Voici aujourd'hui sur les Grigris une belle découverte que je dois à Jean-Louis Faravel
Né en 1953,
il nous a quitté début janvier 2019.
Jacques
Rouby peignait depuis plus d’une trentaine d’années. Après une première exposition
au casino de Saint-Céré qui lui valut les éloges de la presse et de la
critique, il s’exile à Paris, choisissant de ne vivre désormais que de son art.
Caricaturiste sur le Parvis « Beaubourg », devant le Centre Georges
Pompidou, il renonce à une vie facile pour rejoindre Colioure, où il peint sur
le bord de mer.
Bientôt,
cette eau le ménera à y immerger ses œuvres : des cartons, des papiers
couverts de pigments, que la mer a tôt fait d’emporter. Fasciné par la richesse et la lumière des
peintures qu’il retire de l’eau, il réalise dans le même temps l’éphémère de la
chose, car les teintes pâlissent à la lumière du jour, et perdent leur
brillance en séchant.
Jacques
Rouby ne peint donc pas. Pour s’exprimer il n’use ni de pinceaux, ni de
couleurs en tubes, du reste il néglige les techniques picturales classiques et
méprise l’habileté apprise, la virtuosité. Il a beaucoup utilisé l’encre. C’était
un expérimentateur, un marginal qui ne se souciait guère de ce qui se passait ailleurs
ou de ce que faisaient ses confrères. Il était en recherche permanente…
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