samedi 22 août 2020

JACQUES ROUBY : DESSINS A L'ENCRE DE CHINE

Voici aujourd'hui sur les Grigris une belle découverte que je dois à Jean-Louis Faravel 















Né en 1953, il nous a quitté début janvier 2019.
Jacques Rouby peignait depuis plus d’une trentaine d’années. Après une première exposition au casino de Saint-Céré qui lui valut les éloges de la presse et de la critique, il s’exile à Paris, choisissant de ne vivre désormais que de son art. Caricaturiste sur le Parvis « Beaubourg », devant le Centre Georges Pompidou, il renonce à une vie facile pour rejoindre Colioure, où il peint sur le bord de mer.
Bientôt, cette eau le ménera à y immerger ses œuvres : des cartons, des papiers couverts de pigments, que la mer a tôt fait d’emporter.     Fasciné par la richesse et la lumière des peintures qu’il retire de l’eau, il réalise dans le même temps l’éphémère de la chose, car les teintes pâlissent à la lumière du jour, et perdent leur brillance en séchant.
Jacques Rouby ne peint donc pas. Pour s’exprimer il n’use ni de pinceaux, ni de couleurs en tubes, du reste il néglige les techniques picturales classiques et méprise l’habileté apprise, la virtuosité. Il a beaucoup utilisé l’encre. C’était un expérimentateur, un marginal qui ne se souciait guère de ce qui se passait ailleurs ou de ce que faisaient ses confrères. Il était en recherche permanente…




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