T. LEO ...MOI J'AIME

 J'ai la passion du cinéma alors quand dans un film je découvre ou retrouve un artiste que j'aime cela me fait grand plaisir ...

C'est ainsi que dans un téléfilm écrit par David D'Aquaro Les "Mystères de la basilique"j'ai retrouvé le travail de T. Léo puisqu'une grande partie du  téléfilm se passe dans son atelier !

Dans l’atelier, la mythologie grecque côtoie les produits détournés, contrastant avec le sourire et l’humour “ un peu pince-sans-rire ” de l’artiste.

Le premier regard sur ses œuvres laisse à penser que T.Léo est un artiste torturé. Pourtant, c’est un homme tranquille, souriant et un peu nonchalant qui nous accueille dans son atelier. Originaire de Loches, le sculpteur et peintre est basé depuis six ans rue de la Morinerie, à Saint-Pierre-des-Corps. L’endroit est calme, « on y est bien », dit-il.
T.Léo a « toujours eu une pratique du dessin. » Il travaille dans le bâtiment, puis passe son bac en prenant des cours du soir, et intègre l’École des beaux-arts de Tours. Après quelques années à Paris, la Morinerie semble pour lui un bon compromis : ce n’est pas une « rase campagne », ce qui lui permet d’être en contact avec les autres artistes et de « découvrir leur travail ».
Dans l’atelier spacieux et lumineux, les créations de T.Léo sont variées : chiens en bois, ciment et fibres, détournements de produits comme les « Petits Beurres de la guerre d’Algérie », les « Tronches » en terre cuite,… « Ça m’intéresse de toucher à différents trucs », explique-t-il.
S’il n’a « pas vraiment de règles » sur la manière et le moment de trouver l’inspiration, T.Léo s’intéresse beaucoup à la mythologie grecque. Autour de thé et de café, il raconte les mythes d’Actéon et de Scylla, points de départ de plusieurs de ses œuvres. Il sculpte les chiens qui tuèrent leur maître transformé en cerf par Diane, et peint la nymphe devenant monstre. Sa technique de peinture est d’ailleurs étonnante : sur « du papier contrecollé sur des plaques de plâtre », il dessine à l’encre, parfois à l’huile. T.Léo réalise également beaucoup de corps, du fœtus à l’adulte. « L’évolution, la formation et la dégradation du corps » constituent une « constante métamorphose » qu’il aime étudier. Dans ses œuvres, « l’idée de mouvement est importante ». Même sur les « Tronches », qui sont figées, il y a une forte expression, sorte de « mouvement sur le visage ». La couleur, elle aussi, participe au sens des productions artistiques. Dans les siennes, il y a « assez peu de couleurs », la « neutralité du blanc » prime.
Ses œuvres sont aussi visibles toute l’année dans son atelier. Il suffit de l’appeler ...
Tél. 06.16.73.11.54

Juliette Gourdon 



UNE VIDÉO SUR VIMEO

LE SITE DE L'ARTISTE

L'ARTICLE DE LA NOUVELLE REPUBLIQUE


(cliquer)

(Toutes les photos appartiennent à l'artiste et ont été trouvées sur son site, sur Facebook et sur Google)