La ville de Reims et Médecins du Monde présentent l’exposition :" MISSIONS, MÉDECINS [ JUSQU’AU BOUT ] DU MONDE ". L'exposition a commencé le 19 novembre et il ne reste plus que quelques jours pour découvrir les photographies de Gérard Rondeau .
L'exposition à Hôtel de Ville s'est terminée vendredi , restent celles de la Caisse d’Epargne (12-14 rue Carnot) et de la CCI ( 5 rue des Marmouzets ).
Deux endroits à découvrir qui mettent tout particulièrement en valeur les oeuvres de Gérard Rondeau.
" Le 22 décembre 1989, Gérard Rondeau accompagnait les médecins de l’organisation humanitaire Médecins du Monde, les premiers à entrer dans la ville de Bucarest libérée du joug des époux Ceaucescu. Depuis cette date, le photographe a entrepris de suivre les french doctors du Niger à Saint Petersbourg, du Kurdistan irakien à Sarajevo assiégée, de New York ( siège de Doctors of the world USA ), à Paris dans les bus de la Mission France qui sillonnent les rues de la capitale chaque nuit. Gérard Rondeau par ce travail singulier, sans caractère d’exhaustivité, nous montre les lieux et les acteurs d’une des dernières belles et généreuses « aventures » de notre époque."
" Ma vision est celle d'un compagnon de route par intermittence et donc forcément réductrice de toutes les actions de Médecins du Monde à travers le temps, à travers les continents ."
" Rondeau voyage dans un monde en noir et blanc . Il emprunte des chemins sans fin, joue avec les mots, les jeux d'ombre et les silences, il assemble des histoires et restitue des mondes en souffrance ."
Kurdistan 1991
Banda Aceh 2005
Roumanie 1989
Albanie 1999
Niger 1993
Sarajevo 1995
Bucarest 1989
Bosnie 1993
Kosovo 1999
voilà ce que l'on peut lire sur les petites affiches qui accompagnent les photographies.
"La photographie vécue comme témoignage et comme action. Une œuvre de mémoire sur le vif, avec des monuments revisités, musées déménagés dans un grand courant d'air, statues promises à l'envol mais aussi villes et visages ruinés, lieux blessés, zones en souffrance.
Gérard Rondeau est autant le reporter de ce qui dure que le portraitiste de l'éphémère. Il sait donner du temps au fugace ou dilapider les siècles, saisir des instants de pierre, sculpter des destinées. Avec lui, pas de décors et peu d'acteurs, même au théâtre. Il préfère les coulisses à la scène, les répétitions aux représentations, les chantiers aux inaugurations. Ses images refusent tout effet de masque : elles se veulent au-delà du constat, du côté d'une révélation simple qui mesure le poids des éléments et l'évidence des êtres. Son monde en noir et blanc est un prisme sans spectacle, en quête d'une lumière secrète, d'un effroi, d'une ancienne rumeur. "
André Velter
En deux décennies, Gérard Rondeau a photographié de nombreuses personnalités dans tous les domaines intellectuels, culturels et artistiques, le plus souvent pour le journal Le Monde : Georges Steiner, Jürgen Habermas, Jean Baudrillard, Jacques Derrida, Nathalie Sarraute, Béatrice Beck, Florence Delay, Louis-René des Forêts, André Dhôtel, Albert Cossery, Patricia Highsmith, Paul Bowles, Léo Malet, Boileau et Narcejac, Max Bill, Franck Stella, Keith Haring, Roy Lichtenstein, Antonin Tápies, Pierre Soulages, Jean-Paul Riopelle, Bazelitz, Paul Rebeyrolle, Louise Bourgeois, Charlotte Perriand...
Caisse d’Epargne, 12-14 rue Carnot du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30
CCI de Reims et Epernay, 5 rue des Marmouzets du lundi au vendredi (17h) de 8h à 12h et de 13h à 18h
Pour en savoir plus sur Gérard Rondeau, pour découvrir toutes ses expositions, ses publications.
Caisse d’Epargne, 12-14 rue Carnot du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30
CCI de Reims et Epernay, 5 rue des Marmouzets du lundi au vendredi (17h) de 8h à 12h et de 13h à 18h
Pour en savoir plus sur Gérard Rondeau, pour découvrir toutes ses expositions, ses publications.
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