samedi 31 décembre 2011

SOPHIE ET SES GRIGRIS SUR MYCELIUM ET FR3 !


Je vais terminer cette année 2011 de la façon la plus narcissique qui soit !
Les bonheurs en effet se sont multipliés et l'on parle des Grigris pour mon plus grand bonheur !

* SUR MYCELIUM tout d'abord et de cela je suis très fière !
Le site de Laurent Danchin est une merveille de savoirs, de découvertes  et de technologie et je vous invite à profiter chaque mois de ses étonnantes nouveautés ...
Il est bien sur question ce mois ci de l'exposition sur Marcel Storr ....





* SUR FR3 (Merci Aurélie, Alexis et Emilie  !)




* LES GRIGRIS seront cités par Patrick Martinat dans son article sur l'Art Brut qui paraîtra dans Le Monde du  vendredi 6 janvier 2012 !

* Et bonheur du jour Marie-Christine Bourven m'a envoyé ce matin son projet
"Archéologie de la Mémoire & Forêt de stèles : Projet 2012/2013/2014"

 " Tout a commencé avec le livre de Marie-Odile Guy sur son grand père, un être qu’elle n’a jamais
connu puisque disparu au cours d’une de ces terribles batailles de la Somme.
« Auguste, le fil interrompu… », c’est le récit d’un homme emporté dans l’enfer des combats.
Archéologie de la mémoire est une proposition à plusieurs volets de l’association Recto Verso :
Détourner la méthode archéologique (fouille, collecte, interprétation…) à des fins de mise en oeuvre
artistique sur des contenus de mémoire individuelle et/ou collective.

Trois expositions sont prévues entre 2013 et 2014.
1. – Une Installation/Exposition : La Forêt de stèles – oeuvre collective – chassés-croisés entre
mémoire individuelle, mémoire familiale et territoriale – réalisée dans le cadre des ateliers
de la culture, sous l’égide de la ville de Reims

2. – Une Exposition : Vocavit memoriam (la mémoire invitée…). Une sélection d’artistes dont le
travail s’articule autour « d’un roman mémoriel »

3. – A l’horizon 2014 : Une troisième exposition : Mémoire du visible – Plus de guerres
possibles sans "images en guerre", à la fois clôture du projet et ouverture commémorative.


Une sélection de 8 artistes, 8 regards singuliers pour une approche à la fois personnelle et polyphonique et ...  Marie-Christine a pensé à moi !

•Sophie Lepetit :
" Créatrice d’objets insolites et grande amatrice d’art brut dont elle répertorie les lieux et les sites sur son blog pour mieux les faire connaître et les sauver de l’oubli.
Elle a récemment découvert l’existence d’un aïeul abandonné au pied du porche d’un orphelinat et
dont elle cherche aujourd’hui à retracer les grandes lignes de ce destin."

... De cet aïeul bien sûr je reparlerai en 2012 !

 Laurent et Marie-Christine je vous exprime ici ma gratitude et ma joie !!!

vendredi 30 décembre 2011

PREMIERS TRAVAUX DE RESTAURATION POUR LA MAISON BLEUE DE DIVES SUR MER



J'ai eu la chance en mai 2010 de visiter
LA MAISON BLEUE DE DIVES SUR MER :

http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/06/la-maison-bleue-de-dives-sur-mer-vue.html


Dans mon blog j'ai remercié à l'époque l'Association de la Maison Bleue de Da Costa qui avait rendu mon rêve possible .
Je suis restée en contact avec Madame Ghislaine Hanse et c'est elle que je remercie aujourd'hui de me tenir au courant de cette restauration et de m'envoyer des photos et le discours fait lors de l'inauguration du 17 décembre 2011 .
 
 
 





Maison Bleue.
Réception des travaux de restauration des deux premiers édifices "Le Mausolée à Laïka et le Sacré Cœur ".


" Nous sommes entourés aujourd'hui à la médiathèque de « Normands Illustres » mais il ne faut pas oublier que la Normandie est aussi une terre d'accueil. Les éditions « Cahier du Temps » de Cabourg ont publié au cours des dernières années deux livres « Une porte ouverte sur le monde » mémoire étrangère en Pays d'Auge et le livre de Marc Pottier » Normands de tous pays » qui consacre de nombreuses pages à ces femmes et ces hommes qui ont fait l'histoire de notre ville et ont participé à la construction de son identité actuelle.

Euclides Da Costa Ferreira ouvrier portugais naturalisé français en 47 était l'un d'entre eux EN 1950 a acheté une parcelle de terrain , à l'ombre des bâtiments de l'usine il y a construit avec son ami Fadel un ouvrier algérien sa petite maison, il a mis dans son jardin son histoire, les images , les couleurs de son pays en donnant libre cours à son imagination et sa sensibilité


Aujourd'hui ce jardin fait partie de notre patrimoine , témoin au même titre que le beffroi, la médiathèque et les cités d'une histoire industrielle et d'une vie ouvrière, il fait partie de la mémoire collective de ceux qui ont travaillé et vécu dans ces lieux et aussi de la richesse et de la diversité des apports culturels. La ville de Dives sur mer a à ce titre un devoir de mémoire .

Elle l'a manifesté dès 1989 en pleine période de fermeture de l'usine par l'achat de la propriété puis en demandant de l'Inscription au MH en 1991, sauvant ainsi « ces curieuses réalisations » d'une destruction annoncée et leur conférant une reconnaissance artistique. Elle l'a marqué aussi par l'acharnement des Élus à la culture , Me Desprès, M. Mouraret à l'époque élu à la culture, et Me Le Hénaff qui n'hésitant pas à taper du pied pour se faire entendre!

Les années ont passé, la ville a du se relever , se construire un nouvel avenir et se consacrer à des impératifs économiques et sociaux. C'est pourquoi les premiers projets envisagés dans les années 90 étaient restés en attente mais pas en sommeil.

En 2002 une mise hors d'eau du site à été réalisée et en 2006 une étude préalable à la restauration a été confiée à Mr Lefèvre architecte en chef des MH. Pour aboutir en 2009 a un vote en CM autorisant le lancement d'une première tranche de travaux.


Nous le devons aujourd'hui à la médiathèque Jacques Prévert à Suzanne Tribouillard et Martine François et à leur travail de sensibilisation avec les écoles en 2002 , à l'association et à ses présidentes successives: Claude Lechopier, Laurence Gainville et Eliane Desprès, à tous les membres qui ont fait découvrir le lieu, récolté des fonds, grâce à la Fondation du patrimoine et aux partenaires financiers qui ont soutenu l'opération, la DRAC et le département..( à cet occasion je voudrais mentionner la page qui consacré à la Maison Bleue comme oeuvre contemporaine dans le le livre de la DRAC: Monuments historiques du Xxè siècle en basse Noramndie). Et tous les acteurs culturels qui participent par leurs ouvrages, leurs sites internet , leurs manifestations à la connaissance du lieu ( Pays d'Auge Pays d'art et d'histoire qui organise des visites et des ateliers. ( Librairie brouillon de Culture à Caen) Au nom de la Mairie de Dives , je voudrais leur adresser à tous nos remerciements.


Tous ensemble nous pouvons dire aujourd'hui qu'avec la restauration de ces deux premiers monuments nous avons fait un grand pas . Nous sommes suffisamment motivés pour continuer la marche mais nous aurons aussi besoin de compagnons de route. Nous savons qu'en période de restrictions budgétaires les politiques culturelles subissent de plein fouet les mesures d'austérité.

Quelques informations brèves pour ne pas empiéter sur l'intervention de la présidente de l'association Mme Desprès.

C'est le groupe Villemain et l'atelier ARTIS sous la conduite de Mr Thomas Vieweger directeur du département restauration qui ont réalisé les travaux que vous venez de découvrir sous la conduite de Mr Lefevre des MH et les conseil de Elizabeth Marie Victoire du laboratoire scientifique des MH.


Je voudrais souligner le travail réalisé par les artisans restaureurs Mr Hurbe et Rémi : leur patience, leur sensibilité et leur maîtrise du geste. Un film est en cours de réalisation sur ce travail de restauration , il viendra alimenter le fonds documentaire patiemment constitué (films de TV allemande de 79, film de Katia Koswalski photos et films amateurs témoignages..) et des animations auront lieu en 2012 autour de la Maison Bleue et de l'Art Brut et ce film sera montré en cette occasion.."



http://www.dives-sur-mer.fr/La_Maison_Bleue_,1,38,74.html


2011 aura vu la restauration du Petit Paris de Marcel Dhièvre et cette première partie des travaux de la Maison Bleue de Dives sur Mer, que 2012 nous donne à voir de nouvelles réhabilitations et sauve les lieux aujourd'hui à l'abandon .


Que la pétition lancée par Patrick Bolland pour sauver La cathédrale de Jean Linard trouve écho et que l'article de Patrick Martinat,  qui paraîtra dans Le Monde du 6 janvier 2012,  soit lu dans la France entière pour qu'enfin la reconnaissance de ce Patrimoine inspiré concerne des personnes de plus en plus nombreuses !

jeudi 29 décembre 2011

HELENE LAGNIEU

 
Je n'ai pas encore eu la chance de rencontrer HELENE LAGNIEU et ses oeuvres dérangeantes et magnifiques ...
La voici sur Les Grigris d'aujourd'hui car ce que je découvre sur son site me donne envie de vous la présenter :








" Née en 1957
Involontairement autodidacte
Les vannes se sont enfin ouvertes pour laisser place à une énergie créatrice longtemps contenue.
... La sagesse de l’aquarelliste laisse place à l’étrange ...

Mon univers ne suit plus les lois physiques de la réalité quotidienne, mais mes propres lois liées au rêve et à l’imaginaire ... J’agis en médium, poussée par une force intérieure qui m ‘entraîne à un dépassement de moi même. Un monde naît spontanément, sans contrôle, de tâches, où je trouve ce que j’ai besoin de chercher en moi; je commence sans préambule, sans phase préalable, une forme en entraîne une autre et les premières créatures naissent, mi -hommes mi-bêtes, curieusement occupées par l’humain. Mes peintures ne sont pas dépourvues d’histoires, seulement, elles viennent pendant ou le plus souvent après, on y rencontre toujours la femme souvent la mère.
Dans cette éternelle quête, une phrase de Fred Deux me donne du courage :

« un artiste a toujours une chance qui traîne quelque-part »




Voici ce que Jean Paul Gavard Perret a écrit sur elle  :
HELENE LAGNIEU : DISSEMBLANCE ET FIGURATION




" Les "incarnations" d’Hélène Lagnieu peuvent être considérées comme un mystère du corps et de l'esprit à travers ses hybrides voluptueusement obscènes à l’intersection des figurations humaine, animale et végétale. Son travail se présente sous la forme d'un récit. L’artiste a pu au fil du temps – même si elle se dit véritablement artiste que depuis quelques années - acquérir une puissance créatrice à travers la peinture et la sculpture. Elle explore un monde complexe construit sur la confrontation avec la matière et la relation des êtres dans leur symbiose avec le monde.

L’art est là pour envisager divers rapports à travers les formes. Pour autant le « corps » qui emporte le regard n’est pas celui de la béatitude exaltante. Sa simple masse volumique est plurivoque, parfois érotique, parfois bestiale mais parfois aussi aérienne. Refusant tout caractère ornemental à son travail l’artiste propose un subtil déplacement de l’idée d’empreinte et de relevé. Chaque oeuvre devient l’invention de lieux de hantise et d’infinie méditation sur l'être et son sens.

De l’apparent mutisme de la matière la figuration se lève entre la terre et le ciel. Hélène Lagnieu fait porter le regard à la fois sur le retrait et l’apparition par la vision d’existences « parallèles » ou monstrueuses. Il n’y a pas là des figures vraiment proches (au sens figuratif du terme) mais elles sont en rien éloignées de qui nous sommes. Surgit un éclairage sur l’être entre un dedans et un dehors qui subtilement se rejoignent.

On retrouve dans une telle approche retrouve un mixte de haute culture et d’art plus rupestre. Le travail d'Hélène Lagnieu surprend car au sein d’une sorte d’horreur émerge une élégance particulière. Elle éclate parfois dans une sorte de lyrisme qui ose les mariages les plus improbables mais avec le souci constant de la perfection dans l’aboutissement final.

Là où tant d’autres se contentent d’assemblages hétéroclites donnés pour ce qu’ils sont – c’est à dire pas grand chose - l’artiste conserve la préoccupation majeure de l’aboutissement. Ses sculptures et ses peintures restent d’abord insérées dans son univers le plus familier. Par l’épreuve de cette intimité elle passe au crible les résultats obtenus avant de les présenter.

La tension entre les formes, le bestial et l’élevé, l’humble et le merveilleux donne à son œuvre une force exceptionnelle. Elle prouve qu’il existe dans son travail un moyen de côtoyer l’absurde et le vide pour atteindre une forme de sentiment extatique de la vie en dépit des vicissitudes qui apparemment grouillent au sein de ses figures.

Il faut donc se méfier des portes du songe qu’ouvre Hélène Lagnieu. Car sous le mythologique il y a tant de réel et sa sensualité. Certes le mystique est là mais la sacralité prend sinon des couleurs dionysiaques. Sous le cérémoniel surgit un cérémoniel presque païen. Les corps s’attirent pour d’étranges noces. L’irrationnel s’infiltre et caresse les hybrides entre quiétude, insomnie et feu des chimères.

Tout est là : pertes des repères. Troubles. Agréables troubles tant ils font frissonner. La raison se faufile mais se prend au jeu de l’imaginaire qui, sortant des chemins appris, refuse de porter des croix. Ainsi chaque animal humain devient de fantôme à la recherche d’un contact. Le mythologique joue alors le rôle d’intercesseur, d’ « orgasmisateur ». Il ouvre l’imperceptible chemin entre angoisse et extase.

Vraisemblable et mirage, possible et impossible se mêlent. Alors, puisque tout songe garde une réalité entrons dans cette poésie de l’image. Elle nous fait renoncer aux peurs ancestrales. L’abstraction joue avec le charnel. Ensemble ils osent l’interdit sur le clavier des sens."






Un site à visiter sans modération 


(cliquer)


mercredi 28 décembre 2011

LES CERFS DE SUE HUBBELL

LU ET AIME DANS "UNE ANNEE A LA CAMPAGNE"  DE SUE HUBBELL ...







« Un autre événement plaisant a eu lieu, que je dois au semi abandon dans lequel je laisse mon domaine. Un soir vers la fin de l’automne, j’étais allée dîner chez des amis et je rentrais tard. Lorsque j’arrêtai la voiture devant la grange, la nuit fourmillait d’yeux. Des yeux qui flottaient dans la nuit, des yeux en forme d’amande partout, tournés vers moi, dorés, brillants, des yeux éclairés par la lumière des phares sans aucune autre partie du corps visible . J’étais environnée d’yeux. J’éteignis les phares, descendis, sans bruit de la camionnette. Je me trouvais au milieu d’un troupeau de cerfs. C’était une nuit sans lune, mais à la lueur des étoiles leur silhouette se détachait assez clairement et, n’étant plus aveuglés par les phares, ils se détendirent et se remirent à brouter l’herbe et le trèfle encore verdoyants qui avaient poussé autour de la grange et en dessous. »


mardi 27 décembre 2011

FRANCINE THIBAUD ET LE REGARD DE MARIE MOREL




Les " Regard" de Marie Morel sont des petits bonheurs qui arrivent "de temps en temps" et qui toujours font mouche !
Le n°110 consacré à  Francine Thibaud est un ravissement ! 

Francine Thibaud transfigure la pâte à papier et ses meubles deviennent  la Mariée et l’oiseau, la Jongleuse de La Havane, La Mère, la Charmeuse de serpents, Alice au pays des merveilles…

Moi j'aime TOTALEMENT !














" Originaire du Périgord, installée à Paris, Francine Thibaud a adopté la Creuse…où elle séjourne régulièrement depuis cinq ans. Diplômée de l’école Boulle et des Arts Appliqués (ENSAAMA), elle a d’abord été dessinatrice pour l’impression textile, puis peintre décoratrice pour des spectacles, théâtre et télévision.Depuis une dizaine d’années, elle donne libre cours à des recherches personnelles d’objets et volumes peints, univers et trésors de poésie, de spontanéité et liberté d’expression.Ses meubles récupérés dans la rue et dépôts vente, deviennent des objets d’émerveillement, transcendés par une tête majestueuse de papier mâché, commodes ventrues aux multiples tiroirs, boites à secrets aux formes généreuses poudrées de rose pâle et bleu fané. Féerique alchimie de la matière et des formes, personnages venus du plus profond des songes qui ont parcouru le temps et l’espace, chaque meuble devient une légende, un conte de fées où chacun invente son histoire. Il s’en dégage parfois un écho médiéval, souvent un parfum oriental. « Matériau léger, à base de colle et de papier journal et offrant une agréable surface à peindre, le papier mâché est depuis quelques années mon premier support. Je le modèle comme de la terre, jusqu’à l’obtention de la forme attendue ». Le ponçage manuel, après séchage, permet à la peinture acrylique de mieux glisser, mais les surfaces ne sont jamais très lisses. Elles gardent un grain soyeux, très tendre et une patine cirée pleine de poésie et de fraîcheur."


lundi 26 décembre 2011

PAS D'INQUIETUDE DE BRIGITTE GIRAUD


En cette période de Noël un bel extrait, très émouvant, une belle idée qui devrait faire boule de neige ....





" Tout le monde était debout dans le bureau , et la tension était palpable, comme si on allait annoncer mon licenciement . Je sus tout de suite que c'était grave , que le ton n'était pas à la plaisanterie . Je compris aussi que j'étais l'élément central de la réunion, ce qui ne s'était jamais produit je crois . Il y eut encore deux ou trois techniciens qui entrèrent avec un gobelet de café à la main puis le chef du personnel prit la parole de façon solennelle . Conscients de la situation que je vivais avec Mehdi , les salariés des deux brigades avaient décidé de m'aider et de faire  une collecte.
Et comme j'avais plus besoin de temps que d'argent, ils avaient choisi de me donner du temps, en prenant chacun sur leurs RTT . Sur le coup, je ne compris pas mais le chef du personnel se fit plus clair . Chacun avait décidé de me donner un jour, ou plusieurs, qu'il prendrait sur ses congés personnels, pour que je puisse m'occuper de Mehdi. C'était un geste collectif, simple. Le règlement le permettait . Un jour ou deux pour chacun, ce n'était pas grand chose , reprit José, mais pour moi ça se sentirait . La collecte s'élevait à  quarante deux jours, ce qui avec les week ends, me permettrait de prendre presque deux mois . Je voyais les visages des gars qui commençait à sourire , et je restais là , pour ainsi dire hébété . Je voulais prendre la parole mais c'était un voile qui passait devant mes yeux , et je sentais comme un vertige qui montait, une sorte de trouble effrayant, que je ne pus contenir et se transforma en un sanglot qui me prit en traître. "


Lu et aimé dans PAS D'INQUIÉTUDE DE BRIGITTE GIRAUD ....

dimanche 25 décembre 2011

JOYEUX NOEL 2011 !!!!

 
 
JOYEUX NOËL 2011 !!!

Je pense qu'il est impossible de trouver plus belle vitrine, que cette incroyable vitrine proposée par DP HOME  !
 
 





Merci à Nicolas Monteil et Didier Philippe pour ces magnifiques photos !
 
 
 


samedi 24 décembre 2011

LA DINDE A L'IRAKIENNE D'AGATHA CHRISTIE




DINDE A L’IRAKIENNE




* Les ingrédients :

-1 dinde
-100 g de graisse d’oie
-3 c à soupe de moutarde
-sel, poivre, thym

* Pour la sauce :

- Un verre de vin blanc
- 1 cube de bouillon de volaille
- 1 oignon
- 1 carotte
- 1 branche de céleri
- 2 gousses d’ail



* Pour la farce :

- 150 g de riz
- 100 g de raisins secs
- 1 pomme
- 100g de poitrine fumée
- 2 oignons
- 1 cuillerée à café de muscade
- huile d’olive


Confectionnez une purée avec la moutarde, le sel, le poivre et le thym, et frottez-en la dinde à l’extérieur et à l’intérieur.

Puis préparez la farce : épluchez la pomme, coupez la en petits dés et faites la revenir dans la poêle avec quelques cuillerées à soupe d’huile d’olive.

Épluchez et émincez finement les oignons, ajoutez –les aux morceaux de pomme, ainsi que les raisins secs et la poitrine fumée coupée en lamelles. Lorsque la préparation est bien dorée, jetez-y le riz en pluie et recouvrez le tout avec de l’eau. Laissez mijoter une dizaine de minutes, puis ajoutez la muscade et poursuivez la cuisson à feu doux jusqu’à ce que l’eau se soit complètement évaporée. Farcissez alors la dinde de ce mélange puis fermez l’ouverture avec de la ficelle.

Préchauffez votre four à 200° (Th 6/7)et mettez y à fondre la graisse d’oie dans le plat de cuisson. Lorsque la graisse est bien fondue, placez la dinde dans le plat et faites la cuire environ 1 H30 en l’arrosant fréquemment de graisse. Surveillez la cuisson et éventuellement baissez le four à 180° (TH 6).

En fin de cuisson, sortez la dinde du four et récupérez tout le jus de cuisson dans la cocotte, puis remettez la volaille au four. Dans la cocotte ajoutez le vin blanc, le cube de bouillon et l’eau correspondante, puis portez le tout à ébullition.

Ajoutez l’oignon, l’ail, la carotte, la branche de céleri émincé puis faites réduire la sauce de moitié à feu doux.

Servez la dinde accompagnée de tranches d’aubergines frites ou d’une salade de poivrons épicée .


UN HEUREUX APPÉTIT !!!!

vendredi 23 décembre 2011

RODOLPHE FEFFER A LA GALERIE DU CARDO

Visiter la GALERIE DU CARDO est toujours un bonheur !
Découverte du jour les sculptures de RODOLPHE FEFFER !





...Et le texte de Pascale Loufrani pour présenter cet artiste qu'elle aime beaucoup :

" Lors d'un long séjour en Asie Rodolphe Feffer commence à ramasser des objets usés ou patinés par le temps ,objets sortis du cycle de l'utilité économique et lors d'une vacuité toute consacrée à saisir cette partie du monde dans son entité humaine , matérielle , spirituelle.
La volonté de réunir certains de ces objets se concrétise à Madagascar par l'apprentissage de la technique de soudure.
Chaque assemblage d'éléments osseux métalliques celluloidiques porte un titre car il évoque ou renvoie aux croyances aux rites des pays dont l'artiste s'imprègne .
Ainsi les reliquaires ...
Par la grâce de ce travail le résidu de l'artefact industriel échappe miraculeusement à un sort dicté d'avance par la logique consumériste et s'ouvre à un destin improbable en s'élevant à une nouvelle dignité comme ingrédient essentiel d'un projet artistique.
L'imaginaire a  sa place dans ce travail et viennent alors à l'esprit les travaux sculptés d'un Max Ernst d'un Tinguely ou d'un Rauschenberg.
Il y a ici récupération : forme de création marquant fortement le XXe siècle
Il y a ici poésie aussi , finesse d'élaboration et une possibilité d'explorer l'empathie de l'artiste pour ces civilisations éloignées chez lesquelles le rapport à la mort diffère."





http://www.galerie-du-cardo.fr/


* Les photos présentées ici appartiennent à La Galerie

jeudi 22 décembre 2011

LA CONFITURE DE NOËL D'ISABELLE


VOICI LA CONFITURE DE NOËL D'ISABELLE !

RÉGALANTE  AU POSSIBLE !




les ingrédients :




- 1 kg de pommes


- des fruits confits (des bons achetés au marché, de préférence : oranges, citrons, angélique, on peut aussi mettre raisins secs, pruneaux, tout ce qu'on veut)


- 750 gr de sucre


- un peu d'eau (ou du jus de citron, d'orange ou de clémentine)


- des épices : cannelle bien sûr mais aussi gingembre, clous de girofle, 4 épices




Moi j'ai mixé les pommes avant d'ajouter les fruits confits !


* La photo a été prise par " Le Tricomonde de Sophie "

mercredi 21 décembre 2011

lundi 19 décembre 2011

dimanche 18 décembre 2011

LE CERF DE MAUD

J'ai rencontré Maud chez Marie-Christine Bourven , lorsqu'elle m'a montré une de ses gravures, mon coeur s'est arrêté ...vous savez pourquoi .......

Voici LE CERF DE MAUD PUISSANT ET MAGNIFIQUE et deux petits textes écrits par elle pour présenter cette gravure :

" Gravure inspirée de la carte Cernunnos du tarot druidique.
 C'est le Dieu cornu, équivalent positif et sylvestre du Diable, dans le tarot traditionnel.
Ici, le cerf est le gardien de la force de vie, des instincts de la forêt qui met en garde contre les dangers du matérialisme.
Un peu comme le dieu-cerf chez Miyazaki dans Princesse Mononoké : Shishigami.
A la fois puissant et vulnérable."






" Jeune femme agenouillée dans une étrange nuit... déroulée de cheveux et de kimono. Inspirée d'un dessineur de BD nommé BEZIAN."
 

samedi 17 décembre 2011

S'ENVOLER DE PIERRE SHASMOUKINE









S’ENVOLER

J’ai le très grand désir de m’envoler.
Je suis monté tout en haut d’une simple grue.
Debout sur une poutrelle étroite,
au –dessus du vide et par-dessus les maisons,
j’ai regardé avant de m’y plonger, l’horizon.
A la seconde où j’allais m’élancer,
j’ai vu juste sous l’horizon,
la fenêtre d’où tu me regardais.
Sans réfléchir,
j’ai fait doucement demi-tour sur ma poutrelle étroite.
je suis redescendu de la grue,
sonné à ta porte, et suis entré dans ta maison .
C’est ensemble que depuis que nous voyageons.
Tu m’as expliqué aussi, que ce jour là, sur ma grue,
si tu ne m’avais pas vu,
je serais seul parti pour m’écraser dans la rue .
E t depuis qu’ensemble nous voyageons,
Je guette tous les matins les étiquettes de nos valises,
Imaginant des petites ailes.
J’ai toujours le très grand plaisir de m’envoler,
les jours passent
Et je sais que jamais les valises n’auront des ailes.
Avec ce très grand désir de m’envoler,
je suis remonté sur ma grue,
par ta fenêtre tu m’as vu .
Tu as quitté ta maison, traversé la rue …
Assis ensemble sur la poutrelle étroite,
au-dessus du vide et par-dessus les maisons,
nous essayons de comprendre cet horizon
qui semble nous ignorer.
Nous voulons y plonger, nous allons nous écraser,
et je t’ai expliqué ce jour-là qu’à l’horizon il faut parler raison
Seul le désir doit avoir de l’imagination.

PIERRE SHASMOUKINE (1996)


ET QUE TOUT BOUGE EN 2012 POUR GORODKA !
 
 

vendredi 16 décembre 2011

LA CONFITURE DE POTIRON ET D'ABRICOTS SECS D' EUPHRASIE


Voici une recette de famille originale et délicieuse :

LA RECETTE DE CONFITURE DE POTIRON ET D'ABRICOTS SECS













Préparation : 1 h
Cuisson : 1h 30

3kg de potiron
1kg d'abricots secs
3 kg de sucre
2 l d'eau

Laver les abricots, les couper en lamelles.
Les faire tremper dans l'eau 24 heures .
Conserver cette eau et y faire cuire le potiron coupé en morceaux.
Laisser bouillir 1/2 heure.
Passer au tamis (moi c'est moins brillant je mixe !)
Faire cuire ensuite 1/2 heure avec le sucre .
Puis ajouter les abricots et prolonger la cuisson une 1/2 heure .
Mettre en pots .

jeudi 15 décembre 2011

LA CATHEDRALE DE JEAN LINARD (LES PETITS DETAILS)

" Quiconque visite le site de Jean Linard a, après un moment, le sentiment d'être un peu chez lui, ce qui suggère qu'il a été conçu dans la plus grande convivialité. "


En août 2010 Jeanine Rivais a réalisé une interview et a rencontré Anne-Marie Linard
Voici des phrases extraites de cet HOMMAGE POSTHUME A JEAN LINARD.
Cet entretien est bien sûr à découvrir dans sa totalité ....








" Jean avait une passion. Il avait une idée.
 Il avait des idées. Il réalisait ce qu'il avait dans la tête, parce que c'était sa raison de vivre. "













JR. : Il faisait preuve de beaucoup d'imagination, de fantasmagorie (les dragons sont nombreux, des personnages un peu indéfinis...) : cet imaginaire était-il inné, ou le fruit de ses lectures, etc. ?



Mme L. : Je crois que c'était avant tout son imagination. Il avait une imagination foisonnante, toujours en éveil. Il lisait aussi beaucoup, il aimait la peinture, d’ailleurs il peignait lui-même avec talent. Mais vous savez, on n’invente jamais vraiment totalement… Par contre, on re-crée à travers qui l’on est. Il y a des dragons, il y a aussi des anges, des oiseaux, des chats et beaucoup de personnages qu’il appelait « les gardiens du temple ».














" Oui, j'aimerais dire qu’il faut que cette œuvre soit reconnue comme l’a été celle de Tatin, Gaudi, Cheval, etc ; elle est importante et précieuse ; elle fait partie des richesses de notre pays. C'est une oeuvre unique, magique, extraordinaire. Tous les visiteurs me disent la même chose : « il faut que ce lieu continue à vivre et à être visité ! ".

* D'autres photos sur :
http://www.art-insolite.com/pageinsolites/insolinard.htm

* L'interview de Jeanine Rivais :
http://www.rivaisjeanine.com/hommages/jean-linard/

mercredi 14 décembre 2011

LA CATHEDRALE DE JEAN LINARD EST A VENDRE !

Jean -Pierre Gilbert a écrit sur JEAN LINARD un article que j'emprunte aujourd'hui où l'on sent l'amour du lieu, de " l'oeuvre de toute une vie " ...






"La maison et la célèbre "cathédrale" de Jean Linard, ainsi que des dizaines de sculptures, sont à vendre. La famille ne peut assumer la charge de son entretien."

" Potier, céramiste, bâtisseur, sculpteur, peintre, l'artiste multiforme Jean Linard a laissé à sa mort (en 2010 à l'âge de 79 ans), une oeuvre éclectique composée de céramiques, de mosaïques et de sculptures.

Le nom de Jean Linard est indissolublement lié à La Borne, où il avait appris la la terre et le feu. La Borne, haut lieu de la poterie traditionnelle et de la céramique contemporaine grâce à des artistes comme Jean et Jacqueline Lerat, André Rozay, Vassil Ivanoff, Elisabeth Joulia (et tant d'autres), ne pouvait manquer de produire un talent comme celui de Jean Linard. Il était membre de l'association des céramistes de la Borne depuis le début.







Jean Linard a commencé à bâtir sa maison, et son atelier dans les années 1960, dans une clairière entre La Borne et Neuvy deux Clochers. Il avait commencé la construction de sa cathédrale en 1984. Depuis, cet homme infatigable ne passait pas une journée sans penser à un nouveau motif, ajouter des éléments, refaire une toiture, et assurer l'entretien des mosaïques et des sculptures. Ce qui ne l'empêchait pas de travailler à ses créations céramiques, de recevoir les visiteurs et de manger la vie avec appétit....

Située en lisière d'un bois, la cathédrale est ouverte sur le ciel, elle est entourée de centaines de sculptures, de chemins de faïences colorées, d'un jardin et d'un petit théâtre de verdure. Jean Linard disait souvent que sa cathédrale sans toit "était faite pour que le visiteur soit plus près du bon dieu, du ciel et des oiseaux". Les matériaux qui la composent sont innombrables : briques, mosaïques de faïence de Briare, bouteilles, morceaux de miroir, tôles peintes, fers soudés, béton. Ces éléments disparates forment en réalité un tout homogène dont l'unité de style est faite des couleurs toniques et chatoyantes qui baignent l'ensemble. Le parcours de cette architecture unique invite le visiteur à entrer dans la création de Jean Linard, toute en résonance avec l'art du vingtième siècle et avec la nature qui l'entoure.

L’œuvre de toute une vie, est en vente depuis le 19 novembre 2011.
 Pour le moment, les démarches de la Communauté de communes auprès du Ministère de la culture n'ont pas encore abouti. La demande de protection au titre des monuments historiques, est en attente du diagnostic du laboratoire de recherche.

Tout le monde ici est dans l'attente d'une solution qui assure la pérennité de cette oeuvre belle et originale. Et bientôt, peut être une exposition au Centre de céramique contemporaine de La Borne."



http://www.gilblog.fr/la_borne_cote_patrimoine/la-cathedrale-de-jean-linar/index.html


 *  Il faut absolument regarder l'extraordinaire vidéo de 8 mn :

http://voyager-comme-ulysse.com/cathedrale-jean-linard/







JEAN LINARD ET LES GRIGRIS DE SOPHIE :
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/search/label/Jean%20Linard

* J'ajoute aujourd'hui une vidéo du 15/11/11 envoyée par Patrick Bolland :

http://centre.france3.fr/info/vente-de-l-oeuvre-inclassable-de-jean-linard-71265237.html?onglet=videos


mardi 13 décembre 2011

MARIE-CHRISTINE BOURVEN

JOYEUX ANNIVERSAIRE MARIE-CHRISTINE !






lundi 12 décembre 2011

CONNAISSEZ -VOUS LE VILLAGE DE LA BORNE ?

Coup de coeur pour le village de La Borne !

" Le village de La Borne est depuis le XVIIème siècle un haut lieu de la céramique. L’histoire du village s’écrit avec la poterie car La Borne est situé sur un filon de grès d’une qualité remarquable.

C’est un lieu unique en France où s’unissent création céramique d’aujourd’hui et tradition potière.
Au coeur du village, le Centre Céramique Contemporaine de la Borne accueille des expositions des créations locales et des artistes invités."











 ... Et tout particulièrement pour FRANÇOIS MARÉCHAL

 

http://ceraformation.fr/post/2011/08/05/Fran%C3%A7ois-Mar%C3%A9chal




A La Borne il y a aussi un totem, une épicerie incroyable où se livrer à un inventaire à la Prévert prendrait des jours et des jours ....



 





La Borne

18250 Henrichemont
Tél. : 02 48 26 96 21

http://laborne.org/
 
 
Dédicace spéciale et remerciements à  ma très chère cousine et à ma très chère tante ...