"Dog et Mirales sont amis d’enfance. Ils vivent dans un petit village du
sud de la France et passent la majeure partie de leurs journées à
traîner dans les rues. Pour tuer le temps, Mirales a pris l’habitude de
taquiner Dog plus que de raison. Leur amitié va être mise à mal par
l'arrivée au village d'une jeune fille, Elsa, avec qui Dog va vivre une
histoire d'amour. Rongé par la jalousie, Mirales va devoir se défaire de
son passé pour pouvoir grandir, et trouver sa place."
Dans ce film, Christiane la mère de Mirales (interprétée par Dominique Reymond) est peintre. Je suis bien sûr restée jusqu'au bout du générique pour connaître le nom du peintre et quelques recherches plus tard je suis heureuse de vous présenter ERIC HENGL sur les Grigris d'aujourd'hui ...
Les peintures ....
Les céramiques ...
Les installations ...
Eric HENGL Artiste Plasticien vu Martine Leroy-Terquem
Eric HENGL nous entraîne dans un jeu de piste où il va des
dessins à l’encre de Chine aux toiles peintes à la tempera, il passe de
la terre des céramiques aux bois de tubes ou de « bâtons de pluie »
colorés, puis il crée des diapositives gravées et réalise des montages
vidéos, comme sa série «Palimpsestes». On y retrouve, parfois
sur un mode symboliste, un monde interne onirique où son imaginaire
revisite des grandes scènes mythologiques ou bibliques. Le thème du
palimpseste, dans sa dimension d’effacement et de réécriture, est au
coeur de sa création et de ses recherches incessantes. Certains
portraits comme «La folie et son double», «Decrescendo»
suggèrent une réalité du double plan du personnage qui peut flotter dans
les transparences de la tempera comme il traverse le malaise des
glissements de perspective et la récurrence des objets énigmatiques.
Dans la superposition et l’évanouissement du motif se rejouent l’absence
et la présence de l’autre. La quête d’images tutélaires dont les
fantômes s’évanouissent et resurgissent sans cesse de villes incendiées
ou d’Atlantide englouties rejoint la question du lien à ses maîtres en
peintures : Goya et Vélasquez, ou ses contemporains comme Sven Blomberg
qui lui apprit les Cévennes et l’humilité du regard. Nous le suivons
encore à bicyclette, dans les tours de spirale qui visitent et
revisitent l’enfance et l’adolescence, nous croisons les terreurs et les
colères infantiles, nous partageons les grandes interrogations sur les
mystères de la vie et les jubilations de la découverte du monde. La peur et le plaisir semblent ouvrir et démultiplier les voies de la création.
BIOGRAPHIE - Eric HENGL
Artiste plasticien installé dans le Gard en 2000,
je travaille la peinture, la céramique et la vidéo. J’essaie de garder
un équilibre entre ces trois disciplines pour qu’elles puissent
inter-agir. Leurs combinaisons m’ont amené à créer des installations, à
intervenir dans la nature, telles que l’exposition «L’Art sur L’Arre» au Vigan ou « Le voyage autour du lac » à Massillargues-Atuech.
Avec d’autres artistes, j’ai proposé en 2006 un travail dans la chapelle de Salinelles, donnant lieu à une exposition et un film «Salinelles in situ».
L’année suivante, ce fut «Otomask», exposition sur le masque et l’autoportrait, avec deux films «Hauts les masques» et «La balade des masques».
En 2008, le collectif a expérimenté un atelier «grand format».
En octobre 2013, j’ai organisé une exposition de Land-Art « Voyage autour du lac » à Massillargues-Atuech.
Parallèlement à ces activités, je réalise des films vidéo et notamment des portraits d’artistes.
1993 : Forward avec le sculpteur Raymond Mason.
1995 : Un peintre dans le paysage avec le peintre Sven Blomberg.
1997 : Pierre de lune avec le céramiste Pierre Leroy -Terquem.
1998 : Les carnets de pastels avec le peintre Sven Blomberg.
2008-2009 : Montage du film de Anne Bataï Le ventre de la terre avec Seyni Camara, femme, sculptrice de Casamance au Sénégal.
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