De nombreuses expositions sont proposées pendant la saison Fantastic Lille 3000 .
Ce week end nous sommes bien sûr allés à la Piscine voir l'exposition Chagall mais nous sommes allés aussi au Colysée de Lambersart pour découvrir le travail photographique de
ROBERT ET SARAH PARKEHARRISON !
C'est une magnifique et très surprenante exposition, un travail photographique raffiné, très poétique, très onirique, très travaillé, superbe, désuet et futuriste à la fois .
C'est une œuvre envoûtante et totalement originale, intemporelle et différente de tout ce que j'ai pu voir jusqu'à aujourd'hui ! Le format, assez important, est comme une fenêtre ouverte sur un monde étrange et fascinant .
" Le résultat est à la hauteur du travail fourni. Les photographies de Robert et Shana Parkeharrison sont tout simplement ahurissantes. Chaque image traite du rapport entre l'homme et la nature. Chaque image met en scène un homme (parfois plusieurs) dans une situation paradoxale où l'imaginaire est roi. Les personnages se trouvent confrontés à la nature, et tentent de la détourner, de la domestiquer, de la transformer. De ce rapport naît une force, une tension, malgré le sentiment de calme et de sérénité qui se dégage des images. Une ambiance étrange, à la lisière du rêve et de la réalité. Le noir et blanc, travaillé et repeint, de la série "Architect's brother " renforce cet aspect lunaire des images. "
Nous nous sommes régalés !
Je vous conseille cette exposition mais aussi le site des deux artistes qui propose un nombre important de photographies toutes plus incroyables les unes que les autres !
A DÉCOUVRIR D' URGENCE !
"Onirique, poétique et irréel, l’univers de Robert et Shana Parkeharrison plonge le spectateur dans une ambiance étrange, à mi-chemin entre rêve et réalité. A la fois fantastique et réaliste, leur travail offre une vision surréaliste du monde, dans un univers qui laisse une grande place à l’imaginaire. "
" Le couple américain Robert et Shana Parkeharrison développe depuis de nombreuses années une oeuvre photographique d’un onirisme rarement atteint jusqu’alors dans l’histoire de la photographie.
Dans la série noir et blanc Architect’s brother, les artistes mettent en scène un homme, affublé d’un costume sombre et d’étranges accessoires, qui entretient une relation singulière avec la nature. « Inventeur, scientifique, gardien et idiot », tel que le définit Robert Parkeharrison qui en incarne le rôle, ce personnage central explore un environnement qu’il s’évertue laborieusement à maîtriser et à protéger.
Chacune de ces images est le fruit d’un long travail préparatoire. Les scènes sont dessinées, les objets et les sculptures fabriqués par les artistes eux-mêmes. La prise de vue réalisée, les tirages sont manipulés et ne sont pas sans évoquer quelques images de Gustave Le Gray ou d’Édouard Baldus, photographes du XIXe siècle avec lesquels les Parkeharrison avouent un lien de parenté.
La publication de la série Architect’s brother a été considérée à sa sortie en 2000 comme l’une des dix meilleures de l’année par le New York Times."
"Depuis plus de vingt ans, les ParkeHarrison, tandem d’artistes, construit des représentations photographiques dans lesquelles l’univers paraît en déliquescence, comme habité par des forces irrationnelles. Mais avec le temps, leurs images se sont aussi chargées d’une poésie où le fabuleux tient une place essentielle.
En 2000, Robert et Shana Parkeharrison se font remarquer avec une série intitulée The Architect's Brother (1999), initiant un protocole depuis immuable. Chaque prise de vue est préparée à l'extrême et résulte d'une mise en scène complexe. Robert y tient toujours le rôle principal, en costume noir intemporel. « Dans mon costume, je cherche à représenter l'archétype de l'homme moderne, avoue-t-il. Dans les images, je me représente à la fois comme un inventeur, un scientifique, un gardien et un idiot. »Une fois les prises de vue effectuées, le couple joue avec les possibilités du tirage, accentuant les valeurs de gris, les effets brumeux, peignant certaines zones avant d'obtenir un tirage unique. Tous deux revendiquent une certaine parenté avec l'esthétique des primitifs de la photographie du XIXe siècle : Timothy O'Sullivan, Gustave Le Gray , Édouard Baldus...
L'arrivée de la couleur en 2004 avec la série Gray Dawn marque un tournant : « Parce que nous construisons nos images plutôt que nous ne prenons des photographies, l'insertion de la couleur répond à une volonté conceptuelle et compositionnelle, presque de la même manière qu'un peintre détermine où et comment jouer de la palette chromatique », affirme le couple. Dans ses nouvelles séries, essentiellement constituées d'intérieurs sombres ou de natures mortes, la nature devient le symbole de la perte de toute innocence."
(photos Robert et Shana Parkeharrison)
D'AUTRES PHOTOS SUR LE SITE DES ARTISTES ...
(un site à visiter très longuement )
Et le texte de ROBERT et SHANA PARKEHARRISON en anglais :
" We create
works in response to the ever-bleakening relationship linking humans,
technology, and nature. These works feature an ambiguous narrative that offers
insight into the dilemma posed by science and technology's failed promise to
fix our problems, provide explanations, and furnish certainty pertaining to the
human condition. Strange scenes of hybridizing forces, swarming
elements, and bleeding overabundance portray Nature unleashed by technology and
the human hand.
Rich colors and surrealistic imagery merge to
reveal the poetic roots of the works on display. The use of color is
intentional but abstract; proportion and space are compositional rather than
natural; movement is blurred; objects and people juxtaposed as if by chance in
a visual improvisation that unfolds choreographically. At once formally
arresting and immeasurably loaded with sensations—this work attempts to provide
powerful impact both visually and viscerally. "Pour Christian ...
Pour son anniversaire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire