LES GRIGRIS DE SOPHIE: XAVIER BERTHEAU ET SOPHIE VERGER A LA GALERIE DU CARDO

samedi 23 janvier 2010

XAVIER BERTHEAU ET SOPHIE VERGER A LA GALERIE DU CARDO

Pascale Loufrani propose du 22 janvier au 6 février 2010 une nouvelle exposition : des oeuvres de XAVIER BERTHEAU et de SOPHIE VERGER.
Il y avait tellement de monde au vernissage hier soir que j'ai eu raison de venir prendre des photos hier aprés-midi !

J'ai déjà parlé de XAVIER BERTHEAU en mars et octobre 2008 :

http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2008/11/xavier-bertheau-la-galerie-du-cardo.html
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2008/03/xavier-bertheau.html

Son travail est superbe et varié : ici des corps mais vous pourrez découvrir sur son blog ses arbres, poires et portraits ....

"XAVIER BERTHEAU explore, modèle la peinture pour donner une nouvelle réalité chargée d'émotions à des êtres, des objets ou à la nature. La superposition des couleurs, dépecées, grattées, effacées aux rythmes de ses réflexions va offrir une texture picturale qui évoque, parle, suggère l’arrachement, les écorchures, l’éclatement. On pourra y voir comme des traces laissées par le temps pour confier à la mémoire un patient travail de reconstruction, ou au contraire comme l’apparition progressive de différentes formes de vie.

La peinture de Xavier Bertheau s'appuie sur un dessin dont on perçoit l'extrême vigueur, quand bien même la ligne sait se faire discrète. C'est sans doute cette alchimie de la ligne et de la peinture qui donne toute la puissance à ses toiles et donne envie de se laisser porter à l'intérieur de son imaginaire."

Laissons XAVIER parler de sa peinture :

"Explorer, modeler la peinture jusqu'à provoquer une émotion est un des axes centraux développés dans mon travail. La superposition des couleurs dépecées aux rythmes de mes réflexions va m’offrir une texture picturale qui évoque, qui parle d’arrachement. Ce dépeçage engendre des strates évoquant les écorchures laissées par le temps. Le dessin se dévoile au travers de la texture. La ligne se fond plus au moins avec les différentes couches. La densité, la vigueur de celle-ci donnent une présence plus ou moins discrète au dessin .La peinture montre ses dessous. Laissez-vous porter à l’intérieur de mes icônes imaginaires. Réels ou non abandonnez-vous pour que la ligne et le picturale vous insuffle leur forces

Mes peinture sont des propositions qui doivent pouvoir révéler et mettre en action une sensibilité intérieure. Pour cela, je recherche une texture picturale qui me permet de transmettre une force ainsi que l’idée de temps. Cette texture, je l’obtiens par superposition de couleurs que je dépèce au rythme de mes réflexions. Ces strates va ( pour moi ) évoquer ce temps qui passe avec plus ou moins d ‘écorchures. Quand à la ligne, elle ( me ) permet de délimiter la forme. La densité de rigueur, de vigueur utilisée va donner une présence modulée du sujet. Ce sujet provient d'icônes imaginaires qui peuvent faire partie du réel. J’associe dessin et « pictural » pour donner forme à une figuration qui peut procurer des émotions. Ces émotions je les recherche en dévoilant les dessous de la peinture. Cela permet à la peinture de montrer sa construction et d’accorder une présence au dessin. Dans ma peinture ; Il faut se laisser emmener à l’intérieur, au travers du pictural et s’abandonner pour que la force de la ligne nous dirige, nous oriente dans l’espace de la toile. "

Mon tableau préféré .......

Comme toujours, Pascale Loufrani a su trouver une parfaite unité entre ses deux artistes et présente en parallèle les sculptures de SOPHIE VERGER .

" SOPHIE VERGER se consacre à la terre depuis 1995. Mais c'est vers l'an 2000 qu'elle commence son fabuleux bestiaire peuplé de girafes, rhinocéros hippopotames ...L'artiste nous introduit dans un temps heureux où hommes et animaux communient dans un même paradis."

" SOPHIE VERGER est une ancienne élève de l’Ecole des Beaux Arts de Paris installée dans l’Oise en bordure de forêt de Hez depuis une vingtaine d’années. Après avoir travaillé sur les thèmes de l’œuf, du bouclier, de la femme, elle travaille autour de l’animal. D’une rencontre, d’un livre, d’une musique, elle fait naître ainsi un monde fantasque de rhinocéros enlacés, d’étranges maternités à têtes de girafe, d’ours mélancoliques..."