vendredi 19 juillet 2019

" CHICAGO : FOYER D'ART BRUT" A LA HALLE SAINT PIERRE



"La Halle Saint Pierre présente " CHICAGO : FOYER D'ART BRUT"  , une exposition exceptionnelle conçue par INTUIT – musée de Chicago dédié à l’art outsider et intuitif – faisant honneur à dix artistes ayant vécu de manière inventive et ayant enrichi la ville de Chicago, incommensurablement, avec des œuvres d’art d’une grande originalité."



"Après avoir exploré l'art brut français, et très récemment japonais, LA HALLE SAINT PIERRE nous mène donc de l'autre côté de l'océan Atlantique pour un voyage à travers les expérimentations formelles les plus folles du XXème siècle américain. Avec une constante : l'intérêt très fort des artistes exposés pour le Folk Art, soit l'art populaire traditionnel. On remarque que leur pratique allait de pair avec un amour des espaces extérieurs, dans les jardins, les cours ou dans la rue."

D'une modernité, d'une audace et d'une puissance vivifiantes en tout point : une exposition à ne pas manquer ! 



 Lee Godie


 Wesley Willis




 Mister Imagination


 William Dawson


 Dc Charles Smith






 Darger



 Aldobrando Piacenza


 Lee Godie




LES ARTISTES DE L’EXPOSITION 
HENRY DARGER (1892-1973)
WILLIAM DAWSON (1901-1990)
LEE GODIE (1908-1994)
MR. IMAGINATION (1948-2012)
ALDOBRANDO PIACENZA (1888-1976)
PAULINE SIMON (C. 1894-1976)
DROSSOS SKYLLAS (1912-1973)
DR. CHARLES SMITH (B. 1940)
WESLEY WILLIS (1963-2003)
JOSEPH ELMER YOAKUM (1890-1972)



PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
PAR MARTINE LUSARDY


De toutes les grandes villes d’Amérique, Chicago est celle qui fait le plus la preuve de son indépendance artistique. Déjà dans les années 1940, alors que New York était tourné vers l’Expressionisme abstrait, les milieux artistiques de Chicago s’orientaient non seulement vers l’Expressionisme allemand et le Surréalisme mais également vers l’art primitif et l’art brut, auquel ils avaient été initiés par les écrits de Prinzhorn et de Dubuffet. Lorsqu’en 1951 Dubuffet se rendit aux Etats-Unis pour installer sa collection d’art brut chez le peintre Alfonso Ossorio à East Hampton près de New York, c’est naturellement à Chicago qu’eut lieu la première rétrospective de son œuvre. A cette occasion il prononça sa célèbre conférence Anticultural Positions qui fut reçue avec enthousiasme par un groupe d’artistes, de collectionneurs et d’amateurs avertis, tandis que la collection, restée à New York pendant les dix années qui suivirent, ne suscita guère d’intérêt auprès des artistes et des critiques newyorkais. Ce fut ensuite au tour d’un groupe d’artistes des années 1960, connus sous le nom d’ « Imagistes de Chicago », d’entretenir des relations intenses avec l’art outsider, dont ils furent des collectionneurs avisés. Parmi eux Karl Wirsum, Jim Nutt et Gladys Nilsson, revendiquèrent l’influence de Joseph Yoakum sur leur propres travaux et ce fut également un artiste de Chicago, le photographe surréaliste Nathan Lerner, qui permit la sauvegarde de l’œuvre d’Henry Darger. Après avoir servi d’inspiration à de nombreux artistes, les valeurs esthétiques de l’art outsider s’imposèrent aux collectionneurs, marchands et conservateurs de Chicago, qui jouèrent à leur tour un rôle prédominant dans la reconnaissance de cet art comme partie intégrante du patrimoine artistique américain, notamment avec la fondation en 1991 d’Intuit, le premier centre d’art intuitif et outsider aux Etats-Unis. L’exposition Chicago : foyer d’art brut a été conçue par les deux commissaires Kenneth C. Burkhart et Lisa Stone et organisée par INTUIT, musée de Chicago dédié à l’art outsider et intuitif, sous le nom Chicago Calling : Art Against the Flow . Elle fait honneur à dix artistes, Henry Darger, William Dawson, Lee Godie, Mr. Imagination, Aldobrando Piacenza, Pauline Simon, Drossos Skyllas, Dr. Charles Smith, Wesley Willis et Joseph E. Yoakum qui ont porté au plus haut la singularité artistique de Chicago. À part Henry Darger, le reclus dont l’œuvre épique et délirante fut construite clandestinement, les artistes étaient en lien avec la scène artistique et interagissaient de façon individuelle avec les écoles d’art, les galeries et les collectionneurs. C’est donc une histoire de l’art brut propre aux Etats-Unis qui nous est donnée, où l’appréciation des formes puissantes et insolites de la pulsion créatrice est associée au Folk Art, art populaire traditionnel et où l’art des autodidactes (self-taught art) s’est souvent développé en extérieur, dans les jardins, dans les cours ou dans la rue.


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 JUSQU'AU 2 AOUT 2019



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