samedi 19 décembre 2020

HOMMAGE A MAÏNA KERNALEGENN

C'est par François Chauvet, qui l'avait exposée en 2012, que j'ai appris le décès de MAÏNA KERNALEGENN .

"Maïna Kernalegenn, artiste douarneniste, est décédée d’un cancer, le lundi 23 novembre 2020. Elle avait 40 ans. Ses amies parlent d’une femme « qui vivait au présent »"annonçait un journal local...
























 

  Voilà la présentation que faisait d'elle François Chauvet en 2012 :

Née en 1980 , vit et travaille à Nantes

    Maina est diplômée de l'école des Beaux-Arts de Quimper ; après avoir démarré comme  graphiste indépendante de 2006 à 2008, elle part en voyage quelques mois et approfondit sa vision du dessin comme langage universel.
Elle se présente comme une « raconteuse en images », et ses œuvres nous plongent dans des histoires, les siennes, les nôtres, et celles de l'imaginaire collectif en s'adressant à nos émotions et souvenirs les plus vifs, ceux de l'enfance et du voyage.

    « Lors d'une résidence artistique spontanée à Dakar, J'ai laissé surgir en moi toute cette partie que je refoulais ou que je dissociais : le langage du corps (ressentis, émotions, intuition, expression) et celui de l'âme, de l'esprit (signes, symboles, archétypes) : tout un langage plastique et symbolique pour entrer en communication avec moi-même, et au- delà avec l'Humain dans sa dualité spirituelle et animale. »
    « Ce que je questionne, explore dans mon travail, c’est l’humanité. La mienne, subjective et intime, celle de l’autre, universelle et sociale. Je travaille de manière intuitive, au fil des couleurs et des formes, au fil des ressentis et des sensations, au fil des histoires que me racontent mes dessins, au fil des visages et de leurs émotions.
    Formée en Arts graphiques et plastiques, mon langage est très symbolique et imagé, poétique et narratif, mes moyens d’expression sont traditionnels : pastels à l’huile, linogravure et dessin. Naïveté et profondeur, ancrage dans la nature et l’universel, je m’inspire beaucoup d’art populaire et d’art primitif. »

 

(photo Ouest France)
 

 

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