mercredi 16 août 2023

ASGER JORN A TRONDHEIM EN NORVEGE

 

Trois expositions ASGER JORN en cet été 2023 !

Voici celle de Trondheim en Norvège

 

 

 

 

 

 

 

 

 





















On peut aussi découvrir de réjouissants Corneille ! 

 






"L'artiste peintre danois Asger Jorn, de son vrai nom Asger Oluf Jørgensen, naît à Vejrum le 3 mars 1914. Il décède le 1er mai 1973 à Aarhus.

En 1936, Asger Jorn séjourne à Paris et intègre l’Atelier de l’art contemporain de Fernand Léger et d’Amédée Ozenfant. L'année suivante, il collabore au décor du Pavillon des Temps nouveaux à l’Exposition Universelle, sous la direction de Le Corbusier et il réalise avec Pierre Wemaëre et Grekoff un grand tableau, à partir de l’esquisse de Léger, pour le Palais de la découverte. En 1938, se déroule la première exposition d'Asger Jorn à Copenhague avec Pierre Wemaëre.

Il passe les années de guerre au Danemark, s’appropriant les leçons de Vassily Kandinsky, de Paul Klee et de Joan Miró notamment, comme les données de l’art populaire et de l’art préhistorique nordique. Il revient en France pour deux mois, en 1946 et rencontre Pablo Picasso à Antibes. Il prend contact avec Atlan et rencontre les peintres Henri Goetz, Christine Boumeester, Hans Hartung, Oscar Dominguez et le critique Edouard Jaguer.

En 1947, Asger Jorn revient en France avec sa famille. Il entre en contact avec le groupe des "surréalistes révolutionnaires". Pendant l'hiver il séjourne à Djerba, où il peint des tableaux et écrit de nombreux articles.

En 1948, la famille d'Asger Jorn repart au Danemark. Il reste seul à Paris et essaye de survivre en vendant, pour des sommes modestes des toiles aux résidents de la Fondation danoise à la Cité Universitaire. Avant de retourner au Danemark, il obtient de la galerie Breteau l’accord pour une exposition personnelle au mois de novembre 1948. Il assiste avec Christian Dotremont, à la conférence des surréalistes révolutionnaires, à Paris. Il fonde avec Karel Appel, Guillaume Corneille, Dotremont, rejoints plus tard par le jeune Pierre Alechinsky le mouvement CoBra (Copenhague, Bruxelles, Amsterdam) une tentative de former un mouvement paneuropéen qui comprenait à la fois la peinture, l’architecture, la littérature et le cinéma. Ce mouvement éphémère (1948-1951) prône un art spontané-abstrait marqué à la fois par l’expressionnisme et le surréalisme, l’art populaire et le dessin d’enfant. Il expose au salon des Surindépendants.

Asger Jorn séjourne à la maison des artistes danois de Suresnes, en 1951. Il retourne au Danemark. Ayant contracté la tuberculose il doit entrer au sanatorium. Il en sort en 1952. En 1954, il séjourne en Suisse et en Italie puis revient à Paris avec sa famille. Cette même année ont lieu les premiers contacts avec Guy Debord et Michel Bernstein.

En 1956, Asger Jorn expose lors d’une rencontre du Mouvement International pour un Bauhaus imaginiste (MIBI) à Alba, en Italie qui réunit des artistes de toute l’Europe. L'année suivante, adhérant étroitement au principe d’une révolution permanente de la vie quotidienne, Asger Jorn rejoint l’Internationale Situationniste de Guy Debord. Il entre en contact avec la galerie Rive Gauche, dirigée par Rudy Augustini, qui le représente pendant les dix années suivantes.

En 1962, Jorn rompt avec le groupe situationniste mais garde le contact avec Debord. Il formalise son projet du futur Silkeborg Kunstmuseum (Danemark) et commence à acheter et à échanger de très nombreux travaux d’artistes de l’Europe entière. Il devient ami avec Jean Dubuffet. En 1965, Asger Jorn voyage au Mexique en compagnie de ses amis et collectionneurs italiens Gretel et Paolo Marinotti. En 1967, il se rend à Cuba, à l’occasion d’une grande conférence culturelle internationale qui réunit des intellectuels et des artistes européens. Il obtient l’autorisation de travailler dans une ancienne banque nationalisée par Castro, dont il peint les murs en compagnie d’Antonio Saura. En France, il rejoint sur les conseils de Dubuffet, la galerie Jeanne Bucher où eurent lieu les trois dernières expositions de ses oeuvres en France de son vivant.

En 1968, Asger Jorn réagit aux événements de mai par quatre affiches qui commentent, avec des fautes d’orthographe délibérées, la révolte."

"Formes magiques, stèles agissantes, manifestations d’une vieille enfance de l’art, on peut tout représenter." Asger Jorn





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JUSQU'AU 17 SEPTEMBRE 2023


Pour Antoine et Marie-Christine ....















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