mardi 11 janvier 2022

" J'IRAIS NAGER DANS PLUS DE RIVIERES" DE PHILIPPE LABRO

C'est à Geo Rudigoz que je dois cette lecture ...

 

"Ce texte rassemble des réflexions, des citations et des portraits, à partir desquels Philippe Labro propose une sorte de « livre de sagesse » où l'on reconnait ses passions pour la littérature, la musique, la politique et la nature. Ainsi le volume recèle d'informations inédites sur des personnages illustres que l'auteur a connus, tels que Serge Gainsbourg, Johnny Hallyday, Romain Gary, Tom Wolfe, Jean-Pierre Melville, Georges Pompidou... Ce sont des portraits vivants, souvent étonnants, car Philippe Labro nous donne accès à l'intimité de leur création. Il a écrit des chansons pour Hallyday et tout un album pour Serge Gainsbourg. Il a travaillé avec le cinéaste Jean-Pierre Melville, qui lui a prodigué ses conseils pour réaliser des films. En politique, les analyses de Philippe Labro se nourrissent à la fois des hommes qu'il a fréquentés, comme Pompidou et Chirac, mais aussi de la lecture scrupuleuse des oeuvres de Churchill et du Général de Gaulle, dont il donne ici un éclairage original. Au contact de Tom Wolfe et de Romain Gary, l'auteur a pu s'intéresser à la part mystérieuse de l'écriture et à l'effort qu'elle requiert de l'écrivain.
Dans ce livre de réflexions et de souvenirs, l'auteur déploie un sens aigu de la narration pour donner vie à ses portraits et à ses analyses. C'est également un texte de sagesse où Philippe Labro essaie de comprendre ce feu sacré qui habite les quelques grands créateurs qu'il a pu approcher et qui ont donné du sens à son parcours. Pour le lecteur, c'est un livre édifiant, une traversée lumineuse dans un destin qui au contact des autres s'est chargé de leurs enseignements."

 


 Il est un texte attribué à Nadine Stair (une américaine) mais aussi à Don Herold (un essayiste américain). Il semble que tous deux se soient inspirés d'un poème original de Jorge Luis Borges. Entre autres lignes il dit ceci

Si je devais revivre ma vie 

J'aimerais faire encore plus d'erreurs

j'irais cueillir plus de marguerites

J'irais grimper plus de montagnes

J'irais nager dans plus de rivières

J'irais danser plus de danses 

 

Il me semble, parfois, que tout ne fait que commencer. Il reste encore beaucoup d'erreurs, de marguerites, de montagnes, de rivières et de danses. Il reste les livres à écrire, le prochain palpite déjà dans l'encre de mon stylo. 

Le vent souffle toujours dans les feuilles des hauts aspens dont les troncs blancs, quand on les caresse, sont comme un duvet soyeux, comme la Vie. 

 

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 N'espère rien, risque tout, donne tout- James Ellroy

 

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 Il y a des mères castratrices, des mères égocentriques, des mères si protectrices qu'elles vous fragilisent pour la vie, des mères hélicoptères qui volent en permanence au-dessus de vous, des mères chasse-neige qui veulent éliminer tous les problèmes sur la route afin que tout vous soit facile. Il y a des mères qui abandonnent et des mères qui donnent le sein toute leur vie à des enfants qui ne grandiront jamais. Il y a des mères qui vous battent et qui vous quittent. Il y a des mères qui vous instruisent et vous confortent et vous comprennent et vous entraînent et vous écoutent et vous tolèrent et vous organisent et vous structurent et construisent votre échelle de valeur, une éthique, et dont les interdits font partie de ces lois non écrites, mais universelles, dont parle Sophocle. Les mères sans amour exerceront autant sinon plus d'influence sur un enfant, puisque, comme toutes les mères, elles l'ont porté. Il est fait par elles - quitte à ce qu'elles le défassent.

 

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On ne peut pas désespérer tout le temps. L'Australie qui brûle, la couche de plastique qui forme un deuxième océan sous le Pacifique ne doivent pas nous empêcher de dire aux enfants : "Soyez curieux. N'abandonnez jamais."  


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 Rainer Maria Rilke : Il ne suffit pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. 

 

Pour Françoise B. 

 


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