LES GRIGRIS DE SOPHIE: VIOLAINE SAUSSET AU MANOIR DES RENAUDIERES A CARQUEFOU

Je ne pouvais assister au vernissage en ce samedi 14 janvier mais que de monde le dimanche pour venir découvrir un travail très étonnant celui de VIOLAINE SAUSSET.

Anne-Claire Savin et Régina Sorel nous proposent cette fois encore un superbe accrochage.

Vous avez jusqu'au 15 février !

"Ses sculptures allient dessin et volume pour créer un univers poétique et engagé, où se mêlent les hurlements silencieux du corps et le pouvoir de résilience de l'imaginaire. La force mais aussi la fragilité qui émanent de ses œuvres font écho à notre manière, parfois, d'embellir les apparences extérieures pour dissimuler des doutes, des blessures ou des combats intérieurs."

"Après des débuts dans l’univers du graphisme, l’artiste s’oriente vers la sculpture. Dans son atelier de St Pierre-en-Auge, dans le Calvados, elle crée des bustes et des figures aériennes en dentelle de PLA (polylactique acide).

Violaine Sausset suit très jeune des cours à l’école d’Arts Plastiques de Lisieux, puis à l’École des Beaux-Arts de Caen. Elle y développe une véritable passion pour le dessin et la peinture.

Diplômée d’un CAP et d’un Bac Pro « Artisanat et Métiers d’Art – Communication graphique », elle se destine au métier d’infographiste et débute en 2001 par la conception de logos

Elle continue de dessiner et de peindre, d’abord des acryliques et des encres sur toiles très colorées, puis des encres de chine et des lavis souvent composés à partir de projections de tâches noires. Elle s’essaie aussi bien aux représentations figuratives qu’aux abstractions. Elle cherche, elle explore, elle expérimente, mais les visages et les corps de femmes apparaissent déjà comme le fil conducteur de ses œuvres.

Pour autant, le dessin et la peinture ne comble plus ses envies de matière, de volume. Elle se lance alors, en 2015, dans la création de bijoux peints à la main. Elle utilise pour matière première du plastique et se familiarise avec ce matériau malléable qui offre d’infinies possibilités.

Peu après, elle découvre un outil qui va lui permettre d’associer son goût pour le dessin et celui pour la matière : le stylo 3D. Véritable instrument à modeler l’imaginaire qui lui permet de donner corps à ses rêves, ses doutes, ses révoltes intérieures. Elle fait aussitôt le choix, par conviction de n’employer avec son stylo 3D que du fil de PLA, un plastique fabriqué à partir de matières naturelles ou recyclées (obtenu à partir d’amidon de maïs, betterave sucrière, blé…)."