C'est par François Chauvet, qui l'avait exposée en 2012, que j'ai appris le décès de MAÏNA KERNALEGENN .
"Maïna Kernalegenn, artiste douarneniste, est
décédée d’un cancer, le lundi 23 novembre 2020. Elle avait 40 ans. Ses
amies parlent d’une femme « qui vivait au présent »"annonçait un journal local...
Voilà la présentation que faisait d'elle François Chauvet en 2012 :
Née en 1980 , vit et travaille à Nantes
Maina est diplômée
de l'école des Beaux-Arts de Quimper ; après
avoir démarré comme graphiste
indépendante de 2006 à 2008, elle part en voyage
quelques mois et approfondit sa vision du dessin comme langage
universel.
Elle se présente comme une « raconteuse en
images », et ses œuvres nous plongent dans
des histoires, les siennes, les nôtres, et celles de
l'imaginaire collectif en s'adressant à nos
émotions et souvenirs les plus vifs, ceux de l'enfance et du
voyage.
« Lors d'une
résidence artistique spontanée à
Dakar, J'ai laissé surgir en moi toute cette partie que je
refoulais ou que je dissociais : le langage du corps (ressentis,
émotions, intuition, expression) et celui de
l'âme, de l'esprit (signes, symboles, archétypes)
: tout un langage plastique et symbolique pour entrer en communication
avec moi-même, et au- delà avec l'Humain dans sa
dualité spirituelle et animale. »
« Ce que je
questionne, explore dans mon travail, c’est
l’humanité. La mienne, subjective et intime, celle
de l’autre, universelle et sociale. Je travaille de
manière intuitive, au fil des couleurs et des formes, au fil
des ressentis et des sensations, au fil des histoires que me racontent
mes dessins, au fil des visages et de leurs émotions.
Formée en Arts graphiques et
plastiques, mon langage est très symbolique et
imagé, poétique et narratif, mes moyens
d’expression sont traditionnels : pastels
à l’huile, linogravure et dessin.
Naïveté et profondeur, ancrage dans la nature et
l’universel, je m’inspire beaucoup d’art
populaire et d’art primitif. »
(cliquer)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire