"La Halle Saint Pierre présente " CHICAGO : FOYER D'ART BRUT" , une exposition exceptionnelle conçue par INTUIT – musée de Chicago dédié à l’art outsider et intuitif – faisant honneur à dix artistes ayant vécu de manière inventive et ayant enrichi la ville de Chicago, incommensurablement, avec des œuvres d’art d’une grande originalité."
"Après avoir exploré l'art brut français, et très récemment japonais, LA HALLE SAINT PIERRE nous mène donc de l'autre côté de l'océan Atlantique pour un voyage à
travers les expérimentations formelles les plus folles du XXème siècle
américain. Avec une constante : l'intérêt très fort des artistes exposés
pour le Folk Art, soit l'art populaire traditionnel. On remarque que
leur pratique allait de pair avec un amour des espaces extérieurs, dans
les jardins, les cours ou dans la rue."
D'une modernité, d'une audace et d'une puissance vivifiantes en tout point : une exposition à ne pas manquer !
D'une modernité, d'une audace et d'une puissance vivifiantes en tout point : une exposition à ne pas manquer !
Lee Godie
Wesley Willis
Mister Imagination
William Dawson
Dc Charles Smith
Darger
Aldobrando Piacenza
Lee Godie
LES ARTISTES DE L’EXPOSITION
HENRY DARGER (1892-1973)
WILLIAM DAWSON (1901-1990)
LEE GODIE (1908-1994)
MR. IMAGINATION (1948-2012)
ALDOBRANDO PIACENZA (1888-1976)
PAULINE SIMON (C. 1894-1976)
DROSSOS SKYLLAS (1912-1973)
DR. CHARLES SMITH (B. 1940)
WESLEY WILLIS (1963-2003)
JOSEPH ELMER YOAKUM (1890-1972)
PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
PAR MARTINE LUSARDY
PAR MARTINE LUSARDY
De toutes les grandes villes d’Amérique,
Chicago est celle qui fait le plus la preuve de son indépendance
artistique. Déjà dans les années 1940, alors que New York était tourné
vers l’Expressionisme abstrait, les milieux artistiques de Chicago
s’orientaient non seulement vers l’Expressionisme allemand et le
Surréalisme mais également vers l’art primitif et l’art brut, auquel ils
avaient été initiés par les écrits de Prinzhorn et de Dubuffet.
Lorsqu’en 1951 Dubuffet se rendit aux Etats-Unis pour installer sa
collection d’art brut chez le peintre Alfonso Ossorio à East Hampton
près de New York, c’est naturellement à Chicago qu’eut lieu la première
rétrospective de son œuvre. A cette occasion il prononça sa célèbre
conférence Anticultural Positions qui fut reçue avec enthousiasme par un
groupe d’artistes, de collectionneurs et d’amateurs avertis, tandis que
la collection, restée à New York pendant les dix années qui suivirent,
ne suscita guère d’intérêt auprès des artistes et des critiques
newyorkais. Ce fut ensuite au tour d’un groupe d’artistes des années
1960, connus sous le nom d’ « Imagistes de Chicago », d’entretenir des
relations intenses avec l’art outsider, dont ils furent des
collectionneurs avisés. Parmi eux Karl Wirsum, Jim Nutt et Gladys
Nilsson, revendiquèrent l’influence de Joseph Yoakum sur leur propres
travaux et ce fut également un artiste de Chicago, le photographe
surréaliste Nathan Lerner, qui permit la sauvegarde de l’œuvre d’Henry
Darger. Après avoir servi d’inspiration à de nombreux artistes, les
valeurs esthétiques de l’art outsider s’imposèrent aux collectionneurs,
marchands et conservateurs de Chicago, qui jouèrent à leur tour un rôle
prédominant dans la reconnaissance de cet art comme partie intégrante du
patrimoine artistique américain, notamment avec la fondation en 1991
d’Intuit, le premier centre d’art intuitif et outsider aux Etats-Unis.
L’exposition Chicago : foyer d’art brut a été conçue par les deux
commissaires Kenneth C. Burkhart et Lisa Stone et organisée par INTUIT,
musée de Chicago dédié à l’art outsider et intuitif, sous le nom Chicago
Calling : Art Against the Flow . Elle fait honneur à dix artistes,
Henry Darger, William Dawson, Lee Godie, Mr. Imagination, Aldobrando
Piacenza, Pauline Simon, Drossos Skyllas, Dr. Charles Smith, Wesley
Willis et Joseph E. Yoakum qui ont porté au plus haut la singularité
artistique de Chicago. À part Henry Darger, le reclus dont l’œuvre
épique et délirante fut construite clandestinement, les artistes étaient
en lien avec la scène artistique et interagissaient de façon
individuelle avec les écoles d’art, les galeries et les collectionneurs.
C’est donc une histoire de l’art brut propre aux Etats-Unis qui nous
est donnée, où l’appréciation des formes puissantes et insolites de la
pulsion créatrice est associée au Folk Art, art populaire traditionnel
et où l’art des autodidactes (self-taught art) s’est souvent
développé en extérieur, dans les jardins, dans les cours ou dans la rue.
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