Trois expositions ASGER JORN en cet été 2023 !
Voici celle de Trondheim en Norvège
On peut aussi découvrir de réjouissants Corneille !
"L'artiste peintre danois Asger Jorn, de son vrai nom Asger Oluf
Jørgensen, naît à Vejrum le 3 mars 1914. Il décède le 1er mai 1973 à
Aarhus.
En 1936, Asger Jorn séjourne à Paris et intègre l’Atelier
de l’art contemporain de Fernand Léger et d’Amédée Ozenfant. L'année
suivante, il collabore au décor du Pavillon des Temps nouveaux à
l’Exposition Universelle, sous la direction de Le Corbusier et il
réalise avec Pierre Wemaëre et Grekoff un grand tableau, à partir de
l’esquisse de Léger, pour le Palais de la découverte. En 1938, se
déroule la première exposition d'Asger Jorn à Copenhague avec Pierre
Wemaëre.
Il passe les années de guerre au Danemark, s’appropriant
les leçons de Vassily Kandinsky, de Paul Klee et de Joan Miró
notamment, comme les données de l’art populaire et de l’art
préhistorique nordique. Il revient en France pour deux mois, en 1946 et
rencontre Pablo Picasso à Antibes. Il prend contact avec Atlan et
rencontre les peintres Henri Goetz, Christine Boumeester, Hans Hartung,
Oscar Dominguez et le critique Edouard Jaguer.
En 1947, Asger
Jorn revient en France avec sa famille. Il entre en contact avec le
groupe des "surréalistes révolutionnaires". Pendant l'hiver il séjourne à
Djerba, où il peint des tableaux et écrit de nombreux articles.
En
1948, la famille d'Asger Jorn repart au Danemark. Il reste seul à Paris
et essaye de survivre en vendant, pour des sommes modestes des toiles
aux résidents de la Fondation danoise à la Cité Universitaire. Avant de
retourner au Danemark, il obtient de la galerie Breteau l’accord pour
une exposition personnelle au mois de novembre 1948. Il assiste avec
Christian Dotremont, à la conférence des surréalistes révolutionnaires, à
Paris. Il fonde avec Karel Appel, Guillaume Corneille, Dotremont,
rejoints plus tard par le jeune Pierre Alechinsky le mouvement CoBra
(Copenhague, Bruxelles, Amsterdam) une tentative de former un mouvement
paneuropéen qui comprenait à la fois la peinture, l’architecture, la
littérature et le cinéma. Ce mouvement éphémère (1948-1951) prône un art
spontané-abstrait marqué à la fois par l’expressionnisme et le
surréalisme, l’art populaire et le dessin d’enfant. Il expose au salon
des Surindépendants.
Asger Jorn séjourne à la maison des artistes
danois de Suresnes, en 1951. Il retourne au Danemark. Ayant contracté
la tuberculose il doit entrer au sanatorium. Il en sort en 1952. En
1954, il séjourne en Suisse et en Italie puis revient à Paris avec sa
famille. Cette même année ont lieu les premiers contacts avec Guy Debord
et Michel Bernstein.
En 1956, Asger Jorn expose lors d’une
rencontre du Mouvement International pour un Bauhaus imaginiste (MIBI) à
Alba, en Italie qui réunit des artistes de toute l’Europe. L'année
suivante, adhérant étroitement au principe d’une révolution permanente
de la vie quotidienne, Asger Jorn rejoint l’Internationale
Situationniste de Guy Debord. Il entre en contact avec la galerie Rive
Gauche, dirigée par Rudy Augustini, qui le représente pendant les dix
années suivantes.
En 1962, Jorn rompt avec le groupe
situationniste mais garde le contact avec Debord. Il formalise son
projet du futur Silkeborg Kunstmuseum (Danemark) et commence à acheter
et à échanger de très nombreux travaux d’artistes de l’Europe entière.
Il devient ami avec Jean Dubuffet. En 1965, Asger Jorn voyage au Mexique
en compagnie de ses amis et collectionneurs italiens Gretel et Paolo
Marinotti. En 1967, il se rend à Cuba, à l’occasion d’une grande
conférence culturelle internationale qui réunit des intellectuels et des
artistes européens. Il obtient l’autorisation de travailler dans une
ancienne banque nationalisée par Castro, dont il peint les murs en
compagnie d’Antonio Saura. En France, il rejoint sur les conseils de
Dubuffet, la galerie Jeanne Bucher où eurent lieu les trois dernières
expositions de ses oeuvres en France de son vivant.
En 1968,
Asger Jorn réagit aux événements de mai par quatre affiches qui
commentent, avec des fautes d’orthographe délibérées, la révolte."
"Formes magiques, stèles agissantes, manifestations d’une vieille enfance de l’art, on peut tout représenter." Asger Jorn
(cliquer)
JUSQU'AU 17 SEPTEMBRE 2023
Pour Antoine et Marie-Christine ....
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