Lu et aimé dans « Les insurrections singulières » de Jeanne Benameur
« Nous étions servis par le jeune garçon qui avait porté nos bagages. La gravité silencieuse de l’adolescent en tee-shirt blanc impeccable et pantalon noir me frappait. A quoi rêvait-il , lui tout en nous servant ?
A quoi rêve-t-on quand on a seize ou dix- sept ans au Brésil ? Est-ce que dans le fond tous les rêves, comme les expressions sur les visages dans la rue, viennent du même souffle à l’intérieur des êtres humains ? Juste la couleur des rêves qui changent avec le climat, les habitudes, les pays ? Mais à seize ans on veut quoi ? Être aimé ? Aimer ? Tous. Partout. Et moi à seize ans qu’est ce que je voulais ? »
Pour Apolline ...
« Nous étions servis par le jeune garçon qui avait porté nos bagages. La gravité silencieuse de l’adolescent en tee-shirt blanc impeccable et pantalon noir me frappait. A quoi rêvait-il , lui tout en nous servant ?
A quoi rêve-t-on quand on a seize ou dix- sept ans au Brésil ? Est-ce que dans le fond tous les rêves, comme les expressions sur les visages dans la rue, viennent du même souffle à l’intérieur des êtres humains ? Juste la couleur des rêves qui changent avec le climat, les habitudes, les pays ? Mais à seize ans on veut quoi ? Être aimé ? Aimer ? Tous. Partout. Et moi à seize ans qu’est ce que je voulais ? »
Pour Apolline ...
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