustré, traduit en petites images et en mots .Il y en aura autant que nécessaire. Ce qui importe, c’est d’aller au bout de l’émotion, de l’inconscient, de la révolte, faire acte de respect et de mémoire envers les génocides, dénoncer les monstruosités et les injustices, mais aussi proclamer la vie, le désir, l’érotisme, au risque d’être censuré.

Depuis 5 ans, Marie Morel travaille à une œuvre monumentale de mémoire sur 400 femmes qui ont eu un rôle important dans la société et dont on ne parle jamais. Elle veut les sortir du silence, de l’oubli, réparer cette « humanité coupée en deux ». L’ensemble des tableaux fera 21 mètres de long. L’œuvre a déjà été présentée à la Cité des Arts de Chambéry et au Fort de Vaise à Lyon.

Plusieurs écrivains ont écrit sur Marie Morel. Pascal Quignard a notamment publié un livre sur son œuvre censurée. L’architecte Bernard Brot a reproduit ses tableaux sur la façade de verre de la Maison des Métiers du Livre de Forcalquier. Une filmographie importante existe aussi, dont « Une vie de peintre », autoportrait réalisé entièrement par elle.

Elle aime aussi écrire elle-même et réalise des livres sur ses amis artistes. Pour mieux les aider et les faire connaître, elle a créé la toute petite Revue « Regards » tirée à 2500 exemplaires. Tous les courriers qu’elle envoie à son entourage et à ses galeries sont comme un cadeau : l’enveloppe est peinte, la lettre décorée, des mots tendres y sont glissés.

Depuis 1988, Marie Morel vit dans un petit village calme et isolé, dans les monts du Valromey.

 


Vous pourrez aussi découvrir les tableaux de MARION TITIVAL et les sculptures de SOPHIE FAVRE 

 

 

Marion Tivital, d'origine bretonne, est née en 1960 à Paris où elle vit et travaille encore actuellement.
Grande rêveuse, dès son plus jeune âge, elle passe son temps à dessiner. Devenue adulte, elle aime peindre, mais comme elle n'ose s'imaginer artiste, elle travaille dans un autre domaine et fonde une famille.
La rencontre avec le peintre Patrice de Pracontal et la fréquentation de son académie ARP, à Issy-les-Moulineaux lui permettent d'acquérir une grande maîtrise des techniques picturales et surtout une certaine philosophie de la peinture, une façon de regarder les choses, et de retranscrire ses sensations.
Parallèlement à ce long apprentissage, elle travaille comme peintre décorateur fresquiste, tout en créant ses tableaux dans son atelier. Jusqu'au jour où elle se décide à exposer ses toiles...
Son travail principal se porte sur les paysages construits, surtout industriels, dont la poésie mélancolique lui parle beaucoup.
"Cette force qui habite les formes, l'énergie calme, la plastique de leurs structures presque abstraites, me fascine- écrit-elle, et me donne envie d'écouter leur langue ténébreuse. Il s'en dégage une beauté, une unité visible et sensible, hors du temps. .Je souhaite absorber cet invisible qui affleure la surface, démêler ces lignes énigmatiques, entrer dans l'intimité de cette harmonie. La beauté peut se trouver là où on ne l'attend pas. J'aimerais soulever le voile de la fausse monotonie de ces paysages banals et ancrés dans notre quotidien."
Pour des raisons analogues, Marion Tivital s'intéresse aussi aux emballages industriels, flacons plastiques silencieux ou cartons qui peuplent notre quotidien. Comme pour les paysages, elle contemple ce que produit la main humaine, et nous propose cette vision calme et sublimée.
Ses expositions l'ont conduite à Paris, Bruxelles, Lyon, Karlsruhe, Yvoires, Dieulefit, Lille, New York, San Francisco et à Morgat où nous l'exposons pour la troisième fois.

SOPHIE FAVRE est née en 1950 à Grenoble dans une famille d’artistes : sa mère est céramiste ; son père, graphiste, dessinait et peignait. La famille FAVRE, un peu nomade, s’installe à Vallauris cinq ans après la naissance de leur fille ; plus tard se succèdent plusieurs séjours en région parisienne.

Après ses études aux Beaux Arts de Paris, elle apprend à travailler la terre auprès de sa mère et se passionne très vite pour cette matière qui lui permet immédiatement d’imaginer et de donner corps à des personnages ou à des animaux, d’abord au tour comme les céramistes, puis par modelage. Elle travaille avec différentes sortes d’argile, de couleur ocre, blanche ou grise, et donne à ses sculptures un style très particulier, mélange de force et de poésie. Elle réalise aussi des bronzes qui reçoivent une patine proche de la terre.

Depuis quelques années, l’artiste a étendu son œuvre à la peinture. Elle travaille sur du papier, qu'elle maroufle ensuite sur toile ou sur bois. Le traitement pictural de ses sujets habituels leur confère une dimension autre, encore plus tendre, plus intemporelle, plus nostalgique Elle aime le trait léger du crayon noir et confirme son goût pour les pigments couleur de terre.

SOPHIE FAVRE vit de son art depuis une vingtaine d’années. Son travail a déjà été exposé dans plusieurs galeries à Paris, Saint-Martin de Ré, New York, Speyer, Mannheim. Des émissions de télévision ont présenté ses sculptures : «Bouillon de Culture », « Thé ou Café », « Droits d’Auteur ».
Le Vitra Design Museum a fait l’acquisition de trois pièces, ainsi que le Musée ARIANA de Genève.

 

 JUSQU'AU 27 AOUT


Du mardi au dimanche de 11h00 à 12h30 et de 17h00 à 19h30
Nocturne le mardi

Le Nuage Bleu 

14 quai Kador
29160 Morgat

LE SITE DE LA GALERIE 

INTERVIEW DE MARIE MOREL 

UN AUTRE LIEN

LE BLOG DE MARIE

 MARIE MOREL ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

LE TEXTE DE JEAN-PAUL GAVARD -PERRET
 

(cliquer sur les liens)


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